mercredi 24 mars 2010

Tant qu'il reste une petite flamme...

La Liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !

Aujourd’hui, la politique n’est réduite qu’à ce théâtre d’ombres qu’est l’exposition médiatique du moment, l'écume des jours...

Qu’il suffise de voir avec quel acharnement le Président de la République s’efforce d’être quotidiennement sous les feux de l’actualité, soit pour des raisons légitimes - ce qui est rarement le cas -, soit pour faire son show comme un vulgaire bateleur de foire cherchant à attirer le chaland afin de lui refourguer une médiocre camelote...

Pendant ce temps, ce qui fait l’essence et la noblesse de la Politique, je veux parler de la Justice, fondement de l’état de droit des libertés et de l’égalité - et qui réclame autre chose que la frivolité de numéros de cirque du spectacle médiatique -, est traité comme un sujet de peu d’importance et très subalterne.

Pourtant, sans Justice il n’est pas possible de ne pas sombrer dans le totalitarisme et l’arbitraire le plus banal et le plus routinier.

- Sans Justice, les forces de l’ordre s’en donnent à coeur joie pour exécuter des ordres arbitraires, violant les Droits de l’Homme, et utilisant la garde à vue comme moyen pour imposer aux citoyens un respect immérité et une considération si illégitime qu’elle ne s’impose que par la peur...

- Sans justice il n’est pas possible de faire reculer la corruption des élites, des élus et de la technostructure et de donner un sens moral à la Res Publica.

- Sans Justice les privilèges, cancer des Droits de l’Homme et du Citoyen, comme des métastases se multiplient dans l’ensemble du corps social le transformant en souverain zombi.

- Sans Justice les représentants du peuple se font élire sur des mensonges pour servir en finalité une nomenklatura de privilégiés insolents, vaniteux et vénaux, comme savent l’être ceux qui se croient au-dessus des lois et supérieurs aux autres.

- Sans Justice les déficits publics ne peuvent que croître et prospérer, car la technostructure n’a pas d’autre dessein que de tondre à son unique profit les contribuables qu’elle asservit par ses taxes, impôts, contributions communes, prélèvements obligatoires, pour dépenser toujours plus sans considération des gaspillages, gâchis et dilapidations en tout genre dans lesquels elle se vautre avec indécence et immoralité, en comparaison des misères qu'elle engendre.

- Sans Justice le citoyen perd ce qui fait l’essence même de sa citoyenneté : sa part de co-indivisaire de la souveraineté nationale.

- Sans Justice les élus de la Nation ne sont plus en mesure de remplir leur principale mission constitutionnelle : la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme, comme l’indique l’article deux de la Déclaration de 1789.

- Sans justice il n’y a pas de séparation des pouvoirs, fondement même du pacte républicain et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

- Sans Justice il n’y a pas de libre concurrence non faussée, principe d’égalité de droit, mais aussi principe de la très fumeuse constitution européenne...

- Sans Justice il n’y a pas d’État de droit, il n’y a que la dictature, rien d’autre !

Le fondement de la Justice c’est la Constitution et sa clé de voute la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Exemple de l’état de corruption généralisé qui règne dans ce pays si prompt à se donner en modèle de vertu démocratique à la face du monde.

J’ai adressé en janvier 2010, gratuitement et à mes frais, mon dernier livre : La Dictature à la Française, qui fait état, preuves à l’appui, de l’épouvantable corruption qui sévit dans ce pays fondateur des Droits de l’Homme, à l’ensemble de la représentation nationale (343 sénateurs et 577 députés). Cet envoi a été effectué individuellement par colis prioritaire suivi, ainsi que par mail avec en pièce jointe ce livre au format pdf.

À ce jour, j’ai reçu un simple accusé de réception de : Xavier Bertrand secrétaire général de l’UMP ; Gilles Bourdouleix Député ; Bruno Bourg-Broc Député de La Marne ; Patrick OLLIER Député des Hauts-de-Seine ; Jean LASSALLE Députés des Pyrénées-Atlantiques ; Nicolas DUPONT-AIGNAN, qui manifestement a été un des seuls à lire sérieusement cet ouvrage si j’en crois les commentaires approuvant son contenu ; Hervé MARITON Député-Maire de Crest ; Edmond HERVE Sénateur d’Ille-et-Vilaine ; Alain LAMBERT Sénateur de l’Orne. Sur 343 Sénateurs et 577 Députés, voilà qui n’est pas terrible pour prendre en considération ce réquisitoire de la corruption généralisée de ce pays.

J’ai bien évidemment adressé ce livre au Président de la République, au premier Ministre, au Garde des Sceaux, au Ministre des Finances, au Conseil Constitutionnel, à Jean-Marc SAUVE Conseil d’État, à Jean-Paul DELEVOY Médiateur de la République ; au Syndicat de la Magistrature, au Conseil supérieur de la magistrature et l’ensemble des partis politiques de ce pays et des principaux syndicats, ainsi qu’au Maire de Paris Bertrand Délanoé.

À ce jour, j’ai reçu un simple accusé de réception de : La Présidence de la République, du Premier Ministre M. Francois FILLON, de M. Jean-Marie LE PEN et du directeur de l’École Nationale de la Magistrature...

J’ai aussi adressé à l’ensemble de la sphère médiatique un exemplaire de cet ouvrage : Edwy Plenel de Médiapart ; André ROLLIN du Canard enchaîné ; Olivier DUHAMEL ; Jean-Michel Aphatie R.T.L. ; Frans-Olivier GISBERT au POINT ; Claude IMBERT au POINT ; directeur de la rédaction du FIGARO ; directeur de la rédaction du MONDE ; Claire Devarrieux de LIBÉRATION ; Directeur de la rédaction du NOUVEL OBS ; Frédéric Taddéi EUROPE 1 ; Arlette CHABOT TF1 ; Michel DENISOT CANAL + ; Yves CALVI Radio France ; Pascle Clark ; Radio France ; Jean-Jacques BOURDIN RMC ; Nicolas DEMORANGE Radio France ; François BACGY TF1 ; Jean-Pierre Pernault TF1 ; Jacques LEGROS TF1 ; Laurence FERRARI TF1 ; Claire CAZAL TF1 ; Maurice SZARAN Marianne ; LCP Châine TV parlementaire ; Gilles LECLERC chaîne TV Public Sénat ; Alexandre Adler au FIGARO ; Eric ZEMMOU au FIGARO ; Jean-Pierre ELKABACH EUROPE 1 ; Fabien NAMIAS EUROPE 1 ; Christophe BARBIER l’EXPRESS; Alain MINC Chaîne TV Direct 8 ; le rédacteur en chef de BFM TV ; Nicolas CHARBONNEAU du PARISIEN ; le rédacteur en chef de RADIO CLASSIQUE : Alain DUHAMEL R.T.L. ; direction de de rédaction magazine LIRE ; Hélène Valeins de SUD-OUEST ; Hazé Maryse de FRANCE INTER ; Antoine PERRAUD de FRANCE CULTURE ; Philippe VIALET de FRANCE INFO ; la rédaction de V.S.D. ; Jérôme GARCIN du Nouvel OBS ; Jocelyne REMY du BIEN PUBLIC ; Étienne de MONTETY du FIF_GARO ; Francis KOCHERT du Républicain Lorrain ; Georges GUITTON de OUEST-FRANCE ; Bernard LEHUT de R.T.L. ; Jean-Michel BRETONNIER de la Voix du Nord ; Anne Brassié de RADIO FRANCE ; Michel VAGNER de l’EST REPUBLICAIN ; Jean-Charles REIX du MIDI LIBRE ; Emmanuel HECHT des ECHOS ; Aurélie SARROT de METRO ; Benoit GOUSSEAU de POLITIQUE MAGAZINE ; Eva BETTAN de FRANCE INTER ; Jean-Michel BLIER de FRANCE TELEVISION ; le directeur de NOTRE TEMPS ; Laurent MAZURIER FR3 TOULOUSE.

A ce jour, aucun de ces journalistes ou patrons de presse n’ont eu la simple courtoisie d’accuser réception de ce livre... Peut-être que ce qu’il contient dérange un peu trop leurs petits commerces d’influences et leurs complaisances avec la gent politique...

J’ai aussi adressé mon livre à certains organismes comme : les associations et ligues de défense des droits de l’homme ; Amnesty Internationnal ; les grandes loges maçonniques que l’on sait si proches du pouvoir ; à la fondation de Pierre Bergé ; à Mme Laurence PARISOT du MEDEF ; aux syndicats des enseignants ; au Bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris ; quelques milliers d’avocats sur toute la France ; Me Thierry LEVY, Me Jean-Denis BREDIN ; M. Bernard ZIMMERN de l’Institut société civile IFRAP.

À ce jour, ceux qui ont daigné accuser réception sont : Bernard ZIMMERN de l’IFRAP ; le Bâtonnier de l’ordre des avocats de la Cour de Paris, pour m’indiquer qu’il remettait mon ouvrage à la bibliothèque de l’Ordre à l’intention de ses confrères,. Ainsi que deux mails d’avocats de province pour me dire que ce que je décris dans mon livre concernant la justice est abominable, mais que c’est encore très loin de la réalité qu’ils vivent au quotidien, et tant ils estiment le système corrompu.

J’ai adressé mon livre à diverses personnalités médiatiques comme : Robert Badinter Sénateur et avocat ; Philippe Bouvard ; Laurent RUQUIER ; Thierry ARDISON ; Patrick SÉBASTIEN ; Marc-Olivier FOGIEL ; Frédéric BEIGBEDER ; Luc BESSON EUROACORP ; Guillaume DURAND ; l’humoriste DIEUDONNÉ ; Claude ALLÈGRE ; Guy SORMAN.

À ce jour, aucune réponse.

Enfin, j’ai adressé par mails au format pdf, mon livre à plus de 25.000 personnes, et j’ai reçu une petite dizaine de réponses de remerciement et d’encouragement...

Beaucoup de temps et d’énergie pour écrire ce livre. Beaucoup de temps et d’argent pour le faire imprimer, car bien évidemment il a été refusé par tous les éditeurs contactés (une trentaine environ), beaucoup de temps et d’argent pour le faire parvenir gracieusement à toutes ces personnes plus où moins sérieusement concernées par la défense des Droits de l’Homme et du Citoyen, pour résultat : une manifestation de politesse à minima dans le meilleur des cas, et dans le pire une indifférence désinvolte concernant pourtant l’un des plus précieux acquis d’une civilisation, et qui est loin d’être universellement répandu, je veux parler de la Justice sans laquelle il n’est pas de liberté possible...

Pourtant, pourtant, il y a urgence à défendre ce précieux héritage. Nos gouvernants sont corrompus, la technostructure l’est encore plus. Les institutions européennes sont entre les mains des lobbies des multinationales de l’industrie et de la finance, qui n’en ont rien à foutre des Droits de l’Homme, ce serait même plutôt le contraire. Le tout devant s’inféoder à cette étrange nébuleuse, contraire à la démocratie, la liberté et la justice et qui se nomme le Nouvel Ordre Mondial, dont Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa a déclaré qu’elle était inévitable...

Le Nouvel Ordre Mondial est si peu adapté aux Droits de l’Homme et du Citoyen, que les pays qui sont en train d’en devenir leaders sont justement les pires dictatures de la planète, voilà qui devrait pourtant commencer à faire réfléchir même le plus croteux des bénéficiaires de la Liberté par simple héritage...

Mais peut être que l’atrophie qu’engendre le petit confort bourgeois sur la morale civique, fait qu’il n’est probablement plus possible de faire sortir d’un certain somnambulisme, les victimes d’une addiction aux illusoires avantages de l’assistanat social (à crédit et à la charge des générations futures), en contrepartie d’un asservissement au système totalitaire...

Auquel cas, pour ces gens-là, la flamme de la Liberté n’a plus aucun sens, pas plus que l'idée de JUSTICE !




-------------------------------------------------------------------------------------------------

mercredi 10 mars 2010

Les impostures républicaines.

La scandaleuse reconstitution des privilèges de la nouvelle aristocratie parlementaire.

Faites passer à tout votre carnet d’adresses. Il faut que cela se sache ! Ou alors c'est que nous ne sommes que des veaux...

Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417.120 euros, soit 60 mois x 6952 €.

C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord.

La plupart des médias n’en parlent pas !

À l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront à vie 20 % de ce traitement soient 1390 € par mois. Alors, faites des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachute" de nos députés.

Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'État ! L’information sur la nouvelle indemnité « chômage » des députés a été relevée par le Canard Enchaîné : le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison).

Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.

Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour, selon info sur site Assemblée nationale, de 5178 €, soit 6952 € bruts.

Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417.180,00 euros sur 5 ans ! Sans parler de ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1 210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie, ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).

Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :

- Indemnité de base : 5 400, 32 €. Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros

- Indemnité de fonction (25 % du total) : 1390, 58 €. - Soit brut mensuel 6 952,91 euros- Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel, diverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1153,08 €. - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 €. C. S. G. et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 €. Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 €.Soit nets mensuels 5177,66 euros.

Avant de quitter la présidence de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis ! Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans n’est tenu à aucun engagement, par exemple : justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle à l’ANPE, ou d’une activité justifiant cette « Aide Sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n’a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.

Si vous êtes scandalisé de cette corruption de la technostructure et refusez d’être pris pour un gueux taxable et corvéable à merci, diffusez au moins ce message. Sinon contentez-vous de payer ! Vous le valez bien !


Chaque citoyen à le devoir, dans la mesure de ses possibilités, de défendre les acquis que lui confère la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Participer au renforcement d'une indignation collective est un minimum en matière d'atteinte au principe d'égalité.

Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.


.