tag:blogger.com,1999:blog-32660064923093397822024-03-20T12:48:47.802+01:00Justice et libertéConnaître les lois c'est être libre. Il n'y a pas de libertés sans justice, et les principes fondateurs de cette justice résident dans la Déclaration des Droits de l'homme de 1789.Copyright© Claude Le Moal 2009Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.comBlogger36125tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-35555018332910431112010-05-13T11:22:00.009+02:002010-05-17T15:31:42.427+02:00L'action utile et citoyenne.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTpj1gDvEWVpnqZnirdXMldnqmdJ1kayfpCLdby1bavNa7kyevNKmJM_b5gD4CaokjmICkpx5P7GhZz6UT9ubhM1uyHk4AvR9111xYvd-glgMesOvMJ79wp3HKQ7m_FNNZE5q9939jPcE/s1600/Flambeau+BBR.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 206px; height: 279px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTpj1gDvEWVpnqZnirdXMldnqmdJ1kayfpCLdby1bavNa7kyevNKmJM_b5gD4CaokjmICkpx5P7GhZz6UT9ubhM1uyHk4AvR9111xYvd-glgMesOvMJ79wp3HKQ7m_FNNZE5q9939jPcE/s320/Flambeau+BBR.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5472231081712330802" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><br /><div style="text-align: center; color: rgb(255, 204, 102);"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);font-family:trebuchet ms;" >Manifeste des Vigilants de 1789.</span><br /></span></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Nous citoyennes et citoyens de ce pays de France qui a fécondé en son Siècle des lumières l’un des plus prestigieux trésors de l’Humanité : <span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Les Vigilants de 1789, réunis au sein d’une fraternité de pensées altruistes et militantes, laquelle est ouverte à tous ; constatant l’ignorance, l’oubli et le mépris dans lesquels tous les gouvernements, depuis 1789 jusqu’à aujourd’hui, ont volontairement maintenu l’ensemble du corps social concernant nos Droits Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles. Affirmons que les malheurs publics qui accablent actuellement la Nation sont : </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les injustices des lois scélérates et des tribunaux rendant des jugements de cour en violation du principe du droit commun. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les privilèges réservés à la nomenklatura d’une technostructure en violation du principe d’égalité selon l’utilité commune.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les oppressions résultantes de la sollicitation, de l’expédition et de l’exécution des ordres arbitraires par des fonctionnaires juridiquement irresponsables et asservis par des privilèges indus. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les atteintes chroniques aux libertés, à la LIBERTÉ, par le non-respect de la présomption d’innocence, de la liberté d’expression, d’opinion et de libre communication.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les atteintes à la sûreté par le manque de sécurité tant judiciaire, policière que civile, et l’incompétence de la magistrature dans la stricte application des Droits de l’Homme et du Citoyen. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les atteintes à la propriété par la spoliation fiscale reposant sur des lois contraires à la Constitution élaborées essentiellement par une administration despotique et totalitaire.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les atteintes portées à l'ensemble des citoyens par le transfert d’une partie de sa souveraineté à des organes étrangers sans aucune base légale et constitutionnelle, et qui n’est rien d’autre qu’une forfaiture envers le pacte Républicain. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les atteintes à la représentation nationale par la mise sous asservissement tutélaire des représentants élus par le peuple, par une caste de politiciens de l’exécutif sans aucune légitimité politique, juridique et morale émanant expressément de la souveraineté nationale. Ceci en violation caractérisée de la séparation des pouvoirs.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Les atteintes délibérément portées aux générations futures par l’abandon, aux profits de puissances étrangères, d’une partie des libertés publiques et de droits individuels résultant de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Droits DÉCLARÉS et reconnus comme Naturels, Inaliénables, Sacrés et Imprescriptibles.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous, le collectif des Vigilants de 1789, sans distinction d’appartenance politique, culturelle et cultuelle, uniquement motivés par l’intérêt général, déclarons solennellement qu’il est temps que chaque membre du corps social, se saisisse du livre constat : <span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(51, 51, 255);">La Dictature à la Française</span>, que nous vous adressons GRATUITEMENT en pièce jointe. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Qu’après avoir pris connaissance de la véritable étendue de vos droits fondants le principe de fraternité républicaine, de ceux de votre famille et de vos enfants. Après avoir pris connaissance des preuves juridiquement incontestables de leurs violations délibérées par les gouvernements corrompus. Par un acte de libre protestation et de votre manifestation d’une citoyenneté souveraine, militante et responsable, vous fassiez en sorte - le plus largement qu’il vous soit possible -, de participer activement à la diffusion sur internet de ce manifeste, accompagné du lien de téléchargement gratuit de ce livre constat ci-après :</span><br /></div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://sites.google.com/site/grandoeuvre/telechargements-gratuits/la-dictature-a-la-francaise"><span style="font-size:130%;">http://sites.google.com/site/grandoeuvre/telechargements-gratuits/la-dictature-a-la-francaise</span></a><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >La liberté se reçoit sans effort par héritage, se conserve par l’usage, la volonté et le courage d'en défendre ses acquis, pour pouvoir être transmise intacte aux générations futures.</span><br /></div><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >Par la diffusion de ce manifeste, vous devenez de plein droit un Vigilant de 1789.</span><br /><br />Blog Justice et Liberté :<br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/">http://justice-liberte.blogspot.com/</a><br /><br />Forums des Vigilants de 1789 :<br /><br /><a href="http://ddhc.forum-actif.net/">http://ddhc.forum-actif.net/</a><br /><br />Blog de l’académie d’Hermès :<br /><br /><a href="http://temple-hermes-thoth.blogspot.com/">http://temple-hermes-thoth.blogspot.com/</a><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Cette action citoyenne est libre, désintéressée, laïque, sans aucune relation avec un parti politique, ni aucune préoccupation mercantile (appels de fonds ou de dons). Elle repose sur le principe de la défense de l’intérêt général et de l’utilité commune. La Liberté est notre bien commun, sachons la défendre pacifiquement quand c’est encore possible, c’est toujours mieux que d’être obligé de la reconquérir les armes à la main</span></span><br /><br /><br /><br />------------------------------------------------------------------------------------------<br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-44868095936236342292010-03-24T15:56:00.006+01:002010-03-24T16:54:49.272+01:00Tant qu'il reste une petite flamme...<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiehwrb4rtSynuComReNKWdJ-UBk6IkB5YbhRtFalU_EsezHfXPV2AMsFTo-cssOQjO1H6r1UBQP7aIvxfABYvccpNZUjkNNnU6CYDtvtsP__i9S-gjw5-Aprr_IstA8f9HADZWpMMe2cs/s1600/Flambeau.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 290px; height: 289px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiehwrb4rtSynuComReNKWdJ-UBk6IkB5YbhRtFalU_EsezHfXPV2AMsFTo-cssOQjO1H6r1UBQP7aIvxfABYvccpNZUjkNNnU6CYDtvtsP__i9S-gjw5-Aprr_IstA8f9HADZWpMMe2cs/s320/Flambeau.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5452214511123074418" border="0" /></a><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 0, 0);font-size:180%;" >La Liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !</span><br /></div><div style="text-align: left;"><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Aujourd’hui, la politique n’est réduite qu’à ce théâtre d’ombres qu’est l’exposition médiatique du moment, l'écume des jours...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Qu’il suffise de voir avec quel acharnement le Président de la République s’efforce d’être quotidiennement sous les feux de l’actualité, soit pour des raisons légitimes - ce qui est rarement le cas -, soit pour faire son show comme un vulgaire bateleur de foire cherchant à attirer le chaland afin de lui refourguer une médiocre camelote...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pendant ce temps, ce qui fait l’essence et la noblesse de la Politique, je veux parler de la Justice, fondement de l’état de droit des libertés et de l’égalité - et qui réclame autre chose que la frivolité de numéros de cirque du spectacle médiatique -, est traité comme un sujet de peu d’importance et très subalterne.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pourtant, sans Justice il n’est pas possible de ne pas sombrer dans le totalitarisme et l’arbitraire le plus banal et le plus routinier.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice, les forces de l’ordre s’en donnent à coeur joie pour exécuter des ordres arbitraires, violant les Droits de l’Homme, et <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">utilisant la garde à vue comme moyen pour imposer aux citoyens un respect immérité et une considération si illégitime qu’elle ne s’impose que par la peur...</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans justice il n’est pas possible de faire reculer la corruption des élites, des élus et de la technostructure et de donner un sens moral à la <span style="font-style: italic;">Res Publica</span>.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice les privilèges, cancer des Droits de l’Homme et du Citoyen, comme des métastases se multiplient dans l’ensemble du corps social le transformant en souverain zombi.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice les représentants du peuple se font élire sur des mensonges pour servir en finalité une nomenklatura de privilégiés insolents, vaniteux et vénaux, comme savent l’être ceux qui se croient au-dessus des lois et supérieurs aux autres.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice les déficits publics ne peuvent que croître et prospérer, car la technostructure n’a pas d’autre dessein que de tondre à son unique profit les contribuables qu’elle asservit par ses taxes, impôts, contributions communes, prélèvements obligatoires, pour dépenser toujours plus sans considération des gaspillages, gâchis et dilapidations en tout genre dans lesquels elle se vautre avec indécence et immoralité, en comparaison des misères qu'elle engendre.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice le citoyen perd ce qui fait l’essence même de sa citoyenneté : sa part de co-indivisaire de la souveraineté nationale.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice les élus de la Nation ne sont plus en mesure de remplir leur principale mission constitutionnelle :<span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"> la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme</span>, comme l’indique l’article deux de la Déclaration de 1789.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans justice il n’y a pas de séparation des pouvoirs, fondement même du pacte républicain et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice il n’y a pas de libre concurrence non faussée, principe d’égalité de droit, mais aussi principe de la très fumeuse constitution européenne...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Sans Justice il n’y a pas d’État de droit, il n’y a que la dictature, rien d’autre !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le fondement de la Justice c’est la Constitution et sa clé de voute la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Exemple de l’état de corruption généralisé qui règne dans ce pays si prompt à se donner en modèle de vertu démocratique à la face du monde.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’ai adressé en janvier 2010, gratuitement et à mes frais, mon dernier livre : <a href="http://sites.google.com/site/grandoeuvre/telechargements-gratuits/la-dictature-a-la-francaise"><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(51, 51, 255);">La Dictature à <span style="color: rgb(255, 0, 0);">la Française</span></span></a>, qui fait état, preuves à l’appui, de l’épouvantable corruption qui sévit dans ce pays fondateur des Droits de l’Homme, à l’ensemble de la représentation nationale (343 sénateurs et 577 députés). Cet envoi a été effectué individuellement par colis prioritaire suivi, ainsi que par mail avec en pièce jointe ce livre au format pdf.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">À ce jour, j’ai reçu un simple accusé de réception de : Xavier Bertrand secrétaire général de l’UMP ; Gilles Bourdouleix Député ; Bruno Bourg-Broc Député de La Marne ; Patrick OLLIER Député des Hauts-de-Seine ; Jean LASSALLE Députés des Pyrénées-Atlantiques ; Nicolas DUPONT-AIGNAN, qui manifestement a été un des seuls à lire sérieusement cet ouvrage si j’en crois les commentaires approuvant son contenu ; Hervé MARITON Député-Maire de Crest ; Edmond HERVE Sénateur d’Ille-et-Vilaine ; Alain LAMBERT Sénateur de l’Orne. Sur 343 Sénateurs et 577 Députés, voilà qui n’est pas terrible pour prendre en considération ce réquisitoire de la corruption généralisée de ce pays.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’ai bien évidemment adressé ce livre au Président de la République, au premier Ministre, au Garde des Sceaux, au Ministre des Finances, au Conseil Constitutionnel, à Jean-Marc SAUVE Conseil d’État, à Jean-Paul DELEVOY Médiateur de la République ; au Syndicat de la Magistrature, au Conseil supérieur de la magistrature et l’ensemble des partis politiques de ce pays et des principaux syndicats, ainsi qu’au Maire de Paris Bertrand Délanoé.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">À ce jour, j’ai reçu un simple accusé de réception de : <span style="font-style: italic;">La Présidence de la République, du Premier Ministre M. Francois FILLON, de M. Jean-Marie LE PEN et du directeur de l’École Nationale de la Magistrature...</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’ai aussi adressé à l’ensemble de la sphère médiatique un exemplaire de cet ouvrage : Edwy Plenel de Médiapart ; André ROLLIN du Canard enchaîné ; Olivier DUHAMEL ; Jean-Michel Aphatie R.T.L. ; Frans-Olivier GISBERT au POINT ; Claude IMBERT au POINT ; directeur de la rédaction du FIGARO ; directeur de la rédaction du MONDE ; Claire Devarrieux de LIBÉRATION ; Directeur de la rédaction du NOUVEL OBS ; Frédéric Taddéi EUROPE 1 ; Arlette CHABOT TF1 ; Michel DENISOT CANAL + ; Yves CALVI Radio France ; Pascle Clark ; Radio France ; Jean-Jacques BOURDIN RMC ; Nicolas DEMORANGE Radio France ; François BACGY TF1 ; Jean-Pierre Pernault TF1 ; Jacques LEGROS TF1 ; Laurence FERRARI TF1 ; Claire CAZAL TF1 ; Maurice SZARAN Marianne ; LCP Châine TV parlementaire ;</span><span style="font-size:130%;"> Gilles LECLERC chaîne TV Public Sénat ; Alexandre Adler au FIGARO ; Eric ZEMMOU au FIGARO ; Jean-Pierre ELKABACH EUROPE 1 ; Fabien NAMIAS EUROPE 1 ; Christophe BARBIER l’EXPRESS; Alain MINC Chaîne TV Direct 8 ; le rédacteur en chef de BFM TV ; Nicolas CHARBONNEAU du PARISIEN ; le rédacteur en chef de RADIO CLASSIQUE : Alain DUHAMEL R.T.L. ; direction de de rédaction magazine LIRE ; Hélène Valeins de SUD-OUEST ; Hazé Maryse de FRANCE INTER ; Antoine PERRAUD de FRANCE CULTURE ; Philippe VIALET de FRANCE INFO ; la rédaction de V.S.D. ; Jérôme GARCIN du Nouvel OBS ; Jocelyne REMY du BIEN PUBLIC ; Étienne de MONTETY du FIF_GARO ; Francis KOCHERT du Républicain Lorrain ; Georges GUITTON de OUEST-FRANCE ; Bernard LEHUT de R.T.L. ; Jean-Michel BRETONNIER de la Voix du Nord ; Anne Brassié de RADIO FRANCE ; Michel VAGNER de l’EST REPUBLICAIN ; Jean-Charles REIX du MIDI LIBRE ; Emmanuel HECHT des ECHOS ; Aurélie SARROT de METRO ; Benoit GOUSSEAU de POLITIQUE MAGAZINE ; Eva BETTAN de FRANCE INTER ; Jean-Michel BLIER de FRANCE TELEVISION ; le directeur de NOTRE TEMPS ; Laurent MAZURIER FR3 TOULOUSE.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >A ce jour, aucun de ces journalistes ou patrons de presse n’ont eu la simple courtoisie d’accuser réception de ce livre... Peut-être que ce qu’il contient dérange un peu trop leurs petits commerces d’influences et leurs complaisances avec la gent politique...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’ai aussi adressé mon livre à certains organismes comme : les associations et ligues de défense des droits de l’homme ; Amnesty Internationnal ; les grandes loges maçonniques que l’on sait si proches du pouvoir ; à la fondation de Pierre Bergé ; à Mme Laurence PARISOT du MEDEF ; aux syndicats des enseignants ; au Bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris ; <span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">quelques milliers d’avocats sur toute la France</span> ; Me Thierry LEVY, Me Jean-Denis BREDIN ; M. Bernard ZIMMERN de l’Institut société civile IFRAP.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">À ce jour, ceux qui ont daigné accuser réception sont : Bernard ZIMMERN de l’IFRAP ; le Bâtonnier de l’ordre des avocats de la Cour de Paris, pour m’indiquer qu’il remettait mon ouvrage à la bibliothèque de l’Ordre à l’intention de ses confrères,. Ainsi que deux mails d’avocats de province pour me dire que ce que je décris dans mon livre concernant la justice est abominable, mais que c’est encore très loin de la réalité qu’ils vivent au quotidien, et tant ils estiment le système corrompu.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’ai adressé mon livre à diverses personnalités médiatiques comme : Robert Badinter Sénateur et avocat ; Philippe Bouvard ; Laurent RUQUIER ; Thierry ARDISON ; Patrick SÉBASTIEN ; Marc-Olivier FOGIEL ; Frédéric BEIGBEDER ; Luc BESSON EUROACORP ; Guillaume DURAND ; l’humoriste DIEUDONNÉ ; Claude ALLÈGRE ; Guy SORMAN.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >À ce jour, aucune réponse.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Enfin, j’ai adressé par mails au format pdf, mon livre à plus de 25.000 personnes, et j’ai reçu une petite dizaine de réponses de remerciement et d’encouragement...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Beaucoup de temps et d’énergie pour écrire ce livre. Beaucoup de temps et d’argent pour le faire imprimer, car bien évidemment il a été refusé par tous les éditeurs contactés (une trentaine environ), beaucoup de temps et d’argent pour le faire parvenir gracieusement à toutes ces personnes plus où moins sérieusement concernées par la défense des Droits de l’Homme et du Citoyen, pour résultat : une manifestation de politesse à minima dans le meilleur des cas, et dans le pire une indifférence désinvolte concernant pourtant l’un des plus précieux acquis d’une civilisation, et qui est loin d’être universellement répandu, je veux parler de la Justice sans laquelle il n’est pas de liberté possible...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pourtant, pourtant, il y a urgence à défendre ce précieux héritage. Nos gouvernants sont corrompus, la technostructure l’est encore plus. Les institutions européennes sont entre les mains des lobbies des multinationales de l’industrie et de la finance, qui n’en ont rien à foutre des Droits de l’Homme, ce serait même plutôt le contraire. Le tout devant s’inféoder à cette étrange nébuleuse, contraire à la démocratie, la liberté et la justice et qui se nomme le Nouvel Ordre Mondial, dont <span style="font-style: italic;">Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa</span> a déclaré qu’elle était inévitable...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le Nouvel Ordre Mondial est si peu adapté aux Droits de l’Homme et du Citoyen, que les pays qui sont en train d’en devenir leaders sont justement les pires dictatures de la planète, voilà qui devrait pourtant commencer à faire réfléchir même le plus croteux des bénéficiaires </span><span style="font-size:130%;">de la Liberté</span><span style="font-size:130%;"> par simple héritage...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Mais peut être que l’atrophie qu’engendre le petit confort bourgeois sur la morale civique, fait qu’il n’est probablement plus possible de faire sortir d’un certain somnambulisme, les victimes d’une addiction aux illusoires avantages de l’assistanat social (à crédit et à la charge des générations futures), en contrepartie d’un asservissement au système totalitaire...</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Auquel cas, pour ces gens-là, la flamme de la Liberté n’a plus aucun sens, pas plus que l'idée de JUSTICE !</span><br /><br /><br /></div><br /><br />-------------------------------------------------------------------------------------------------<br /></div>Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-35459784984169624212010-03-10T15:51:00.005+01:002010-03-10T16:05:02.604+01:00Les impostures républicaines.<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxKe7QBgzleDzGgpiYY8j3yNr7KCY3-4yqL7gMvm4DqHlImfSHs3Bfub3JHU6zmndQSEIm6T_Z19EdNHjHo3AqP-T6G1eQEwddzHbjA8eF5wfpfIabgr9oPxuuZwafgth2-pcwXbOT-9Y/s1600-h/Heuuuu.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 162px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxKe7QBgzleDzGgpiYY8j3yNr7KCY3-4yqL7gMvm4DqHlImfSHs3Bfub3JHU6zmndQSEIm6T_Z19EdNHjHo3AqP-T6G1eQEwddzHbjA8eF5wfpfIabgr9oPxuuZwafgth2-pcwXbOT-9Y/s320/Heuuuu.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5447018294010200690" border="0" /></a><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 51, 204);font-size:180%;" >La scandaleuse reconstitution des privilèges de la nouvelle aristocratie parlementaire.</span><br /></div><br /><div style="text-align: center; color: rgb(255, 255, 0);"><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 102, 0);font-size:130%;" >Faites passer à tout votre carnet d’adresses. Il faut que cela se sache ! Ou alors c'est que nous ne sommes que des veaux...<br /><br /></span></div><span style="font-size:130%;">Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417.120 euros, soit 60 mois x 6952 €.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La plupart des médias n’en parlent pas !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">À l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront à vie 20 % de ce traitement soient 1390 € par mois. Alors, faites des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachute" de nos députés.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'État ! L’information sur la nouvelle indemnité « chômage » des députés a été relevée par le Canard Enchaîné : le 7 février 2007. Puis reprise et</span><span style="font-size:130%;"> précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison).</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour, selon info sur site Assemblée nationale, de 5178 €, soit 6952 € bruts.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Chaque député non réélu coûte donc aux Français <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">417.180,00</span> euros sur 5 ans ! Sans parler de ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1 210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée par référence au traitement des fonctionnaires</span><span style="font-size:130%;"> occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie, ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "<span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction</span>". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Indemnité de base : 5 400, 32 €. Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">- Indemnité de fonction (25 % du total) : 1390, 58 €. - Soit brut mensuel 6 952,91 euros- Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel, diverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1153,08 €. - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 €. C. S. G. et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 €. Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 €.Soit nets mensuels 5177,66 euros.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Avant de quitter la présidence de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis ! Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans n’est tenu à aucun engagement, par exemple : justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle à l’ANPE, ou d’une activité justifiant cette « Aide Sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n’a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Si vous êtes scandalisé de cette corruption de la technostructure et refusez d’être pris pour un gueux taxable et corvéable à merci, diffusez au moins ce message. Sinon contentez-vous de payer ! Vous le valez bien !</span><br /></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Chaque citoyen à le devoir, dans la mesure de ses possibilités, de défendre les acquis que lui confère <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.</span> Participer au renforcement d'une indignation collective est un minimum en matière d'atteinte au principe d'égalité.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Article premier - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.</span></span><br /></div><br /><br /><span style="color: rgb(255, 255, 255);">.</span><br /><div style="text-align: center;"><br /></div>Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-64540112352322693542010-01-29T14:59:00.010+01:002010-01-29T16:00:12.159+01:00Un exemple de l'état de corruption de nos gouvernants.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKBNBiE3ulPyspOBhITIJHPsUHfF9KrmcivAig9b9uctWJdBr1ualuikhwdPfikx7iE4IlgWFfh8mf0VUIQm4yDezIew9BvK6c61WB45TlngGk3w3Lz-K5r4GiootZQZj1Ynv0NttGQ3o/s1600-h/6a00c225285da5604a00d41429255d685e-200pi.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 144px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKBNBiE3ulPyspOBhITIJHPsUHfF9KrmcivAig9b9uctWJdBr1ualuikhwdPfikx7iE4IlgWFfh8mf0VUIQm4yDezIew9BvK6c61WB45TlngGk3w3Lz-K5r4GiootZQZj1Ynv0NttGQ3o/s320/6a00c225285da5604a00d41429255d685e-200pi.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432163004527988290" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >L’ Ère de la Dictature SARKOZY.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">La loi du 6 Fructidor de l'an II de la République</span>, qui est toujours en vigueur et qui a créé le principe d'immutabilité du nom de famille, dispose :</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Art. 1er. <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);">Aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance: ceux qui les auraient quittés seront tenus de les reprendre</span></span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br />2. Il est également défendu d'ajouter aucun surnom à son nom propre, à moins qu'il n'ait servi jusqu'ici à distinguer les membres d'une même famille, sans rappeler les qualifications féodales et nobiliaires.</span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br />3. Ceux qui enfreindraient les dispositions des deux articles précédents seront condamnés à six mois d'emprisonnement et à une amende égale au quart de leur revenu. La récidive sera punie de la dégradation civique.</span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br />4. Il est expressément défendu à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille, les prénoms portés en l'acte de naissance, ou les surnoms maintenus par l'article 2, ni d'en exprimer d'autres dans les expéditions et extraits qu'ils délivreront à l'avenir.</span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255);">5. Les fonctionnaires qui contreviendraient aux dispositions de l'article précédent seront destitués, déclarés incapables d'exercer aucune fonction publique, et condamnés à une amende égale au quart de leur revenu.</span></span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">6. Tout citoyen pourra dénoncer les contraventions à la présente loi à l'officier de police dans les formes ordinaires.</span></span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br />7. Les accusés seront jugés pour la première fois par le tribunal de police correctionnel et, en cas de récidive, par le tribunal criminel du département.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette loi se complète par les articles 433-19 et 433-22 du Code Pénal :</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >433-19 : Est puni de six mois d'emprisonnement et de 7.500 € d'amende le fait, dans un acte public ou authentique ou dans un document administratif destiné à l'autorité publique et hors le cas où la règlementation en vigueur autorise à souscrire ces actes ou documents sous un état civil d'emprunt:</span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br />1° De prendre un nom ou un accessoire du nom autre que celui assigné par l'état civil</span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >2° De changer, altérer ou modifier le nom ou l'accessoire du nom assigné par l'état civil.</span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >433-22 : Les personnes physiques coupables de l'une des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:</span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" >1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l'article 131-26;</span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >2° L'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction à été commise;</span> <span style="font-style: italic;font-size:130%;" ><br />3° L'affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-35.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">À l'appui de cette règlementation, il apparaît sans équivoque possible, que le fait de modifier volontairement son nom, tel qu'il figure sur son acte de naissance, et d'utiliser ce nom modifié dans des documents officiels est une grave infraction, qui, conformément aux usages, annule la validité des documents avec les conséquences de droit qui en découlent pour leurs applications, et condamne le fraudeur à subir, conformément à l'article 433-2 du Code Pénal, : <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">L'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une fonction publique.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Notre présent "Président de la République" est reconnu par l'état civil sous le patronyme de : <span style="font-weight: bold;">SARKOZY/SARKÖZY de NAGY-BOCSA.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nom sous lequel il aurait dû être enregistré, sur tous les documents officiels, et comme candidat et comme Président selon les vérifications de conformité qu'aurait dû en faire le Conseil Constitutionnel en rapport de la Loi du 6 Fructidor et des Articles 433-19 et 433-22 du Code Pénal.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Comme les documents qui suivent en attestent, le candidat s'est identifié avec un patronyme juridiquement erroné, ce qui aurait dû avoir pour effet d'invalider sa candidature et son élection, si le Conseil Constitutionnel n'avait pas ici fait preuve non pas d'incompétence, tant la tromperie est évidente, mais de la plus totale corruption, ce qui rend complice de cette infraction l'ensemble de ces membres.</span><br /><br />-------------------------------------------------------------------------------------<br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Décision du 19 mars 2007 arrêtant la liste des candidats à l'élection présidentielle</span><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, </span><br /></div><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu les articles 6, 7 et 58 de la Constitution ;
Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel, notamment son article 30 ;
Vu l'article 3 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 modifiée relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel ;
Vu les articles du code électoral rendus applicables à l'élection du Président de la République, notamment les articles L. 2 à L. 7, L. 45, L.O. 127, L.O. 135-1, L. 199, L. 200 et L. 203 ;
Vu le décret n° 2001-213 du 8 mars 2001 modifié portant application de la loi du 6 novembre 1962 susvisée ;
Vu le décret n° 2007-227 du 21 février 2007 portant convocation des électeurs pour l'élection du Président de la République ;
Vu la décision du Conseil constitutionnel du 24 février 1981 d'après laquelle l'ordre d'établissement de la liste des candidats à l'élection du Président de la République est déterminé par voie de tirage au sort entre les noms des candidats ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Ayant examiné les formulaires de présentation qui lui ont été adressés à partir du 22 février 2007 et qui lui sont parvenus au plus tard le 16 mars 2007 à dix-huit heures, conformément à l'article 3 de la loi du 6 novembre 1962 et à l'article 2 du décret du 8 mars 2001 ;
Après s'être assuré de la régularité des candidatures et du consentement des candidats, avoir constaté le dépôt du pli scellé exigé pour leur déclaration de situation patrimoniale et avoir reçu leur engagement, en cas d'élection, de déposer une nouvelle déclaration, </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Décide :
Article premier.- La liste des candidats à l'élection du Président de la République, dont l'ordre a été établi par voie de tirage au sort, est arrêtée comme suit :
- Monsieur Olivier BESANCENOT ;
- Madame Marie-George BUFFET ;
- Monsieur Gérard SCHIVARDI ;
- Monsieur François BAYROU ;
- Monsieur José BOVÉ ;
- Madame Dominique VOYNET ;
- Monsieur Philippe de VILLIERS ;
- Madame Ségolène ROYAL ;
- Monsieur Frédéric NIHOUS ;
- Monsieur Jean-Marie LE PEN ;
- Madame Arlette LAGUILLER ;
- Monsieur Nicolas SARKOZY.
Article 2.- La présente décision sera publiée sans délai au Journal officiel et notifiée, par les soins du Gouvernement, aux représentants de l'Etat dans les départements, en Polynésie française, aux îles Wallis et Futuna, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux ambassadeurs et aux chefs de postes consulaires.
Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 19 mars 2007, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, MM. Guy CANIVET, Renaud DENOIX de SAINT MARC et Olivier DUTHEILLET de LAMOTHE, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Pierre JOXE et Jean-Louis PEZANT, Mme Dominique SCHNAPPER et M. Pierre STEINMETZ.</span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Journal officiel du 20 mars 2007, p. 5075 (@ 1) </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Recueil, p. 101</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">--------------------------------------------------------------</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Décision du 26 avril 2007 </span><br /></div><span style="font-size:130%;"> </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Liste des candidats habilités à se présenter au second tour </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >de l’élection du Président de la République </span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu les articles 6, 7 et 58 de la Constitution ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >loi organique sur le Conseil constitutionnel ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu l’article 3 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 modifiée </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >relative à l’élection du Président de la République au suffrage universel ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu le décret n° 2001-213 du 8 mars 2001 modifié portant </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >application de la loi du 6 novembre 1962 susvisée ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu le décret n° 2007-227 du 21 février 2007 portant convocation </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >des électeurs pour l’élection du Président de la République ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Vu la déclaration du Conseil constitutionnel en date du </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >25 avril 2007 faisant connaître les résultats du premier tour ; </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >1. Considérant que chacun des deux candidats habilités à se </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >présenter au second tour a porté à la connaissance du Conseil </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >constitutionnel qu’il maintenait sa candidature, </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >D É C I D E : </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Article premier.- Les deux candidats habilités à se présenter au second tour </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >de l’élection du Président de la République sont : </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Monsieur Nicolas SARKOZY et Madame Ségolène ROYAL. </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" > </span><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Article 2.- La présente décision sera publiée sans délai au Journal officiel et </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >notifiée, par les soins du Gouvernement, aux représentants de l’État dans </span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >les départements, en Polynésie française, aux îles Wallis et Futuna,</span><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux ambassadeurset aux chefs de postes consulaires. </span><br /><br />--------------------------------------------------------------------------<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzoj6sJlTzKGnh3jeZT3CHsmR3gepiz7usGy_8QpHDfmNhKZiCBiA6Vfmno3SxDU25mz5i_G2Q91FEBK3iAa_wZxG5F72CA0aCRLIginczS4Dvdn_Bi_aGFMxbZ9hxiR69Hvqu6sWhKOM/s1600-h/SARKO0001.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 365px; height: 513px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzoj6sJlTzKGnh3jeZT3CHsmR3gepiz7usGy_8QpHDfmNhKZiCBiA6Vfmno3SxDU25mz5i_G2Q91FEBK3iAa_wZxG5F72CA0aCRLIginczS4Dvdn_Bi_aGFMxbZ9hxiR69Hvqu6sWhKOM/s320/SARKO0001.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432162274057677442" border="0" /></a><br /><br />--------------------------------------------------------------------------<br /><span style="font-size:130%;"><br />Nous pouvons retrouver sur le blog de Mme Ségolène Royale, un long article dénonçant cette imposture et cette gravissime irrégularité Constitutionnelle, avec les éléments d'une plainte déposée par René G. HOFFER, Président de "la Polynésie française", en date du 7 mai 2007 :</span><br /><br /><a href="http://www.lachalouperassemble.com/article-6609324.html"><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Article sur le Blog de Ségolène Royale</span></a><br /><br /><a href="http://monde-magouilles.over-blog.com/article-plainte-pour-avoir-enfrunt-la-loi-du-06-fructidor-de-l-an-ii--43694741.html"><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Plainte de René G. HOFFER</span></a><br /><br /><span style="font-size:130%;">Dans l'état actuel des infractions objectivement constables au droit, et au droit constitutionnel, la personne qui occupe actuellement la fonction de la Présidence de la République n'est juridiquement pas légitime. L'ensemble des membres du Conseil Constitutionnel deviennent des délinquants notoires que la justice, si elle est en mesure de remplir sa mission de protection de nos libertés, devra tôt ou tard condamnée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La dictature qui a détournée le pouvoir de la souveraineté populaire par ce coup d'État administratif, avec la complicité d'une technostructure corrompue, est aussi illégitime que celle qui aurait pris le pouvoir par un coup d'État militaire. Ceci pour la simple et bonne raison qu'elle viole l'Article 3, de la <span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 51, 153);">Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789</span>, qui dispose :</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Et il n’émane pas expressément de cette souverainté qu’un candidat à la Présidence de la République puisse se dispenser de respecter les lois de celle-ci, et rester légitime ne serait-ce qu’en vertu de l’article 6 :</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également</span><span style="font-weight: bold;"> admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ne pas respecter le droit commun est un manque de vertu qui ne rend pas admissible à toutes dignités, places et emplois publics.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ainsi que l'Article 7 :</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" > Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis.</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Concerne l'auteur de la Violation de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, et ses complices.</span><br /></div><br /><br /><br />------------------------------------------------------------------------------------Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-7655651153973461272010-01-19T10:40:00.004+01:002010-01-19T11:09:58.229+01:00La Conscience citoyenne.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIwrpw79i-sQ7oieACEE8HuSnZ0R0QF0LBgvIA2dA40kJY8SAXrfnN2TbLyxGExrQtp1NleWsvFhf3CLNE82J5XDv_5cxIss4sMmSwasUXKuU0TMGo9_hPBFgQ4ZP0JNn0f4bSrisb2vs/s1600-h/Miss+Liberty.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIwrpw79i-sQ7oieACEE8HuSnZ0R0QF0LBgvIA2dA40kJY8SAXrfnN2TbLyxGExrQtp1NleWsvFhf3CLNE82J5XDv_5cxIss4sMmSwasUXKuU0TMGo9_hPBFgQ4ZP0JNn0f4bSrisb2vs/s320/Miss+Liberty.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5428386111546940722" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 0, 204);font-size:180%;" >Franchement, à quoi peut bien servir la vertu en politique ?</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Comme je constate que la Justice dans son acception vertueuse n’est pas de pratique aussi courante qu’il pourrait le paraître de prime abord au bon sens commun - ce manque de pratique menant rapidement à la confusion des esprits, aux amalgames réducteurs et stériles, et à la cohorte de lieux communs qui sert de viatique au plus grand nombre -, qu’il me soit permis de faire un résumé historique, terreau qui sert de ferment à cette noble idée de Justice.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La justice rendue par un pays n’est que la manifestation du plus petit dénominateur commun de la conscience collective des membres de la population qui compose ce dernier. Ainsi, au 18ème siècle, en France la justice était celle d’une aristocratie imbue de ses exorbitants privilèges et d’ailleurs totalement corrompue par ceux-ci (comme celle d’aujourd’hui). L’injustice rendue était celle d’une classe totalitaire asservissante, inhumaine et vicieuse dans l’âme. La fameuse justice de cour.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Certaines consciences individuelles, plus élevées que celles de cette volaille de cour, s’en sont indignées intellectuellement et spirituellement. Montesquieu, Rousseau, Voltaire, Mirabeau, Robespierre, Seyies et bien d’autres, ont courageusement manifesté une Morale nettement plus élevée que celle qui servait de base à l’ordre établi. Nous appelons encore cela le Siècle des lumières… Pour faire court, les conséquences de ces indignations spirituelles individuelles, qui ont fini par faire un puissant courant de pensée, mènent à la Déclaration des Doits de l’Homme et du Citoyen de 1789, rien de moins que l’équivalent du mètre étalon en matière de justice de liberté et d’humanisme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette Déclaration n’est pas une référence locale, non ! Mais, par son caractère universel et intemporel, elle est devenue une référence planétaire, celle qui sert de base à la Justice Européenne, à celle des Nations Unies ; celle qui sans aucune armée a fait s’effondrer le rideau de fer et de nombreuses dictatures ; celle qui met régulièrement en déroute le despotisme de tous poils ; celle qui sert d’espérance à tous les déshérités de la terre, et qui se lamentent d’ailleurs que les nantis de ces bienfaits que nous sommes soient si peu actifs pour en assurer la vitalité et la préservation.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cet héritage est devenu universel pour la simple et bonne raison que l’idée de Justice qu’il véhicule est beaucoup plus proche de la Justice Divine que toutes autres. C’est si vrai que la première chose qu’ont fait les parlementaires qui en sont à l’origine a été d’invoquer l’Être Suprême, comme il est spécifié dans le préambule de cette Déclaration.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous sommes donc en face d’une œuvre d’une incontestable portée mystique, philosophique, culturelle, sociale et politique, comme le démontre le puissant symbole qu’elle est devenue.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Aussi, comment admettre que dans le pays berceau de sa naissance, il puisse être porté atteinte à cette si précieuse Déclaration sans qu’une puissante indignation collective ne se manifeste .</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">C’est comme si un prêtre, un rabbin, un pasteur un imam, lors de la célébration du culte, se livrait à des rituels sataniques sans qu’aucun des fidèles présents ne s’élève pour crier au blasphème, dans le cadre d’une légitime indignation collective… Cela voudrait simplement dire que ces fidèles sont tout aussi corrompus que l’officiant dévoyé !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il convient, pour éviter les dérives d’une simplification réductrice, de ne pas confondre indignation spirituelle, d’avec l’indignation sensorielle, cette dernière a pour moteur l’aveuglement de l’émotion, alors que la première a celui du discernement et de la Connaissance d’une Conscience éveillée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’indignation spirituelle, celle d’une citoyenneté qui pratique l’exercice des vertus, est une élévation de conscience, l’autre rigoureusement le contraire.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Je vous invite donc à prendre ou reprendre conscience de cet inestimable héritage qu’est cette Déclaration Droits de l’homme et du Citoyen 1789, non pas pour vous endormir dessus, comme des héritiers ingrats, car n’ayant fait que peu d’effort pour recevoir cette richesse, mais comme des </span><span style="font-size:130%;">filles et</span><span style="font-size:130%;"> fils vigilants, volontaires et respectueux d’une œuvre plus qu’humaine, qui est l’expression la plus haute, jusqu’à ce jour, de la notion de Justice et de Liberté que l’humanité a été capable de produire.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous devons, chaque fois que l’occasion nous en est donnée, même si cela paraît insignifiant de prime abord, n’accepter aucune complaisance avec cette «justice», vice travesti en vertu, qui sous l’apparence grotesque du bien, n’est que l’expression d’un mal sournois et profond : l’asservissement des peuples.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour cela encore faut-il que chacun soit capable de faire l’effort d’en méditer et d’en approfondir les richesses, en accédant à un seuil minimum de connaissance et qui soit autre chose qu’une vague idée plus ou moins vague de son contenu, se limitant à la première phrase du l’article premier : <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits</span>, plus rien de la deuxième ni des 17 autres articles.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous sommes là, au cœur de ce qui fait la grandeur d’une civilisation, car l’exercice de la Justice, dans sa pratique difficile au quotidien, mais ô combien lumineuse par les richesses qu’elle apporte, fait appelle aux autres vertus cardinales. Il n’est pas possible d’avoir une notion élevée de la Justice, sans subordonner l’administration qui porte son nom à la Vertu qu’elle est.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Tout l’humanisme d’une Nation et d’une civilisation repose sur les principes de Justice que contient la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Ce n’est que de cette Justice que découle la véritable Liberté, et de rien d'autre !</span><br /></div><br /><span style="font-size:180%;">Pour lire mon dernier livre : <a href="http://sites.google.com/site/grandoeuvre/telechargements-gratuits/la-dictature-a-la-francaise"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(51, 51, 255);">La Dictature à</span> <span style="color: rgb(255, 0, 0);">la Française</span></span></a></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cliquez sur le titre.</span><br /><br />----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-83330879509101777122010-01-08T13:42:00.005+01:002010-01-08T14:08:48.698+01:00La Sublime hypothèse.<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 255, 51);font-size:180%;" ><br /></span><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqnXulTLqiNvUwd4Yb-pQ5iSnGoAUTz5zPJOMBauDkdbVrCqMnnRp20xiX2bYs9_WZ_SPoJMMlziw0T0EaO5RqqBH-YGX6sAsLv7ZR8cbUXfoRwW_W76oRNkkaZbDKWZMruwHzVNq6662U/s1600-h/img_1240847517483.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqnXulTLqiNvUwd4Yb-pQ5iSnGoAUTz5zPJOMBauDkdbVrCqMnnRp20xiX2bYs9_WZ_SPoJMMlziw0T0EaO5RqqBH-YGX6sAsLv7ZR8cbUXfoRwW_W76oRNkkaZbDKWZMruwHzVNq6662U/s320/img_1240847517483.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342735738228246754" border="0" /></a></div><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 255, 51);font-size:180%;" ><br />Ce qui est le plus universel s'impose toujours à ce qui l'est moins !</span><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Imaginons que les principes qui donnent à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, son statut d’inviolabilité grâce aux caractéristiques que lui confèrent les adjectifs de : <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Naturel, Inaliénable, Sacré et Imprescriptible,</span> soient enfin reconnus, respectés et strictement appliqués...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’ensemble des Droits contenus dans cette Déclaration deviendrait donc incontournables aux corps et aux individus qui exerceraient une autorité quelle qu’elle soit. Autorité qui ne pourrait être que l’émanation émanant expressément de la Nation, comme le stipule l’Article 3, de cette Déclaration :<br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.</span><br /></span><br /><span style="font-size:130%;">Une autorité qui tenterait de s’imposer sans avoir la légitimité de l’imprimatur de la souveraineté nationale, ne serait qu’imposture et usurpation.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il découle tout naturellement de l’application de ce principe qu’une loi pour être conforme à la Constitution qui se réclame officiellement de cette Déclaration, doit tenir sa légitimité de cette autorité souveraine expressément manifestée, et ici chaque mot prend un sens précis et rigoureux. Une loi venant d’un individu ou d’un groupe d’individus n’ayant pas expressément reçu de la souveraineté nationale l’autorité pour la faire, ne serait qu’une loi scélérate sans aucune légitimité juridique.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">De ce qui précède nous pouvons très naturellement déduire, que l’inviolabilité de la DDHC de 1789, ne permet pas à des lois extérieures à la souveraineté nationale d’avoir cours légal au sein de la Nation. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Considérant, comme le reconnaissent l’ensemble des responsables politiques d’aujourd’hui, que près de 75% des lois et règlements qui voient actuellement le jour, proviennent de l’Europe, corps qui n’a absolument pas reçu expressément autorité pour exercer en lieu et place des représentants ayant eux délégation de pouvoir de la souveraineté nationale, c’est lois ne sont donc pas conforme au pacte républicain et constitutionnel dont la clé de voute est la DDHC de 1789.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Si aucune loi sur le territoire national ne peut se permettre de porter atteinte à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, comme lui confèrent ses caractéristiques de : Naturelle, Sacrée, Inaliénable et Imprescriptible, alors aucune loi d’origine européenne ne peut s’appliquer sur le territoire national si elle viole l’inaliénabilité et l’imprescriptibilité de cette Déclaration.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ici, nous entrons dans une dimension sublime qui a échappée et qui échappe complètement à la conscience dévoyée et corrompue de nos dirigeants : celle qui veut que l’inviolabilité de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, condamne l’Europe à concevoir des lois qui soient compatibles avec cette Déclaration inaliénable par aucun corps ni aucun individu, puisque même la souveraineté nationale ne pourrait en disposer autrement.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Du microcosme au Macrocosme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Les lois européennes qui sont entérinées par une représentation nationale, comme une obligation qui s’imposerait, y compris au détriment de l’inviolabilité de la DDHC de 1789, n’est qu’une imposture découlant et de l’ignorance, et de l’irresponsabilité de ces représentants nationaux manifestant ainsi leur terrible incompétence. Ces représentants n’exercent plus une autorité qui émane expressément de la souveraineté nationale, mais d’une souveraineté étrangère à la Nation et en contradiction avec ses principes.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour qu’une loi européenne puisse être entérinée par la représentation nationale française, elle doit donc être compatible avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Il découle naturellement du respect absolu de ce principe, que cette Déclaration devient <span style="font-style: italic;">ipso facto</span>, et sans qu’il puisse en être changer une virgule, la Déclaration des Droits de l’Homme de l’Europe entière !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous retrouvons là, le caractère universel de cette sublime Déclaration, qui n’a aucun équivalent dans l’histoire. Ses propriétés que lui confèrent les adjectifs de : Naturel, Sacré, Inaliénable et Imprescriptible, de chacun de ces droits, font l’intemporalité et l’universalité de ses principes.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il serait temps que nos médiocres dirigeants, qui se gargarisent de l’Europe et de ses pseudos vertus, prennent conscience de la chance qu’ils ont de disposer de la plus puissante ontologie politique civilisatrice et qu’ils ont autant le DEVOIR que la RESPONSABILITÉ de promouvoir sur le plan européen, bien avant des constitutions de pacotilles, illisibles et inapplicables, car sans aucune âme humaniste et sans vertu libératrice.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La liberté et la libération des peuples européens reposent, dans leur essence la plus sublime, sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Seule l'amplitude de cette vision de l'histoire de l'humanité fait les responsables politique clairvoyants.</span><br /><br /><br /></div><br /><br /><br />------------------------------------------------------------------------------------------------------------------<br /></div>Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-13652370505801752332009-12-09T16:10:00.003+01:002009-12-09T16:26:21.374+01:00Une preuve accablante de corruption.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj75cwTGpBrafYahxVaNquRoNoYxfxMHHIbIRvf8P2tLeXo0eMpk1keI7qfHOk6h41cmsqj54YBQHGm0514d71ChuymQX58UkmyT0vJWklWLdMlzJuk6aMdo1crZEOGFJKw0UTvbwpJVDI/s1600-h/bombe.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 253px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj75cwTGpBrafYahxVaNquRoNoYxfxMHHIbIRvf8P2tLeXo0eMpk1keI7qfHOk6h41cmsqj54YBQHGm0514d71ChuymQX58UkmyT0vJWklWLdMlzJuk6aMdo1crZEOGFJKw0UTvbwpJVDI/s320/bombe.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413257889203145826" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br /></div><h3 style="color: rgb(51, 0, 51); text-align: center;"><span style="font-size:180%;">De quoi faire sauter mille fois la République.</span></h3><span style="font-size:130%;"><br />Avant la sortie du livre imprimé : La Dictature à la Française, je relève d’ores et déjà des réactions révélatrices de ceux qui ont eu la primeur de le lire au format numérique.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’état d’ignorance du corps social est tel que l’essentiel du contenu de ce livre, que j’ai pourtant voulu le plus accessible qu’il soit possible en rapport de l’importance et de la complexité du sujet, reste pratiquement ignoré. Les commentaires, dans l’immense majorité des cas extrêmement favorables et soulevant quelques indignations, ne se font que sur ce que je qualifierais : de l’écume des jours.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pourtant, il y a dans ce livre de quoi faire sauter plus de mille fois la République ou ce qu’elle est tristement devenue.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Prenons un petit exemple dans l’actualité récente - qui aurait dû faire bondir de révolte et d’indignation, toutes les consciences politiques ayant un minimum de sens moral, ce qui n’a pas été le cas -, je veux parler de la demande d’une commission d’enquête faite par les élus de la Nation (le peuple souverain) concernant l’utilisation d’une partie de la contribution publique par l’administration élyséenne pour payer des sondages pour une somme conséquente.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le Président de l’Assemblée nationale, aux ordres de l’exécutif, a déclaré que cette commission n’était pas possible, car elle ne correspondait pas aux règlements de l’Assemblée...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette violation caractérisée des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, et donc de la Constitution, n’a pas été relevée par beaucoup d’élus de la Nation, et encore moins par les journalistes politiques et les pseudo élites intellectuelles de ce pays.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pourtant, il est simplement aisé de constater que les articles 14 et 15, de la DDHC stipulent clairement :</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il découle de ces deux articles que :</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">1°) Tous citoyens, et à fortiori les représentants de la souveraineté nationale, sont légitimement fondés dans leur demande de compte à l’administration élyséenne. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">2°) Qu’il n’est nullement nécessaire d’avoir une quelconque autorisation préalable de qui que ce soit, ce droit de contrôle étant par définition claire et précise : naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, aucune loi, aucun règlement ne peut en limiter la pratique et l’usage.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le Président de l’Assemblée nationale et le palais de l’Élysée en s’opposant délibérément à l’application de la Constitution commettent une FORFAITURE, passible des tribunaux.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Mais les capacités d’indignation et de révolte sont si anesthésiées par l’état chronique de corruption, que ce qui serait passé aux yeux des Consciences ayant encore un sens moral comme une épouvantable injustice, est devenu une péripétie coutumière ordinaire.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque je dis que mon livre : <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">La Dictature à la Française,</span> contient de quoi faire sauter mille fois la République, ce n’est pas affirmation péremptoire grandiloquente, mais le simple constat d’une réalité amplement démontrée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La jeunesse, qui se désespère légitimement des épouvantables conditions que les gouvernements corrompus leur imposent pour une intégration sociale, devrait, plutôt que de se soumettre à ces conditions, les rejeter. D'une part, le jeu auquel on les invite à participer est d’avance totalement truqué, la dette colossale que ces gouvernements ont mise à leur charge, ne leur permettra pas de s’en sortir. Et d’autre part, pour participer efficacement à ce jeu d’intégration sociale il faut accepter de devenir aussi corrompu que les maîtres de ce jeu.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La jeunesse n’a rigoureusement rien à gagner ni à espérer de ces conditions déloyales que l’on tente de leur imposer. Elle aurait plus d’intérêt et d’avenir à s’emparer du contenu de ce livre pour s’opposer, dans le cadre parfaitement légitime du droit à la Résistance à l’Oppression, à toutes les lois scélérates qu’une technostructure en totale décomposition voudrait leur vendre comme principe d’une identité nationale de pacotille, alors qu’elle (la technostructure) se sait condamnée à périr sous le propre poids de ses corruptions, comme cela a été le cas le l’Union Soviétique.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque la propagande engage la jeunesse de ce pays dans un processus de collaboration, elle ne fait que tenter d’essayer de survivre coute que coute. Elle le fera sans vergogne, sachant que ce sera au détriment des générations montantes qu’elle asservira par l’accablant héritage de monstruosités et d’imbécilités totalitaires qu’elle leur lèguera.</span><br /></div><br /><br /><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-38308930113144551362009-12-08T14:23:00.004+01:002009-12-09T16:10:38.930+01:00La supercherie politique<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2y_NnCwe60koS-MTsB42j6OM56L9dfq3CvTmaPpc0Bwesbhw4U-a8-Ds1GA4jzYSERM6tiKaHpJ54IlRjo_Y7HmAiZvHnRLw7fpuyZ4vnZPHTiiz47skthyphenhyphen1BHNOY6nWUxu4qLo43wW0/s1600-h/Du+Chinois.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2y_NnCwe60koS-MTsB42j6OM56L9dfq3CvTmaPpc0Bwesbhw4U-a8-Ds1GA4jzYSERM6tiKaHpJ54IlRjo_Y7HmAiZvHnRLw7fpuyZ4vnZPHTiiz47skthyphenhyphen1BHNOY6nWUxu4qLo43wW0/s320/Du+Chinois.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5412862609274836450" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(0, 0, 102);"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" >La grande différence qu'il y a entre la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, et la CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX DE L'UNION EUROPÉENNE.</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">La première déclare des droits naturels, inaliénables, sacrés et IMPRESCRIPTIBLES, alors que la deuxième soumet son application aux aléas opportunistes des lois, l'humeur des États et l'interprétation vaseuse des sophistes de la langue de bois politique.</span><br /><span style="font-size:130%;"><br />La première est simple claire accessible, alors que la deuxième devient rapidement complexe, abstruse, alambiquée, contradictoire et donc inapplicable. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour un européen, cette charte devient vite du Chinois !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Petite démonstration, cliquez sur le titre ci-après</span> ;<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/k1eQFqr6BiVFQYQmC9"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" >La Dictature européenne en germe dans les textes fondamentaux.</span><br /></a></div><br /><br /><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-39148109393583585972009-06-02T16:43:00.002+02:002009-12-09T16:10:06.809+01:00La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS22OCVIVwQ_lIpEclMcJVnKvDDxtIvTURW_aT3VN_yhw2E_SdpROtA71GINRMV_rgc4PEpERtpa1l8cw8deFZqwBPIQ7SxEmfkkom5yVdHK3OpN3gsAyikhGP3TRwmorON8cb3V_dIdk/s1600-h/DDHC.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 239px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS22OCVIVwQ_lIpEclMcJVnKvDDxtIvTURW_aT3VN_yhw2E_SdpROtA71GINRMV_rgc4PEpERtpa1l8cw8deFZqwBPIQ7SxEmfkkom5yVdHK3OpN3gsAyikhGP3TRwmorON8cb3V_dIdk/s320/DDHC.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5316372665453403874" border="0" /></a><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);font-family:lucida grande;font-size:180%;" >Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen</span>.<br /><br /><p style="color: rgb(204, 0, 0);font-family:lucida grande;" align="justify"><span style="font-size:130%;">Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen. </span></p><p style="font-family: lucida grande; color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/pourquoi-une-declaration.html"><span style="font-size:100%;">Pour lire les commentaires du préambule, cliquez sur cette ligne.</span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article premier</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.<br /></span></p><p style="font-style: italic; color: rgb(51, 255, 255);font-family:lucida grande;" align="justify"><span style="font-size:100%;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/legalite-sans-vertu-est-toujours-une.html">Pour lire les commentaires de l'article premier, cliquez sur cette ligne.</a></span></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article II</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.<br /></span></p><p style="font-style: italic; color: rgb(51, 255, 255);font-family:lucida grande;" align="justify"><span style="font-size:100%;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/le-mepris-de-la-ddhc-par-la-justice.html"><span>Pour lire les commentaires de l'article II, cliquez sur cette ligne.</span></a></span></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article III</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-realite-du-coup-detat-permanent.html"><span style="font-size:100%;"><span><span>Pour lire les commentaires de l'article III, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article IV </b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/pas-de-liberte-sans-justice-selon-la.html"><span><span><span><span style="font-size:100%;"><span><span>Pour lire les commentaires de l'article IV, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article V</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-petite-flamme-de-la-ddhc-ne-doit-pas.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span style="font-size:100%;"><span><span>Pour lire les commentaires de l'article V, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article VI</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/les-privileges-qui-portent-atteinte-la.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span style="font-size:100%;"><span><span>Pour lire les commentaires de l'article VI, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article VII</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-justice-corrompue-est-une-atteinte.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span style="font-size:100%;"><span><span>Pour lire les commentaires de l'article VII, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article VIII</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/les-regles-qui-conferent-la-legitimite.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span style="font-size:100%;"><span><span>Pour lire les commentaires de l'article VIII, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article IX</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/le-plus-ignore-oublie-et-meprise-des.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article IX, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article X</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-theocratie-est-contraire-la-ddhc-de.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article X, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XI</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.</span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-liberte-dopinion-selon-la-ddhc-de.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article XI, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XII</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/un-monde-juridiquement-feroce-et.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article XII, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XIII</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-contribution-commune-sans-justice.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article XIII, cliquez sur cette 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<p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XIV</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/lorsque-limpot-est-linstrument-du.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article XIV, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XV</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/lorsque-limpot-est-linstrument-du.html">Pour lire les commentaires de l'article XV, cliquez sur cette ligne.</a></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XVI</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.<br /></span></p><p style="font-family: lucida grande; font-style: italic;" align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-separation-entre-lordre-et-le.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article XVI, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p> <p style="color: rgb(51, 0, 51);font-family:lucida grande;" align="center"><span style="font-size:130%;"><b>Article XVII</b></span></p> <span style="font-size:130%;"><b style="font-family: lucida grande;"> </b></span><p align="justify" style="font-family:lucida grande;"> <span style="font-size:130%;"><b> </b></span><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.</span></p><p align="justify"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/le-droit-de-propriete-est-bien-un-droit.html"><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span><span>Pour lire les commentaires de l'article XVII, cliquez sur cette ligne.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a></p><p style="font-weight: bold;" align="justify">-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------</p><p align="justify"><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ddhc.forum-actif.net/"><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:180%;" ><span style="font-family:georgia;">OUVERTURE DU FORUM DES VIGILANTS DE 1789.</span></span></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ddhc.forum-actif.net/"><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:180%;" ><span style="font-family:georgia;">Cliquez sur cette ligne</span></span></a></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" >.</span>Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-60765314980625518882009-06-02T16:41:00.000+02:002009-06-02T16:42:40.556+02:00Le bidonnage de la technostructure européenne<div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqnXulTLqiNvUwd4Yb-pQ5iSnGoAUTz5zPJOMBauDkdbVrCqMnnRp20xiX2bYs9_WZ_SPoJMMlziw0T0EaO5RqqBH-YGX6sAsLv7ZR8cbUXfoRwW_W76oRNkkaZbDKWZMruwHzVNq6662U/s1600-h/img_1240847517483.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqnXulTLqiNvUwd4Yb-pQ5iSnGoAUTz5zPJOMBauDkdbVrCqMnnRp20xiX2bYs9_WZ_SPoJMMlziw0T0EaO5RqqBH-YGX6sAsLv7ZR8cbUXfoRwW_W76oRNkkaZbDKWZMruwHzVNq6662U/s320/img_1240847517483.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342735738228246754" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 0, 0);">L'Europe des carambouilles, des tricheries et des supercheries.</span><br /></span></div><br /><span style="font-size: 130%;">Prenons le principe de la souveraineté nationale. Dans l’ancien régime, il était incarné par le Roi, et les individus qui peuplaient son royaume n’étaient rien d’autre que ses sujets... Expression tout aussi désobligeante qu’infiniment méprisante.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Pour la République des Droits de l’Homme, la souveraineté nationale est définie par l’Article 3, qui stipule :</span><br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-size: 130%;">Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Ce principe de souveraineté nationale est donc un DROIT, et qui plus est un DROIT naturel, INALIENABLE, sacré et imprescriptible. Ceci revient à dire qu’il n’y a pas ni de lois ni de circonstances susceptibles de porter directement ou indirectement, atteintes à ce DROIT. Sa nature imprescriptible fait que jamais les citoyens ne peuvent se trouver dépossédés de ce DROIT. La souveraineté nationale réside donc bien dans ce corps social dont chaque membre est co-indivisaire.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Cet article précise en outre, que nul corps (associations, organisations gouvernementales, partis politiques ; nul individu, du premier Vizir au dernier sbire), ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément...</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Ceci étant précisé, il découle naturellement que toute disposition qui viendrait à priver le corps social de sa légitime souveraineté nationale, serait par nature une violation de ce droit, naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Il découle donc que tout transfert de cette souveraineté nationale, au profit d’une autorité extérieure (étrangère à la nation) dont le corps (en l’occurrence le gouvernement) n’est en rien l’expression de la souveraineté populaire nationale, est par essence une imposture et, lorsqu’elle est orchestrée par les représentants du peuple n’ayant pas reçu EXPRESSEMENT mandat pour le faire, une forfaiture de la pire espèce.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Un droit issu de la DDHC de 1789, est non seulement imprescriptible et inaliénable, mais nul ne saurait en être privé, même avec son consentement, puisque ce n’est pas une loi, et que cela reviendrait à disposer des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles des générations à venir, sans leur consentement...</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Ce qui est naturel ne peut pas dépendre de lois politiques, sauf pour les dictatures.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Cornélienne comme situation, c’est pourtant celle dans laquelle nous met l’Europe actuelle avec ses traités illisibles pour n'importe quel individu normalement constitué. Ses règlements, lois, normes qu’elle impose en tant qu’autorité souveraine, à la France, alors même que cette autorité n’émane pas EXPRESSEMENT de la Nation, est donc une autorité fallacieuse.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Ici l’adverbe EXPRESSEMENT, prend tout son sens et sa vertu. Il signifie que la souveraineté nationale peut parfaitement déléguer son autorité pour tel ou tel sujet, mais qu’elle a la possibilité de revenir sur cette délégation à tout moment, la seule valide étant la dernière qui a été exprimée. Le corps social ne peut donc <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">jamais</span> être privé de sa souveraineté.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">La dernière expression plénière du corps social, en ce qui concerne le projet de constitution Européenne, a été de dire NON à cette constitution dans le cadre d’un référendum, qui est l’expression la plus directe de son autorité, je devrai dire la plus haute expression de cette autorité. Qu’aujourd’hui, par des maneouvres de politiciens corrompus qui ne sont même pas discutables, tant la ficelle est énorme, que l’on ait fait accepter un traité de Lisbonne, qui n’est que le projet de Constitution précédemment refusé par la souveraineté plénière de la Nation, par des représentants dévoyés n’ayant jamais été mandatés pour cela, il y a plus qu’une imposture, mais une véritable forfaiture et malversation politique. Avoir fait accepter ce traité par des médiocres députés et sénateurs ignorants, transgressant les limites de leurs mandats, usurpant de façon éhontée la souveraineté nationale, au profit de leurs petits intérêts cupides résultant de leurs privilèges, et d’une autorité apatride des puissances de la finance et des multinationales, cela relèverait de la Haute Cour de Justice, si cette dernière n’était pas entièrement inféodée aux gouvernements corrompus, et à son image.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Le traité de Lisbonne n’a donc pas été ratifié par la souveraineté nationale, puisque la dernière expression qui en émane expressément est le référendum qui a dit NON, au projet de cette Constitution et donc à ce traité qui n’en est que la fausse barbe.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">Un autre problème découle de cet Article 3, de la DDHC, c’est celui qui veut que les lois Européenne s’imposent aux lois nationales. Si aucune autorité ne peut s’exercer sur le territoire français, qui n’émane EXPRESSEMENT du corps social, de la Nation seul détentrice de la souveraineté nationale, principe naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, alors aucune autorité ne peut se prétendre supérieure à celle de la souveraineté nationale. Ce principe ne souffre d’aucune exception, les lois qui en disposent autrement sont donc naturellement caduques, car contraire à la Constitution, et aux Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.</span><br /><br /><span style="font-size: 130%;">L’Europe telle qu’elle est actuellement est une imposture politique, juridique et une dictature administrative, comme savent si habilement en constituer les technostructures corrompues. Ses dictats ne s’imposent pas aux membres du corps social, et ces derniers ont toujours la faculté de considérer que ces lois européennes ne sont que des oppressions, auxquels la DDHC de 1789 permet de façon parfaitement légale de s’y opposer par ce droit défini par l’Article 2 :</span><br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-size: 130%;">Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la <span style="font-size: 180%;"><span style="font-weight: bold;">résistance à l'oppression.</span></span></span><span style="font-size: 180%;"> </span></div><br /><br /><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-85249849895076370992009-05-07T15:32:00.003+02:002009-05-08T13:26:49.110+02:00Flagrant délit de violation de la DDHC par le CSM<p><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBFIADHKLbydqSLZfQinC0QlcRaxVgwmN6vxfBZ0Hy0jQEk0IEPN5zZ-g0D0ZARKYJwrnseeW-yvAMv2n_gdxd6mhE04wEEZvCji2wubDwNXyKfuF0wsHbPSsp1jovbzvMc4crX1jxDsy5/s1600-h/Clown+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 312px; height: 274px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBFIADHKLbydqSLZfQinC0QlcRaxVgwmN6vxfBZ0Hy0jQEk0IEPN5zZ-g0D0ZARKYJwrnseeW-yvAMv2n_gdxd6mhE04wEEZvCji2wubDwNXyKfuF0wsHbPSsp1jovbzvMc4crX1jxDsy5/s320/Clown+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333001782230376466" border="0" /></a><br /><br /><br /></p><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 0, 0);font-size:180%;" >La violation du droit commun (<span style="font-size:100%;"> <span style="font-style: italic;font-size:100%;" >Art 6, de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789</span></span>) par le Conseil Supérieur de la Magistrature.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La décision du CSM, concernant le petit juge de l’affaire d’Outreau, démontre l’état pitoyable de la corruption de la magistrature et du système politique actuel.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Un épicier qui n'affiche pas les prix de ses produits est pénalement responsable, et encoure une lourde peine même lorsque cette négligence vient de son ou ses employés.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Un magistrat qui bafoue les droits constitutionnels, les droits de l'Homme, réputés naturels, inaliénables, imprescriptibles et sacrés, comme l’a fait de façon indiscutable le juge Fabrice Burgaud en ne respectant pas scrupuleusement la Présomption d’innocence, est responsable d’une part, de la violation de son serment de magistrat et d’autre part, coupable d’avoir sollicité, expédié, exécuté et fait exécuter des ordres arbitraires découlant de ces violations manifestes.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Arbitraire qui, toujours selon la DDHC, doit obligatoirement être puni !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ce juge qui est directement responsable, par ses pratiques déloyales, d'un fiasco judiciaire ayant détruit des vies sociales, professionnelles, et même provoquer la mort d'une de ses victimes - en plus d’un coût financier considérable qu’il fait entièrement porter sur les épaules des contribuables, ces autres victimes innocentes de ses forfaits -, ne recueille comme peine que d'être sermonné, presqu'affectueusement par ses pères manifestement complices, comme on le ferait pour un enfant en bas âge, sans autre mise en cause de sa responsabilité civile et pénale.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ce juge qui avec une arrogance insolente n’a jamais voulu reconnaître la moindre faute, dont de nombreuses ont été révélées lors de sa comparution publique devant la commission parlementaire, - c’est dire son niveau de vanité, d’aveuglement et de corruption -, n’est donc pas soumis au sacro-saint principe du droit commun qui veut que le responsable d’un préjudice doit en assumer réparation, en plus de subir une condamnation... Cette violation de ce droit commun est aussi une violation des Droits de l’homme : article 6.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette ignoble décision du CSM démontre en outre qu’il y a reconstitution des privilèges si contraire à l’application même de ces droits de l’homme... Que fait Rama Yade soi-disant responsable des droits de l’homme ? Que font nos parlementaires qui ont pourtant pour devoir de défendre les droits de l’homme (article 2), et donc de manifester, au minimum, une forte indignation publique devant une telle forfaiture violant la Constitution ? Que font le garde des Sceaux, le chef du gouvernement, le premier magistrat de ce pays qu’est le Président de la République ? Que font les journalistes devant une telle provocation insolente de la caste des dirigeants ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Circulez-y a rien à voir, aurait dit Coluche... La parodie de « justice » vient de faire son numéro de drag queen, de vice travesti en apparence de vertu et avec les déguisements somptueux autant que ridicule des robes des magistrats du CSM...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Dormez tranquille braves gens, la force obscure est au pouvoir. On finira même par vous faire oublier cette imposture de dictature bananière en focalisant, avec le concours des journalistes, l’attention du plus grand nombre sur une actualité dérisoire, mais tapageuse en diable.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous avons, par cette caricature grotesque de justice dans l’affaire Outreau, jusqu’à la décision du CSM, l’image flagrante de la corruption généralisée de l’ensemble des élites de la Nation. Tous ces intellectuels si prompts à parader devant les micros et caméras, pour nous vendre leurs salades insignifiantes, leurs causes bidon, et la fausse monnaie de leur morale politiquement correcte, sont d’un silence de plomb... Auraient-ils à ce point peur de déplaire en cour ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La défense des Droits de l’Homme et du Citoyen ne passe plus par eux, mais uniquement par le peuple, enfin ces membres du corps social pas encore complètement atrophiés par le venin de la propagande et de la paresse intellectuelle, politique et citoyenne.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La décision du CSM implique au moins une chose d’utile, dont chaque citoyen de ce pays doit s’emparer fermement et qui est, toujours selon le respect du droit commun, que si un juge coupable des malversations issues d’une conscience professionnelle corrompue, n’est condamnable qu’à un simple blâme, chaque justiciable se trouve parfaitement légitimer, en cas d’infraction pénale, à exiger l’alignement des peines sur l’exemple fourni par la plus haute autorité qu’est ce Conseil Supérieure de la Magistrature... La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, en abolissant les privilèges et en instaurant le droit commun comme un droit naturel inaliénable, sacré et IMPRESCRIPTIBLE, interdit les anciens jugements de cour qui, comme l’avait si bien relevé Lafontaine, selon que vous étiez puissant ou misérable ces jugements de cour vous faisaient blanc où noir.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Puisque les juges s’accordent le droit de n’avoir qu’un simple blâme, lorsqu’ils commettent, dans l’exercice de leur fonction, des catastrophes aussi considérables que celle de l’affaire d’Outreau, le citoyen à donc le droit de n’avoir qu’un simple blâme pour des responsabilités ayant entrainés des préjudices similaires ou inférieurs.</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;font-size:130%;" >Ce n’est plus un souhait ou une requête de bienveillance, mais un DROIT !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Tant que le juge Patrice Burgaud ne sera pas condamné, conformément à la loi, aux dispositions de la DDHC, pour ses infractions caractérisées et maintenant indiscutables, personne dans ce pays ne doit pouvoir l’être, si les avocats décident de faire un tant soit peu le boulot, ce qui serait une première...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">N’avez-vous pas remarqué l’étrange et pesant silence des associations qui se prétendent défenderesses des Droits de l’Homme ?...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Après le sang contaminé qui nous a valu le principe de responsable, mais pas coupable. Ou encore coupable, mais exempter de sanction pour non-respect de la présomption d’innocence (jugement rendu par la folklorique haute cour de justice), nous avons maintenant coupable, mais juste blâmable, le préjudice devant être réparé par les contribuables...</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic;font-size:130%;" >Au fait, savez-vous qui rémunère les avocats de Fabrice Burgaud ?...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Qu’il est doux d’être fonctionnaire dans une technostructure si bellement corrompue...<br /><br /><br /><br /><br /><br />.<br /></span>Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-82430912896047464692009-03-24T09:01:00.004+01:002009-03-24T09:50:11.684+01:00Le droit de propriété est bien un droit de l'homme.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL17tlCEgc9Ri2qXLkKIr8LSxyR7ckj4s2WGaMLedTCWnAtl6MVljjUdE5nlIiDKny485epcL27SxyOHXMggzp4_zdZa4lTEgnuB5BZ4VGeVu89MhmK4QShf7lB6orlSZ8pPNv58x1luo/s1600-h/Gaulois+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 252px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL17tlCEgc9Ri2qXLkKIr8LSxyR7ckj4s2WGaMLedTCWnAtl6MVljjUdE5nlIiDKny485epcL27SxyOHXMggzp4_zdZa4lTEgnuB5BZ4VGeVu89MhmK4QShf7lB6orlSZ8pPNv58x1luo/s320/Gaulois+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5297026857482488290" border="0" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center; font-weight: bold; color: rgb(51, 0, 0);"><span style="font-size:180%;">La propriété est un droit inviolable.<br /></span></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 17 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Tout comme pour le droit à la sûreté, j’avais lors de l’article 2, indiqué que je reviendrai sur ce droit naturel et imprescriptible qu’est la propriété, le contenu de cet article 17, m’en fournit l’occasion.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque j’ai lu pour la première fois cet article 17, la première réflexion qui m’est venue à l’esprit a été de me demander comment les esprits illustres qui avaient été capables de produire cette admirable Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, inspirée par la Divine Providence dans ce qu’elle a de plus spirituel, comment avaient-ils pu s’égarer dans un matérialisme infiniment réducteur venant clore par une note grotesque une oeuvre si lumineuse...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La propriété (l’appropriation sous toutes ses formes), expression de ce que la nature humaine a de plus cupide, sordide, vorace et égoïste, ne pouvait pas, me semblait-il, pouvoir prétendre au mérite nécessairement vertueux, d’un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Le sens même d’appropriation de quoi que ce soit par un individu à la durée de vie souvent infiniment plus éphémère que ce qu’il envisage de s’approprier, me paraissait relever de la plus grossière incongruité. Notre temps de passage sur cette terre étant biologiquement limité, il m’était de prime abord difficile de croire que nous sommes autre chose que les usufruitiers d’une propriété revenant de plein droit à la Nature et l’ordre souverain des choses. À la rigueur, je concevais aisément que cette notion de propriété devait être plus en rapport avec ce principe collectif connu sous le vocable d’État ou de Nation, dont la continuité historique s’étend sur des siècles ou des millénaires, qu’avec nos malheureux 70 à 100 d’âge que peut espérer un individu dans la plénitude de ses capacités physiques et intellectuelles. Ce qui symbolise cet État ou cette Nation pouvait donc naturellement, comme l’avait fait Louis XIV, dire l’État c’est moi ! Et tous les biens de mes sujets appartiennent au roi, non pas la personne physique, mais la personne morale que symbolise cette distinction.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Je ne doutais pas que les esprits brillants et inspirés qui se trouvaient réunis au sein de la Constituante, avaient dû s’interroger sur cette très discutable notion de droit de propriété. Et comme le rapporte Alexis Bertrand, dans son livre : <span style="font-style: italic;">La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789</span>, - livre qui a été pour moi une source d’informations et d’inspiration -, de nombreux débats eurent lieu sur ce sujet si délicat et controversé. L’extrait qui suit me semble parfaitement résumer et le problème et la résolution élégante de celui-ci :</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Qui soutiendrait que c’est la Révolution qui a fondé parmi nous le droit de propriété serait certainement accusé de paradoxe. Pourtant, rien n’est plus vrai, bien qu’on nous assure que le droit de propriété a reçu en 1789 “un coup terrible”, et que s’il y a survécu jusqu’ici, s’il est parvenu à s’en relever, c’est uniquement parce que, “en dépit des sophistes, la loi divine et l’enseignement de l’Église n’ont pas perdu tout leur empire sur les âmes”. Louis XIV avait si bien pressuré ses sujets qu’il eut un jour des remords et, pour rassurer sa conscience, consulta son clergé et ses jurisconsultes. Tous les biens de ses sujets appartiennent au roi : telle fut la réponse ; et Louis XIV ne l’oublia jamais, car il légua cette précieuse consultation à son fils dans son testament. De cette doctrine résulte que tout ce que le roi laisse à ses sujets est un don et une grâce. C’était du reste la tradition des pères de l’Église et leur constante théorie de la propriété : “Hors le droit des empereurs, dit saint Augustin, personne ne peut dire : “cette maison est à moi.” Et Bossuet, le dernier des pères de l’Église, dans sa Politique tirée de l’Écriture sainte : “ Ôtez le gouvernement, la terre et tous ses biens sont aussi communs entre les hommes que l’air et la lumière. Selon le droit primitif de la nature, nul n’a de droit particulier sur quoi que ce soit, et tout est en proie à tous... Du gouvernement est né le droit de propriété, et en général tout doit venir de l’autorité publique.</span>"<br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Selon le législateur de 1789, au contraire, le gouvernement consacre, garantit la propriété, mais ne la crée pas : elle lui est antérieure et résulte immédiatement de la liberté et du travail. Voilà pourquoi les vilains ne sont plus taillables et corvéables à merci. Il ne faut pas dire simplement que la Révolution a créé la petite propriété, mais qu’elle a donné pour la première fois sa véritable base au droit de propriété.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Sieyes (homme d’Église et homme politique 1748 - 1836), me semble le théoricien orthodoxe de la doctrine de la Constituante sur la propriété. Il établit d’abord que l’état social favorise et augmente la liberté, puisqu’il assure et étend l’usage de tous nos droits naturels. Mais la liberté ne doit pas être refoulée dans le for intérieur : il faut qu’elle agisse, s’exerce, se déploie. Il faut donc qu’elle ait un instrument ; la première propriété de tout homme, c’est sa personne, son corps, ses actions, son travail ; sans le travail, nos facultés resteraient comme ensevelies, et la liberté serait vaine et paralysée. Or, le travail suppose des outils, et nos premiers outils sont nos organes ; il suppose en outre une matière extérieure que nous transformons et que nous tournons à notre usage. Primitivement, ni l’air ni l’eau n’appartiennent à personne : mais dès que nous respirons et que nous buvons, l’air et l’eau deviennent notre substance ou notre propriété, puisqu’ils nous sont assimilés. Semblablement, le bloc de marbre enfoui dans la carrière n’appartient à personne ; mais que je l’amène à la lumière, que je le taille, que je le transforme en Vénus ou en Hercule, le voilà mien, non par le seul droit de premier occupant, mais parce qu’il est la réalisation extérieure de mes facultés, l’oeuvre de ma volonté, et qu’il porte l’empreinte de ma personnalité. Voilà un droit antérieur et supérieur à celui des empereurs et des rois.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La propriété n’est donc pas l’appropriation d’une chose commune, mais le droit que possède celui qui par son génie, son travail, son talent, ses capacités et/ou ses vertus, a fait d’une chose commune, une chose possédant ses propriétés. L’artiste ou l’artisan est dans son oeuvre, il est donc naturel que cette oeuvre soit sa propriété et qu'il puisse en disposer comme il l'entend et selon sa liberté.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il découle de cette remarquable définition de la propriété qu’en ont fait nos pères fondateurs de la citoyenneté, qu’il faille, pour pratiquer son droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible à la propriété, que le propriétaire soit directement ou indirectement impliqué dans ce qu’il revendique. La propriété issue d’un privilège, qui par essence ne repose sur aucune expression du génie, du travail, du talent, de capacités particulières et/ou de vertus, ne saurait être légitime. Non seulement cette propriété n’est pas légitime, mais elle caractérise une injustice flagrante. À l’aune de ces précisions, il ressort que la plus grande et la plus criante injustice en matière de propriété est probablement celle que peu de personnes soupçonnent véritablement comme telle, je veux parler de : l’Héritage !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Devenir propriétaire d’un bien, quel qu’il soit, par héritage ne requiert aucun génie, travail, talent, capacité et/ou vertus, mais résulte du hasard de la naissance et de la perpétuation des privilèges de castes. Peut-être que c’est pour cette raison que les héritages sont source de tant de conflits, et le terreau si fertile de la cupidité, de la médiocrité et de ce que la nature humaine a de plus vicieuse et de plus sordide. À l’époque où l’allongement de la vie a connu une extension considérable, la transmission par héritage devient d’ailleurs de plus en plus grotesque, puisque dans l’exemple de la disparition de parents quasi centenaires, le ou les héritiers sont souvent des retraités ayant une vie de travail derrière eux, et donc guère besoin de cet héritage pour leurs propres nécessités, ni même bien souvent les capacités physiques d'en faire le meilleur usage... Bien souvent cet héritage, qui arrivera en état de délabrement avancé, toujours pour cause d’allongement de la durée de vie et de la baisse des revenus des retraités, tombera dans une indivision si propice au déchirement des familles et à la dilapidation rapide des biens à de vils conditions. À croire que la Justice Providentielle s’évertue à rendre l’héritage conflictuel en exacerbant les mauvais penchants d’une nature humaine si prompte à donner l’illusion du contraire...</span> <span style="font-size:130%;">Ceci me fait penser à ce verset du Corpus Hermeticum lorsque Pymandre dit à Hermès Trismégiste :</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Je me tiens loin des insensés, des vicieux, des pervers, des envieux, des cupides, des meurtriers et des impies; je les livre au démon vengeur qui les fustige avec l’aiguillon du feu, ce qui excite leurs sens et les arme ainsi davantage pour les actions impies en sorte d’aggraver encore leur châtiment. Aussi la convoitise de ces hommes cherche-t-elle sans cesse un plus grand assouvissement et les rend-elle furieux dans les ténèbres sans que rien ne puisse les rassasier ; c’est en cela que réside leur torture et c'est cela qui augmente toujours plus la flamme qui les roussit.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La propriété, comme l'ont défini nos pères de cette DDHC, est un don de la Divine Providence, un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, il est en plus ajouté à ces qualificatifs dans cet article 17, qu’elle est inviolable... Que pour en être privé, il faut la nécessité publique légalement constatée, et à la condition qu’une juste et préalable indemnité soit accordée au propriétaire. Je n’épiloguerai pas sur ce sujet si sensible, mais la justice là encore, montre le visage de sa corruption, car il est maintenant de notoriété publique que lorsqu’il y a éviction d’un propriétaire, pour soi-disant cause d’utilité publique pas toujours légalement constatée, il n’y a jamais de juste et préalable indemnité, les gouvernements corrompus ayant instaurés en ce domaine, comme dans tellement d’autres, le règne de l’arbitraire le plus absolu en totale complicité avec cette justice ne disposant d’aucune séparation de pouvoirs. La juste et préalable indemnité suppose à tout le moins le respect du principe d’équité qui veut qu’avec cette indemnité le propriétaire évincé puisse retrouver à acquérir sur le marché un bien au moins comparable à celui dont il a été privé, ce qui n’est jamais le cas, tant s’en faut. Le non-respect de cet article 17, dans ces dispositions d’indemnisation préalable, est donc un viol de ce droit de propriété, et une forfaiture tant de la justice que des gouvernements corrompus.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Que dire de ces propriétaires privés de leurs biens parce qu’ils sont obligés de le vendre pour acquitter un impôt sur le patrimoine, ce dernier qui en a déjà supporté tant, avant que de pouvoir être constitué... Une sorte de paradoxe imbécile qui reviendrait à priver quelqu’un de ses droits naturels, inaliénables, sacrés imprescriptibles et inviolables, au nom même d’un de ces droits...</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">S'il est fréquent que les lois scélérates donnent, par ses contradictions et incohérences, le sentiment d'un serpent qui se mord la queue, ce n'est jamais le cas de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, ce qui démontre, en plus de son intemporalité, sa supériorité manifeste et sur ces lois scélérates, et sur les législateurs corrompus.</span><br /></div><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/droits-de-lhomme-et-du-citoyen-de-1789.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/droits-de-lhomme-et-du-citoyen-de-1789.html"><br /></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-separation-entre-lordre-et-le.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/de-lignorance-la-tyranie.html"><br /></a></div><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-55913436482750137242009-03-23T10:13:00.004+01:002009-03-24T09:33:22.041+01:00La séparation entre l’ordre et le désordre selon la DDHC.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_U3kNK5OVuA3lzyRHqpgryVu-puOXdFd1bCvsiShSI2LIzwy5v-JClcZhSfVMzUEeMfVNtKXsa8d4WJQGVMbe6RLKdKl6XgZP5p1Mf9iXzKgpSLw-gxGnwvc-0JkT6QrgO6EEV0BmHVo/s1600-h/Gaulois+8.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 233px; height: 261px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_U3kNK5OVuA3lzyRHqpgryVu-puOXdFd1bCvsiShSI2LIzwy5v-JClcZhSfVMzUEeMfVNtKXsa8d4WJQGVMbe6RLKdKl6XgZP5p1Mf9iXzKgpSLw-gxGnwvc-0JkT6QrgO6EEV0BmHVo/s320/Gaulois+8.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5300385510636917282" border="0" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 0, 204);font-size:180%;" >Il y a violation caractérisée des Droits de l'Homme et du Citoyen, lorsque la séparation des pouvoirs n'est qu'une duplicité</span>.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;"> Article 16 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Après les observations qui précèdent cet article 16, il est maintenant clairement démontré que les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme ne sont plus ou pas garantis par le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Voilà qui donne peu de corps à notre Constitution, sauf pour les ignorants, et les privilégiés de la technostructure qui se dissimulent derrière des apparences trompeuses.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cet article aborde aussi un autre aspect de validation d’une Constitution qui est celui hautement déterminant de la séparation des pouvoirs. Une Constitution n’est valide que si elle repose sur une séparation effective des pouvoirs. Cette séparation des pouvoirs se traduit par la séparation claire et sans équivoque d’abord du législatif de l’exécutif. Les commentaires des articles 14 et 15, ont démontré qu’il n’en était rien. Ensuite que ces deux pouvoirs soient également séparés du judiciaire, et là, non seulement nous entrons dans la tartuferie habituelle de nos gouvernements corrompus, mais ils y ajoutent la pantalonnade d’oser affirmer, avec une langue de bois qui fait l’admiration des plus éminentes dictatures, que la séparation des pouvoirs est une réalité incontestable, alors qu’elle ne repose que sur des faux-semblant et des hypocrisies manifestes...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’avocat et homme politique Joseph Mounier, parlementaire de cette Constituante, résume fort bien, dans : “<span style="font-style: italic;">Considérations sur les gouvernements</span>”, cette notion de séparation des pouvoirs dont la théorie est attribuée à Montesquieu :</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">“<span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);">Pour empêcher la tyrannie, il est absolument indispensable de ne pas confondre avec le pouvoir de faire les lois celui qui doit les faire exécuter ; si leur exécution était confiée à ceux qui les établissent, ils ne se considéreraient jamais comme engagés par les lois antérieures... C’est une vérité incontestable, que la réunion des pouvoirs détruit entièrement l’autorité des lois et forme le despotisme</span>.”</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous avons vu que le législatif n’était plus maître de faire les lois, que ce droit lui a été depuis longtemps confisqué par l’exécutif. Non seulement il n’a plus le pouvoir de faire des lois, mais il n’a plus le pouvoir d’en contrôler l’application et d’en demander compte à tout agent public et à son administration. S’il fallait une démonstration flagrante de l’absence de séparation des pouvoirs dans ce pays, le simple constat qui précède suffit à lui donner corps. L’exécutif en supprimant volontairement cette séparation des pouvoirs entre le gouvernement et le parlement, viole l’une des bases essentielles de la démocratie et des libertés publiques, et il contrevient à une des dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui donne la pleine validité à la Constitution dont ce gouvernement se réclame. Cette forfaiture, car s’en est une caractérisée, prive donc le gouvernement corrompu de toute légitimité. Il ne se maintient au pouvoir que par l’utilisation abusive de la force publique, notamment en la détournant à son unique profit et en pratiquant la violence et l’oppression. Le non-respect de ce seul article 16, légitime l’usage de ce droit défini article 2, qui est celui que possède tout citoyen de pouvoir résister à l’oppression qu’exerce cette forfaiture.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La séparation des pouvoirs n’est pas plus effective entre l’exécutif et le judiciaire, comme j’ai déjà eu l’occasion de le démontrer sans équivoque possible, à plusieurs reprises. Non cette séparation n’existe pas, et compte tenu de l’état actuel de corruption de la technostructure, je dirais que c’est encore un moindre mal. Je m’explique.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nos magistrats s’ils étaient livrés à la plénitude de leur pouvoir, compte tenu de ce privilège, indument octroyé, de dispense du droit commun, comme l’impose sans restriction ni réserve l’article 6, de la DDHC de 1789, deviendraient assurément et rapidement les pires despotes que la terre n’ait jamais portés. L’exercice d’un pouvoir quel qu’il soit, implique que celui qui en assume la charge soit totalement responsable des conséquences de ses actes dans l’exercice de cette mission. L’irresponsabilité politique, civile et pénale que se sont octroyés les membres de la technostructure, fait qu’il n’y a pas plus à attendre d’éthique, de rectitude et de moralité de ces magistrats, que ne sont capables d’en manifester l’ensemble des agents publics de n’importe quelle administration. L’Histoire, sur une longue période parfois très tourmentée, démontre où mène l’irresponsabilité civile et pénale de ces serviteurs de l’utilité commune, que ce soit sous l’ancien régime, celui du système communiste, ou celui du fascisme. Ce ne sont pas les fonctionnaires qui font rempart à la tyrannie et au despotisme, </span><span style="font-size:130%;">au contraire </span><span style="font-size:130%;">ils sont toujours les forces complices indispensables à leur avènement et à leur maintien illégitime au pouvoir. Si chaque agent public savait, quel que soit son rang dans la hiérarchie administrative, qu’en sollicitant, expédiant, exécutant ou faisant exécuter des ordres arbitraires, qu’il engage sa responsabilité civile et pénale, que cette responsabilité, par la nature même des droits de l’homme qu’il viendrait à violer délibérément, est imprescriptible, il y a fort à parier que ces agents publics ne pourraient plus servir de cohortes serviles et zélées à un gouvernement corrompu, mais qu’ils deviendraient, par leur élévation de conscience et de moralité publique, les plus sérieux protecteurs des libertés et de ses droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nos magistrats ne sont que des agents publics d’une administration qui s’appelle pompeusement ministère de la Justice. Leur comportement actuel et passé, démontre qu’ils ont été les actifs fossoyeurs des libertés (notamment pendant le gouvernement de Vichy), et les agents tout aussi serviles des gouvernements corrompus qui n’ont eu de cesse que de vider de son contenu l</span><span style="font-size:130%;">a DDHC</span><span style="font-size:130%;">, par les multiples manoeuvres précédemment évoquées. Ce crime, car cela en est un avéré, est celui qui plonge durablement une nation dans les ténèbres de la corruption et les malheurs publics ; l’absence de prescription, telle que le prévoit cette Déclaration, fait qu’il faudra tôt ou tard qu’ils soient PUNIS. D'ores et déjà, il convient de mettre en garde ceux qui, en connaissance de cause, poursuivraient ce type de délit en entretenant une collaboration avec une technostructure indigne, en sollicitant, expédiant, exécutant ou faisant exécuter des ordres arbitraires, qu’ils soient Vizir, magistrat ou dernier sbire, que tôt ou tard la société, conformément à l'article 15, leur demandera des comptes, et qu'ils devront obligatoirement les rendre...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nos gouvernants actuels, quel que soit le poste de pouvoir qu’ils occupent, devraient se souvenir que le peuple est infiniment patient, qu'il a de la mémoire, qu’il sait supporter l’oppression, mais que sa soif de Justice finit toujours par lui faire reprendre ce que le totalitarisme et le despotisme s’efforcent de le déposséder ; je veux parler de ses Droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles. Plus l’oppression devient forte, plus sa résistance à cette oppression sera forte et parfois violente. Cette soif de justice étant intimement liée à son naturel droit à la liberté. L’absence de l’une entraîne inévitablement l’absence de l’autre, voilà ce que devraient méditer nos gouvernants et les agents publics qui les servent sans aucune conscience citoyenne.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque Montesquieu propose de séparer les pouvoirs, c’est pour empêcher qu’une seule personne ou un groupe restreint de personnes concentrent entre leurs mains tous les pouvoirs de l’État : <span style="font-style: italic;">“C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve ses limites</span>”, dit-il dans : De l’esprit des lois. Ce devoir qui incombe aux gouvernements d’assurer cette séparation des pouvoirs, devient par cet article 16, la garantie des droits de l’homme, et constitue une condition impérative de validation de toute Constitution.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ceci pour dire le poids écrasant de la responsabilité que portent nos gouvernements corrompus, les associations politiques dont ils sont l’émanation directe, et l’ensemble des agents publics servant une technostructure totalement dévoyée. Mais n’oublions pas que si toute cette corruption a été rendue possible, c’est d’abord et avant tout parce que la justice, enfin l’administration qui en porte si mal le nom, n’a pas fait son travail de conservation et de préservation des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme. Elle a échangé son éthique, sa conscience, sa déontologie et sa moralité contre des privilèges, des honneurs immérités et des plans de carrière...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Relevons que si la justice est la première responsable du maintien de cette non-séparation des pouvoirs, il n’y a plus beaucoup de partis politiques pour s’élever contre cette forfaiture, pas plus que de parlementaires ou d’associations... Les Conseils “machin chose”, pour prétendument constitutionnels qu’ils se proclament, ne s’élèvent pas davantage contre cette trahison à l’esprit républicain et l’usurpation de la souveraineté populaire par des maires du palais sans scrupule et avides de pouvoir totalitaire. Quant à ceux qui prétendent constituer nos élites intellectuelles, il y a bien longtemps que la résignation la plus lâche a fait place à l’ignorance la plus crasse et la complaisance politique coupable en matière de violation des Droits de l’Homme. Sauf bien évidemment lorsqu’ils en sont brutalement les victimes, alors on les voit venir se lamenter piteusement dans les médias, par des indignations grandiloquentes, du non-respect de leur présomption d’innocence dont ils sont victimes, comme si ce n’était pas déjà depuis longtemps le lot commun de tous les citoyens de ce pays, et pas seulement pour ce droit, mais pour tous les autres...</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/le-droit-de-propriete-est-bien-un-droit.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0); font-size: 130%;"><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/lorsque-limpot-est-linstrument-du.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/de-lignorance-la-tyranie.html"><br /></a></div><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-79409269306092202612009-03-17T10:23:00.004+01:002009-03-23T15:04:37.963+01:00Lorsque l'impôt est l'instrument du totalitarisme.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf6XJFn_YcxkftABGrx377aWVzD6_CdD-Prh9tYt24awHQn-CkkwcUqIS44NvtYOA3TBqQcVlwjtSbxiCxAPIFZ-RKEEmViPL4dVos9iJLWPMVsBNCLP4o4hrgmCN1vt7Ni6DKbbtj9sw/s1600-h/Gaulois+7.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 296px; height: 309px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf6XJFn_YcxkftABGrx377aWVzD6_CdD-Prh9tYt24awHQn-CkkwcUqIS44NvtYOA3TBqQcVlwjtSbxiCxAPIFZ-RKEEmViPL4dVos9iJLWPMVsBNCLP4o4hrgmCN1vt7Ni6DKbbtj9sw/s320/Gaulois+7.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5300115711558023554" border="0" /></a></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center; color: rgb(255, 102, 0);"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" >L'absence de justice dans la contribution commune est une violation des Droits de l'Homme.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 14 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Avec les dispositions de cet article 14, nos gouvernements corrompus deviennent les archétypes de la tartuferie politique. D’abord, pour qu’il ne puisse y avoir de velléités désagréables de la part des représentants élus par les citoyens, nos gouvernements usurpateurs de la souveraineté nationale, ont décrété que l’ordre du jour du parlement ne serait pas livré à l’initiative des parlementaires. Voilà qui en limite singulièrement leurs facultés de consentir librement, d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée en matière de contribution publique... Nos soi-disant élus du peuple, ne peuvent se prononcer que sur les propositions qu’accepte de leur adresser la technostructure par le truchement des gouvernements en place et à la condition qu'ils n'y changent pas grand chose. Difficile d’imaginer, dans ce processus de législation fiscale consanguine et arbitraire, qu’il puisse y en avoir qui viennent remettre en cause des avantages indument acquis. C’est pour cette raison, hormis les rares exceptions qui confirment la règle, que nous assistons à l’inéluctable développement des contributions publiques qui ne contribuent en rien à la bonne gestion des finances publiques, puisqu’il est aisé de constater sur une très longue période, que plus les prélèvements augmentent, plus l’état des finances publiques est calamiteux, au point d’être en 2009 en situation de faillite, alors que ces prélèvements captent plus de la moitié de la richesse nationale.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette absence de possibilité d’en déterminer directement la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée par les citoyens et/ou leurs représentants, offre à nos gouvernements une situation de corruption idyllique. Ainsi chaque année, pratiquement 90% des dépenses et des contributions publiques sont reconduites automatiquement sans examens, ni débats sur leurs nécessités et leurs emplois effectifs. La paresse, la complaisance, l’irresponsabilité, le gaspillage, la prodigalité, le gâchis, la gabegie peuvent se multiplier puisqu’il n’est plus question de dépenses d’entretien et de bonne administration, mais de débauche exubérante et souvent irrationnelle. Peu importe que les dépenses augmentent déraisonnablement, puisqu’il suffit d’augmenter les contributions communes, de les multiplier en surnombre et dans une folle surenchère. Ce qui caractérise cet état de corruption absolu, se retrouve dans le fait que les contributions communes croissent sans cesse, sans jamais faire en sorte que les dépenses diminuent. L’exécutif ayant mis sous son entier contrôle le législatif, il n’y a plus qu’un ogre de fonds publics auquel plus aucune limite n’est opposée à son insatiable gloutonnerie fiscale. Les pourceaux en bauge peuvent se livrer à leurs pires orgies et bacchanales dépensières.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le Code général des impôts que très peu de parlementaires et même de spécialistes, sont capables de lire, de comprendre et d’interpréter correctement, tant sa complexité est volontairement inouïe - ce qui déjà constitue une violation aux principes des droits de l’homme qui reposent, comme l’indique son préambule, sur la nécessité de la simplicité et de la clarté -, comporte plus de 1.700 articles, complétés par le livre de procédures fiscales, ayant lui-même près de 900 articles à l’hermétisme impénétrable pour un non-initié de haut rang, et une myriade de sous articles, lisibles uniquement par des expert fiscaux, et dont le Conseil des impôts considère que le Code de cette administration est quasiment illisible. Quels sont, dans ces conditions d’inaccessibilité intellectuelle, les parlementaires qui peuvent sérieusement prétendre avoir voté ces contributions publiques en toute connaissance de cause, d’en avoir constaté la véritable nécessité, et d’avoir pu librement consentir à sa quotité, son assiette, son recouvrement et sa durée ? Le fait même que ces lois fiscales ne soient plus compréhensibles que par des experts, - et encore, je me demande s’il ne s’agit pas là d’une simple vanité de caste, tant la réalité rend la chose incertaine et inhumaine -, démontre que nos gouvernements corrompus n’ont jamais eu l’ambition de respecter la DDHC de 1789, et qu’ils font tout pour en détourner l’esprit et la lettre.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La pire des corruptions, comme le souligne fort justement le préambule de cette Déclaration, est de maintenir un peuple dans l’ignorance de ses droits. Qu’un corpus de lois fiscales soit à ce point abscons, hermétique, énigmatique, incompréhensible, nébuleux, compliqué, confus, amphigourique et inintelligible, est un constat de flagrant délit de violation des Droits de l’homme. Il démontre la volonté des gouvernements corrompus de soustraire à la représentation nationale, et à fortiori à tous les citoyens, son droit légitime de consentir librement aux nécessaires contributions publiques. Le Code général des impôts est la pièce la plus accablante qui condamne cette administration au totalitarisme et à l’arbitraire, comme chaque citoyen de ce pays en perçoit légitimement la réalité objective au quotidien. Non seulement l’administration fiscale ne respecte pas les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme, mais elle ne respecte pas davantage l’état de droit, les décisions d'une justice pourtant si complaisante avec les pouvoirs corrompus, ni la Constitution de ce pays.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi.</span> Il est pourtant clairement indiqué dans l’énoncé de cet article 14, que les citoyens ont le droit de consentir librement... Comment ce droit peut-il s’exercer dans l’ignorance et l’incompréhension, cela reste un mystère insondable. Pourquoi les représentants qui ont reçu délégation d’intervenir pour le compte, non pas des partis politiques dévoyés, mais d’abord et avant tout des citoyens seuls détenteur de la souveraineté nationale, ont fait et font toujours preuve d’une incompétence coupable, au point d’être devenus totalement impuissants à remplir la plus noble de leur mission celle justement qui consiste à défendre les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme ? Comment ces parlementaires si grassement payés par ceux qu’ils ont en charge de défendre, se sont-ils laissés enfermer dans un système aussi totalitaire ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Montesquieu disait : <span style="font-style: italic;">qu’il n’y a pire dictature que celle qui s’exerce au nom des lois et sous les couleurs de la justice.</span> Nos gouvernements corrompus, et ils le sont de plus en plus incontestablement, exercent leur dictature au nom des lois fiscales et sous les couleurs de cette justice répressive sans moralité citoyenne, sans noblesse ni éthique. Ils ne peuvent le faire qu’avec la complicité des associations politiques, qui en tirent un profit certain, et grâce à la complicité active ou passive des soi-disant représentants des citoyens.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ce qui fonde la légitimité des lois fiscales (contributions publiques) n’étant plus depuis fort longtemps respecté, l’ensemble de ces lois, (pour la plus part scélérates), n’est donc pas conforme à la Constitution dont l’ontologie repose sur le strict respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Les parlementaires qui se sont laissé déposséder de leur délégation de pouvoir sont les complices de cette corruption généralisée ayant pour cause une servitude fiscale accablante pour l’ensemble des citoyens de cette Nation. La France est devenue le pays où les prélèvements obligatoires sont comparables aux pays offrant les plus grandes protections sociales, mais dont les protections sociales sont comparables aux pays ayant le moins de prélèvements obligatoires... Ce constat n’est pas de moi, mais de Michel Camdessus ancien directeur du FMI, ancien gouverneur de la Banque de France, La question que pose se constat est : que devient la différence entre les contributions publiques prélevées, et les dépenses sociales effectuées inférieures à ces prélèvements ?... La réponse est cruelle autant que réaliste, cette différence disparaît dans le marécage des privilèges de la technostructure.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Les citoyens et leurs représentants ont le droit de consentir librement, mais aussi de suivre l’emploi qui est fait de la contribution publique.</span>.. Depuis bien longtemps le parlement n’a plus cette faculté d’exercer son droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible qui consiste à contrôler véritablement l’emploi des fonds publics. Aucun de ses membres n’a la possibilité d’exercer le moindre contrôle sur aucune administration, et ce parlement n’est même pas en mesure de mettre en place des commissions de contrôle et de suivi de l’emploi des contributions publiques. Un membre du corps social intervenant par lui-même ou par le truchement d’une association ou de son représentant politique, qui solliciterait une administration pour exiger, comme c’est parfaitement son droit, qu’il puisse constater et suivre l’emploi que cette administration fait des contributions publiques (impôts) qu’elle a reçues pour son entretien et ses dépenses, se verrait traiter avec le plus grand des mépris et gratifier d’une fin de non-recevoir ferme, et si nécessaire menaçante, tant une telle demande paraîtrait déplacée pour une technostructure totalitaire et ignorante de ses devoirs naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Un groupe d’élus, investi de la délégation de pouvoir issu de la souveraineté populaire, se verrait éconduit pour toute demande de légitime contrôle de l’utilisation des fonds publics, car l’administration lui opposerait rapidement un dispositif redoutable celui du SECRET.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Or, ce SECRET est en lui-même l’aveu d’une corruption caractérisée puisqu’il contrevient de façon flagrante et incontestable aux dispositions de cet article 14, qui indique que ce contrôle de l’utilisation des fonds publics dans la DDHC de 1789 est un DROIT naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Puisque c’est inaliénable, et imprescriptible, aucune disposition règlementaire n’a donc le pouvoir d’y faire obstruction, sauf à violer délibérément la Constitution. Toutes dispositions qui donnent consistance à ce dispositif de secret ayant pour objet de s’opposer aux droits de cette Déclaration, sont naturellement et de plein droit caduques, nulles et de nul effet. Les agents qui s’en réclament, qui sollicitent, exécutent, expédient ou font exécuter cette disposition parfaitement arbitraire, conformément à l’article 6, de cette Déclaration doivent être PUNIS !</span> <span style="font-size:130%;">Entendez-vous messieurs les magistrats ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La question que l’on peut se poser, compte tenu de la constante attitude de nos administrations à s’opposer à l’exercice de ce droit légitime de contrôle de l’emploi quelles font des contributions publiques, est de savoir combien de fois la justice a sanctionné ces infractions qui portent gravement atteinte aux libertés et aux principes républicains ? Ne cherchez pas, la réponse est là encore égale à ZERO. Pour les raisons déjà évoquées lors des précédents articles, la technostructure se fout complètement de la DDHC, ses agents disposent du privilège protecteur d’être exonérés de toutes responsabilités civiles et pénales, la justice est sous la domination complète du gouvernement, et s’il se trouvait des magistrats velléitaires qui par esprit civique et éthique professionnelle, venaient à rendre des jugements condamnant une ou des administrations pour refus de se soumettre à la Loi, le gouvernement corrompu ne permettrait à aucune force publique d’en permettre l’exécution. Ainsi la boucle de la dictature est-elle parfaitement bouclée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Si ce droit de contrôle et de suivi de l’emploi des fonds publics avait été effectivement respecté et appliqué, - car ce droit est pour un représentant ayant délégation de pouvoir des citoyens, un impérieux DEVOIR -, alors il est plus que probable que nous ne serions pas le pays ayant la plus forte pression fiscale au monde. Il est probable qu’en privant de moyen une technostructure si prompte à des dérives totalitaires et gaspilleuse, comme c’est dans sa nature profonde, il n’y aurait pas eu reconstitution des privilèges, et surtout prolifération délirante de ceux-ci. Il est aussi probable que nous n’aurions pas au sein même de cette technostructure, ce monstre hideux de la dictature, qu’est devenue l’administration fiscale, et sa nomenklatura quasi aristocratique et despotique, qui se croit à ce point si intouchable qu’elle peut disposer, pour un oui, pour un non, de la représentation nationale pour lui imposer des textes liberticides, indigestes, indéchiffrables, hypocrites, flous et vaseux qu’elle fait passer cyniquement dans des lois fourre tout imbéciles, comme les ont baptisés les parlementaires. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Notons au passage que ces quasi aristocrates de cette puissante administration, fiscale se retrouvent dans le civil à la tête des plus puissantes entreprises du pays et des plus grandes banques auxquelles nous devons l'une des plus graves crises financières que l'humanité n'ait jamais connue.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsqu’il s’agit de SECRET, chacun pense naturellement au premier d’entre eux, je veux parler du célèbre “secret défense”. Ce “secret défense”, n’a pas plus de légitimité que les autres, au moins vis-a-vis de la représentation nationale à laquelle il ne peut pas être opposé, car rien ne peut interdire à cette dernière d’être tenue parfaitement informée de ce qui se dissimule derrière cette monstruosité totalitaire. Notons, et c’est maintenant un secret de polichinelle, que ce “secret défense” sert essentiellement à dissimuler des magouilles sordides, des opérations politiques véreuses (les vrais faux passeports d’une certaine affaire crapuleuse), et surtout les pots de vin qui accompagnent les transactions sur les ventes d’armes... Ce “secret défense” a aussi souvent été utilisé pour dissimuler des comportements délictueux flagrants de certains services dépendants de l’administration militaire. De l’affaire Dreyfus, en passant par les exécutions sommaires de la guerre 14/18, aux soldats victimes des irradiations des premières bombes nucléaires, et qui y ont été exposés sans aucune protection ; ou encore aux populations civiles des atolls sur lesquels nos militaires ont fait exploser leurs bombinettes, sachant parfaitement qu’elles n’étaient pas sans danger ni retombées nocives, le “secret défense” a servi, sert et servira à couvrir non pas les intérêts de la Nation, mais les prévarications, corruptions, malversations et autres forfaitures dont notre technostructure use et abuse se sachant invulnérable.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le SECRET se retrouve hélas, bien que n’ayant aucune légitimité, dans une multitude de comportements politiques ou/et administratifs. Rappelons-nous ce qui n’est pas si ancien et qui a duré si longtemps de ces fameux fonds secrets dont disposait chaque ministère, et qui a valu cette réplique insolente autant que méprisante d’un premier ministre qui était interrogé sur l’utilisation qu’il avait faite de ces fonds secrets qui avaient été attribués à son ministère : “puisqu’ils sont secrets je n’ai pas à vous répondre” ! Ces fonds secrets qui étaient, là encore une violation flagrante de la DDHC, n’étaient qu’une manifestation d’un état de corruption et d’immoralité comme l’on n’en retrouve, que sous les pires dictatures des pays sous-développés. Je me demande même si ces pratiques n’ont pas en réalité servi d’exemple à ces pays politiquement sous-développés...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le SECRET est une incongruité politique, juridique et éthique. Il a pourtant résisté à tous ces représentants du peuple qui se sont succédés depuis 1789 ; il a résisté au très peu clairvoyant et très complaisant Conseil constitutionnel ; il n’a jamais perturbé la justice ni aucun de ses magistrats ; il n’a jamais provoqué de tollé de la part des associations politiques, ni même des syndicats qui ont su en tirer profit. Il est simplement une violation caractérisée des droits de l’homme, un privilège contraire aux principes républicains d’égalité, et un rempart opposé au droit légitime de contrôle et de surveillance que peut effectuer, sans qu’il soit besoin d’autorisation préalable, chaque citoyen de ce pays, mais plus encore chaque représentant ayant reçu délégation de pouvoir de la représentation nationale, toujours sans qu’il soit nécessaire d’obtenir une autorisation préalable de qui que ce soit.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"> Petit rappel historique que nous fait Alexis Bertrand dans son livre : L<span style="font-style: italic;">a déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789</span>” :</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Et voici l’article qui oblige l’Etat, autrefois seul propriétaire dans la personne du roi, à respecter la propriété individuelle : “Tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution publique.” Ce petit article contenait à lui seul toute la Révolution, car il ne faut pas oublier que primitivement les états généraux n’avaient été convoqués à Versailles que pour voter des subsides et prévenir la banqueroute. Comme le dit fort justement Robespierre dans la séance du 26 août, “celui qui a le droit de consentir l’impôt a le droit de le répartir”. Ce n’est point encore assez : la nation a seule le droit d’en déterminer la quotité, l’assiette et le recouvrement. Persépolis, dit Voltaire dans un de ses contes, a trente-trois rois de la finance, qui tirent des millions du peuple et qui rendent au roi quelque chose. Ces rois de la finance étaient les fermiers généraux, un fléaux du peuple et même des rois sous l’ancien régime. La gabelle, par exemple, rapportait cent-vingt millions, mais la ferme générale en gardait soixante et daignait en laisser cinquante au roi. La perception était une guerre organisée, parfois sanglante, qui faisait peser sur le sol, dit Michelet, une armée de “deux-cent mille mangeurs. Ces sauterelles rasaient tout, faisaient place nette.”</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Détail plus odieux, les fermiers généraux avaient à leur service les galères, la potence et la roue, et à leur dévotion une juridiction spéciale.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Aujourd’hui, plus personne ne peut aller en prison pour cause de dette, sauf s’il s’agit d’une dette fiscale. Car cette administration, héritière des fermiers généraux, possède ses galère (la prison), la potence et la roue (la ruine financière et sociale du contribuable), et a à sa dévotion une juridiction spéciale, celle qui se prétend capable d’appliquer des lois scélérates inintelligibles.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour que cette disposition contenue dans cet article 14, soit clairement et simplement comprise sans équivoque possible, nos illustres parlementaires en précisent toute la portée par la rédaction de l’article 15 :</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Article 15 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La société (le citoyen, ou/et ses représentants) a le DROIT, ce droit est ici naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, est-il sans cesse besoin de le rappeler... À ce droit rien ne peut être opposé, par aucune administration. Par la pureté, la simplicité, la clarté et l’élégance de sa rédaction, cet article 15, fait de ce droit un DEVOIR absolu pour tous les agents publics et pour toutes les administrations. Aujourd’hui on vous dira que s’il fallait répondre aux demandes des citoyens en faisant application de ce droit, aucune administration ne pourrait sérieusement y satisfaire. Ce a quoi je réponds qu’en réalité, l’ignorance, l’oubli et le mépris de ce droit CONSTITUTIONNEL par les agents publics et les administrations, ont fait qu’aucune disposition n’a jamais été prise pour que puisse être respecté ce droit. Que bon nombre de contributions publiques, au lieu d’être gaspillées ou dilapidées par des usages ne servant en rien l’utilité commune, auraient pu et du être employées pour que chaque administration s’organise pour pouvoir satisfaire aux impérieuses exigences de ce droit de la DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Certains croiront que ce droit est assuré par la fameuse Cour des comptes. Outre que cette Cour n’a aucun pouvoir répressif, et l’histoire a démontré que ce ne sont pas les gouvernements corrompus, qui s’empressent de saisir la justice pour qu’elle sanctionne les abus calamiteux et les malversations sans nombre que relève cette Cour si peu utile à remettre de l’ordre. Les responsables de cette Cour des comptes étant par ailleurs du même sérail que celui qui donne les responsables de nos gouvernements corrompus. Cette Cour des comptes est à l’image du Conseil Constitutionnel, c’est l’alibi de bonne conscience et de l’apparence des vertus que se donne la corruption pour faire croire à son honorabilité. En réalité tout cela n’est que mascarade et duplicité hypocrites. Toute la technostructure, et la justice en premier, savent parfaitement que tout a été fait pour que les droits de ces articles 14 et 15, ne soient jamais appliqués ni applicables, s’il existe encore quelques naïfs pour ne pas croire la chose possible, qu’ils fassent l’expérience de se présenter dans n’importe quelle administration, et qu’il demande simplement à ce qu’elle lui rende compte de l’usage des contributions publiques qu’elle reçoit... La réaction des agents publics devant une demande qu’ils considéreront invariablement comme incongrue et grotesque, apportera une réponse sans équivoque à notre citoyen imaginant que l’application et le respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 est chose évidente et aisée.</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-separation-entre-lordre-et-le.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-contribution-commune-sans-justice.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/de-lignorance-la-tyranie.html"><br /></a></div><br /><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-88707869235733066692009-03-16T10:34:00.005+01:002009-03-23T15:03:55.151+01:00La contribution commune sans justice est une oppression.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh6iUAJsP9MUhro_HKt20JvTrW1EjlP-4PxaJaTQ5eROFkXfSra2_QVRBfxedTfj4B-xZTo2qAouBSiMFUIEWBWzT6S6fKioMOKZjrlxrUPxcWn1pIiuYbpGbTPF3MVvCY8NQj49qGstE/s1600-h/Gaulois+6.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 228px; height: 271px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh6iUAJsP9MUhro_HKt20JvTrW1EjlP-4PxaJaTQ5eROFkXfSra2_QVRBfxedTfj4B-xZTo2qAouBSiMFUIEWBWzT6S6fKioMOKZjrlxrUPxcWn1pIiuYbpGbTPF3MVvCY8NQj49qGstE/s320/Gaulois+6.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299748720492380338" border="0" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 153, 0);font-size:180%;" >Personne ne doit être exonéré de la contribution commune.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;"> Article 13 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour ceux qui prétendent que la DDHC de 1789 ne comporte que des droits et pas de devoirs, outre ceux que j’ai précédemment signalés, celui de l’article 13, me semble pourtant d’une parfaite clarté. Tous les citoyens doivent contribuer aux financements de la force publique et aux dépenses d’administration. Voilà un devoirs qui incombe à chaque citoyen sans que cela puisse en exclure aucun, selon le principe du droit commun (naturel inaliénable, sacré et imprescriptible) comme il est défini article 6. Cette contribution pourra varier selon les facultés de chaque citoyens à fournir cette contribution, mais en vertu de ce principe du droit commun édicté article 6, il ressort que la proportionnalité de la contribution fiscale, puisque c’est sous ce nom qu’elle est d’abord connue, bien que modulable en fonction des moyens de chacun, ne peut pas prévoir d’exclusion totale à cette contribution. L’exonération totale de certaines catégories de citoyens à l’impôt sur le revenu, celui qui est le plus directement lié à cet article 13, est un non sens et une violation de la juste répartition égalitaire de cette contribution. Chacun doit, même sous une forme quasi symbolique, apporter sa part contributive aux dépenses de la collectivité. Si la citoyenneté qui découle de cette Déclaration comporte des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles, elle fait nécessairement que les devoirs qui en sont la contrepartie sont de même nature, ce qui implique qu’aucun membre du corps social en soit totalement exonéré. Alors chacun peut avoir une modulation de sa contribution fiscale, mais personne ne doit avoir le passe-droit d’en être exempté, sauf à reconstituer des privilèges, dont la légitimité est obligatoirement caduque quelles que soient les raisons sur lesquelles ils reposent, en raison même des dispositions de cette Déclaration.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Notons au passage que cette notion de privilège que le public conçoit toujours vers le haut, a aussi sa déclinaison vers le bas. Nos gouvernements corrompus savent parfaitement utiliser la perversité de ces privilèges, notamment en périodes électorales, pour corrompre une partie du corps électoral en lui accordant des pécadilles qui séduiront les plus cupides, les plus ignorants et surtout les plus irresponsables, une majorité de votants.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Une contribution commune (fiscale ou sociale) doit être, même sous une forme symbolique, répartie sur tous les membres du corps social ayant la pleine possession de leur citoyenneté. Savoir qu’un certain nombre d’économiquement faibles est totalement exonéré de certaines fiscalités contributives, peut paraître humainement acceptable, mais c’est oublier que la DDHC, grâce à la suppression des privilèges, a rendu la justice égalitairement équitable en fonction de l’utilité commune. L’égalité des droits implique l’égalité des devoirs, même si ces devoirs se distinguent en fonction des capacité de chacun à participer à cette utilité commune. Le maintien de la violation de cet article 13, pour le bénéfice des plus “défavorisés”, a eu aussi pour conséquence de permettre à certaines catégories de très riches de pouvoir se trouver exemptés de toutes fiscalité par le jeu habile des multiples exonérations que permet la violation du principe du droit commun et le principe d’égalité. Nos gouvernements corrompus, qui ne sont pas pour autant imbéciles, savent fort bien qu’en accordant un semblant de privilèges au plus grand nombre, ils pourront accorder de bien plus conséquents privilèges à une oligarchie, ainsi qu'à la caste constituée des agents de la technostructure, comme le démontrent les exorbitants avantages (privilèges) dont bénéficie la fonction publique en comparaison de ce qui revient à la société civile, qui pourtant a la lourde charge d’en assurer l’entretien et les dépenses.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Au nom du principe d’égalité devant l’impôt, quelle que soit la forme qu’il revêt, nul citoyen de doit jamais en être totalement exonéré. Pas plus ceux qui profitent par l’assistanat de ces contributions, que ceux qui par habilité parviennent, malgré un niveau d’enrichissement souvent très supérieur à la moyenne, à s’en affranchir pour cause de lois fiscales souvent aberrantes, pour ne pas dire imbéciles, et habilement utilisées.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Relevons une subtilité de cet article 13, qui a manifestement échappée à l’ensemble de nos gouvernants, et résidant dans la formulation simple, claire et limpide de ce principe à la contribution collective. Il est indiqué que cette contribution commune est un devoir qui doit servir à l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration... Je ne suis pas certain que l’ensemble des gaspillages des deniers publics, comme nous pouvons quotidiennement le constater, et comme l’histoire passée nous en révèle la constance, soit parfaitement conforme à l’esprit et la lettre de cet article, ni même des autres articles de cette Déclaration. Les sommes considérables qui sont bien souvent distribuées sans aucun contrôle, aux associations, dont certaines relèvent ou de la foutaise ou de la complaisance politique, ou de la pire des corruptions, sont des exemples du dévoiement de cet article et du rôle même des gouvernements dans leur carence en matière de devoir concernant la bonne et saine gestions de l’effort collectif. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Tout comme le financement d’administrations devenues obsolètes, pour cause du super privilège de la garantie de l’emploi à vie, ne semble pas correspondre à l’éthique de cet article, comme d’ailleurs viendra le préciser le suivant. le maintien de sureffectifs considérables dans nombre d’administrations, relève aussi de l’abus manifeste que font nos gouvernements corrompus de ce droit qui leur est accordé sous conditions restrictives d’établir une contribution commune au bénéfice de la force publique et des administrations.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Notons au passage, qu’un contribuable particulièrement attentif aux très complexes dispositions du Code fiscal, et qui en toute légalité parvient à profiter astucieusement de ses failles, de ses incohérences et de ses contradictions, se verra renvoyer devant les tribunaux par l'administration fiscale pour abus de droit. Compte tenu des libertés que nos gouvernements ont su prendre avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, nous ne sommes même plus dans l’abus de droit, mais pleinement dans son infraction systématique et caractérisée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Comme il n’est pas dans mon propos de faire la liste exhaustive des aberrations fiscales, de nombreux livres n’en viendraient pas à bout, je terminerai mes commentaires sur cet article 13, par cette notion infiniment subtile et clairvoyante d’une contribution en raison de leurs facultés. Cette notion implique que la contribution commune, quelle que soit la forme qu’elle prend, doit respecter cette égalité qui n’est pas l’égalitarisme, mais une égalité proportionnelle à l’utilité commune qui elle même dépend des facultés, talents et vertus comme déjà explicité lors des articles premier et 6, dont ce principe découle, sans qu’il soit possible de s’y soustraire d’aucune manière. Une contribution commune ne peut donc s’exempter de répartir le poids de cette contribution sans tenir compte des différentes facultés contributives des citoyens. A l’aune de ce critère il est difficilement concevable de considérer la plus forte contribution commune au financement des dépenses publiques (plus de la moitié), je veux parler de la T.V.A., comme conforme à l’esprit et à la lettre de cet article 13. En effet cette T.V.A. touche de la même manière les contribuables ayant les plus fortes facultés contributives, comme ceux n’ayant que de très faibles facultés contributives. Cette contribution commune devient fondamentalement injuste pour cause non pas d’égalité, mais d’égalitarisme aveugle, comme je l’ai précédemment démontré. Lorsque l’impôt le plus injuste représente plus de 50% de la contribution fiscale commune, comme c’est le cas de la France - qui est en tête des pays les plus développés sur ce critère, ainsi que sur celui des prélèvements obligatoires -, alors c’est que la part de cette contribution commune n’est plus conforme aux dispositions de la DDHC. Mais il est vrai que pour un gouvernement corrompu cet impôt possède des avantages incomparables, il est le moins coûteux à prélever puisque la charge de ce prélèvement est supportée par les entreprises qui en assume la responsabilité. Un impôt fiscalement rentable, et que d’autres doivent se préoccuper de prélever, voilà qui laisse du bon temps aux agents de notre administration fiscale pour défendre leurs abondants privilèges...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Dernière observation sur le contenu de cet article 13, révélant l’extraordinaire compétence de nos illustres aïeux. Contrairement aux dispositions règlementaires la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ne parle pas d’impôt, mais de contribution commune, ceci pour ne pas réduire la portée de cet article uniquement à ce qui seraient déclarés comme impôt et se distinguant d’autres prélèvements obligatoires nécessaires aux dépenses d’administration. Tout ce qui nécessite une contribution commune (obligatoire) et qui concourt à l’entretien et aux dépenses d’administrations, tombe sous le coup des dispositions de la DDHC et de cet article 13.</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/lorsque-limpot-est-linstrument-du.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/un-monde-juridiquement-feroce-et.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/un-monde-juridiquement-feroce-et.html"><br /></a></div><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-88616497590851929252009-03-10T10:01:00.004+01:002009-03-23T15:03:12.759+01:00Un monde juridiquement féroce et totalitaire.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL5cKeJeAfQvk2LfQzGDgXGw1T3UcogWg77hftBdVw99S1zh1kVZhfwyarn4N4iiaRxRi_YCVqjlXGv08sLi7a-UH6y0_1C8MM6CLV1Dc_tVlB9Z5gLOtf_JzOpmalnQHGf-8UpDmGL_8/s1600-h/Gaulois+5.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 222px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL5cKeJeAfQvk2LfQzGDgXGw1T3UcogWg77hftBdVw99S1zh1kVZhfwyarn4N4iiaRxRi_YCVqjlXGv08sLi7a-UH6y0_1C8MM6CLV1Dc_tVlB9Z5gLOtf_JzOpmalnQHGf-8UpDmGL_8/s320/Gaulois+5.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299257221629857938" border="0" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center; color: rgb(51, 0, 51);"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" >Lorsque la parodie de justice devient le principal vecteur de l’insécurité.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 12 -<span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"> La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La simplicité et la clarté de cet article 12, pourraient dissimuler sa rigueur, sa justesse et sa totale cohérence avec les articles précédents aux yeux d’une lecture superficielle et rapide. Malgré les devoirs et obligations qu’il impose à tous les gouvernements, c’est probablement l’un des articles qui a été le plus systématiquement violé, car le despotisme et l’arbitraire sont, comme j’ai eu l’occasion de le démontrer, les expressions de la loi du plus fort et non celles de la justice. Ces gouvernements corrompus ont donc besoin d’une force publique déconnectée de la loi et de la justice, pour imposer leur pouvoir illégitime.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique.</span>.. J’ai eu l’occasion lors de mes commentaires sur l’article 2, d’indiquer que je reviendrai sur ce droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible qu’est : la sûreté. La corrélation de cet article 12, entre la garantie des droits (sécurité du citoyen) et la sûreté évoquée à l’article 2, fait qu’il y a manifestement concordance entre ces deux droits. Cette sûreté (sécurité) repose sur l’application stricte de règles du droit commun et dont le non-respect doit impérativement être sanctionné par une justice dont l’éthique est nécessairement structurée par un code de principes fondamentaux rigoureux. Comment peut-il y avoir de garantie des droits de l’homme lorsque, comme c’est si souvent le cas dans notre pays, la justice en ignore et ces principes fondamentaux et les devoirs et les servitudes que ces principes lui imposent...<br /><br />Pourquoi parler de justice alors que cet article ne fait référence qu’à la force publique ? Pour la raison simple et évidente, que la force publique ne peut s’exercer que sous l’autorité judiciaire sinon elle devient l’instrument de la tyrannie et du despotisme, ce qu’elle est hélas devenue pour l’essentiel. La force publique n’est que le bras armé de la justice, et cette justice, pour être légitime, doit être le gardien des principes fondamentaux qui donnent au corps social sa spécificité et son intégrité. Les forces de l’ordre (force publique) ne sont donc pas dissociables de la justice sans laquelle ils n’ont aucune légitimité, et la justice n’est pas plus dissociable des forces de l’ordre sans lesquelles elle serait totalement impuissante et inexistante. Il découle naturellement de cette étroite corrélation, que les forces de l’ordre ne peuvent être utilisées que dans un cadre légal préalablement et strictement défini, et que la justice qui doit avoir constamment à l’esprit le droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible qu’est la sûreté de chaque membre du corps social, doit IMPERATIVEMENT contrôler tous les actes de ces forces publiques, afin de vérifier qu’ils ne portent jamais atteinte aux droits de l’homme. La justice est, pour la DDHC, la garantie de la bonne utilisation de la force publique, et de la sûreté des citoyens.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ceci, dans le cadre d’une vision idyllique d’une application loyale des droits de l’homme. Hélas, comme j’ai déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de le démontrer, la justice, instrument asservi par les gouvernements corrompus, corrompue elle-même au sens strict où l’entend la DDHC, ne remplit plus depuis bien longtemps sa noble mission de gardien du temple. Non seulement elle est de plus en plus dans l’ignorance, l’oubli et le mépris des droits de l’homme, mais par sa complaisance coupable avec les forces du despotisme et de l’arbitraire, elle devient la composante essentielle de l’insécurité générale et la complice active des malheurs publics, car elle constitue une société sans sûreté et juridiquement féroce. Par la multiplication des lois scélérates, que cette justice tolère et met en application, par le corpus de jurisprudence que chacune de ses décisions iniques produit ; par le dévoiement des principes fondamentaux qu’elle permet par sa complicité avec les gouvernements corrompus, il devient quasiment impossible à un justifiable de faire reconnaître et respecter ses droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles. Le recours à cette administration pervertie est l’assurance pour un citoyen de n’avoir que des préjudices à en attendre. Le non-respect systématique des droits de l’homme par cette parodie de justice, implique une utilisation de la force publique en flagrante violation avec les dispositions de l’article 2, ce droit à la sûreté, ainsi que des dispositions de cet article 12, concernant la garantie que doit légitimement attendre un citoyen de la force publique en matière de respect et de préservation de ses droits. Les carences de la justice, volontairement orchestrées par les gouvernements corrompus, font qu’aujourd’hui, le semblant de justice est la base première de l’insécurité des citoyens. Je vous invite à ne plus colporter cette antienne habilement distillée par une propagande fallacieuse et qui veut que vous deviez faire une confiance aveugle à cette justice. Depuis trop longtemps cette parodie de justice ne mérite ni respect, ni considération et encore moins la moindre once de confiance. Elle est devenue naturellement suspecte, elle, et tous ses officiants et serviteurs irresponsables sollicitant, expédiant, exécutant ou faisant exécuter des ordres parfaitement arbitraires, dans une impunité accablante.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Combien de magistrats ont la compétence et le courage professionnels de s’opposer à la multiplication délirante de ces lois, décrets et règlements qui ne sont pas en parfaite conformité avec les droits fondamentaux et constitutionnels de la DDHC ? Qu’il suffise de constater le nombre de jugements rendus faisant état d’une préoccupation de mise en conformité avec ces droits de l’homme, pour connaître la réponse qui est voisine de zéro ; non pas depuis quelques années, mais maintenant depuis plusieurs siècles. Combien de magistrats, dès lors où les droits de l’homme sont évoqués, comme celui du simple respect du droit commun ou celui de la présomption d’innocence, ont un sourire ironique, narquois et suffisant pour ce qu’ils prennent pour des niaiseries populaires sans intérêt ? Pratiquement tous, j’ai même rencontré un jour un magistrat instructeur, prétentieux et arrogant comme savent l’être ceux qui se croient supérieurs par les petits pouvoirs que leur confère la distinction de leur poste, - oubliant un peu vite la notion d’utilité commune et de service -, qui m’a répondu d’un air goguenard que les droits de l’homme étaient dépassés depuis longtemps... Et c’est à ce genre de personnage irresponsable et inculte entre les mains desquels, les gouvernements corrompus remettent nos libertés, nos droits, notre sécurité et sûreté...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Science sans conscience n’est que ruine de l’âme disait le bon Dr. François Rabelais, à l’aune de ce principe l’âme des magistrats et celle de la justice qu'ils incarnent n’est plus qu’un monceau de gravats.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque les associations politiques sont corrompues - corruption qui se définit selon les précisions qu’en donne le préambule de la DDHC, dois-je le rappeler pour que cette affirmation ne soit pas prise comme une déclamation péremptoire sans fondement -, les gouvernements qu’elles constituent le sont inévitablement, comme l’est l’ensemble des membres de la technostructure qui sert ces gouvernements. Ainsi, la multiplication volontaire de lois scélérates, le privilège d’irresponsabilité juridique accordés aux membres de la technostructure, par la dispense du respect du droit commun, dont les magistrats et les agents de la force publique font parties, constituent la pire des insécurités que nous puissions connaître. Les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles n’étant plus garantis par la justice, ils ne le sont plus par la force publique et cette dernière est nécessairement utilisée au profit des privilèges qu’elle n’a plus que pour mission de défendre, au service particulier de ceux à qui elle est confiée, les fameux privilégiés eux-mêmes.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ceux qui penseraient que les règles de causalité que je viens de développer ne seraient pas réalistes, je les invite à vérifier sur le plan d’un quotidien bien réel la pertinence de ce schéma. Essayez de déposer plainte pour des petites agressions ou entorses aux règlements en vigueur, la majorité de ces plaintes sont classées sans suite par des procureurs de la République ayant reçu des instructions en ce sens. Quant aux agents de la force publique, beaucoup refuseront même d’enregistrer votre plainte, histoire de ne pas perturber leurs statistiques. Alors que vous être victime d’une agression, essayez de faire déplacer en pleine nuit les forces de l’ordre dans une banlieue à risque pour qu’ils assurent votre sûreté, vous verrez qu’ils sont plus soucieux de leur propre sécurité, que de celle des citoyens. Un avocat me disait un jour qu’ayant sollicité l’intervention de nuit de la gendarmerie dans un quartier dit à risques, le responsable de cette gendarmerie lui a répondu qu’il n’était pas question qu’il mette la vie de ses hommes en danger... Il a préféré mettre celle des citoyens... Après avoir laissé se développer la délinquance dans une grande partie du territoire, les gouvernements corrompus et sa force publique, ne sont plus en mesure de faire respecter la sécurité et la sûreté qu’ils doivent, pour cause d'imprescritibilité, à chaque citoyen. Les flics vous diront qu’ils ont un problème d’effectif, dans l’un des pays comptant le plus de policier par nombre d’habitants... Ils vous répondront qu’ils ne vont plus dans certains quartiers, car les risques pour eux sont devenus ingérables... Certains ont même l’arrogance de se plaindre lorsque des voyous osent s’attaquer à leur commissariat... Leur irresponsabilité ne leur permet pas de comprendre qu’en refusant de lutter contre les petites incivilités, ils se sont rendus coupables et complices de plus grandes dont ils sont, - juste retour des choses -, maintenant les victimes, mais pas les victimes innocentes. Qu’un commerçant victime de cambriolages à répétition essaie de demander le respect de son droit à la sûreté auprès de la force publique, et il constatera à quel point la garantie de ses droits ne peut plus être assurée par elle. Cette sûreté n’est depuis longtemps, plus garantie sur des parties de plus en plus étendues du territoire national, ce qui démontre l’état d’incompétence et de la justice et de la force publique. Par contre qu’un ministre, qu’un responsable politique, ou qu’un tyran d’une république bananière en visite sur le territoire national ait besoin pour sa sécurité de la force publique, et jamais ni les moyens, ni les agents ne lui feront défaut, ce qui démontre de façon flagrante que cette force publique est essentiellement réservée à l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée, en violation avec les dispositions de cet article 12.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La force publique ne se manifeste pas que par l’intermédiaire des forces de l’ordre sur le domaine public, elle est aussi celle qui administre, toujours sous la responsabilité de la justice, les établissements pénitenciers. Établissements que cette justice corrompue considère comme une zone de non-droit tant elle laisse régner l’arbitraire le plus absolu. Un citoyen purgeant sa peine est-il pour autant privé de ses droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles ? La réponse est formellement Non! Car, cela reviendrait à vider de son contenu les qualificatifs de naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Un détenu bénéficie, comme tous les autres membres du corps social des droits de la DDHC de 1789, qui doit obligatoirement trouver ses applications en rapport des contraintes du milieu carcéral. C’est même au sein de ce milieu que la DDHC prend toute son importance et sa fonction rédemptrice. Apprendre à des citoyens qui se sont rendus forcément coupables de la violation d’un des grands principes que contient cette Déclaration, le respect des droits et devoirs qu’elle contient, c’est nécessairement le rendre à nouveau socialement acceptable. À condition que justice lui soit rendu, car si chacun peut invoquer le bénéfice de ses droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles, et obtenir satisfaction, il devient difficile en contrepartie de ne pas les respecter pour autrui. Lorsque la justice ne fait pas respecter la DDHC en milieu carcéral, elle est complice et responsable de la dégradation du niveau de moralité des détenus, de leur ignorance et par voie de conséquence de l’insécurité qu’ils feront peser sur la société lors de leur libération.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Une autre forme de la force publique se manifeste sous la forme militaire. Que dire de nos armées pour qui la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, est véritablement un élément de subversion dont elle combat l’application en son sein depuis toujours. L’armée ne respecte pas cette Déclaration, pour y parvenir elle utilise les moyens les plus despotiques et les plus totalitaires, dont l’un des plus scabreux et des plus illégaux est constitué par le fumeux secret défense... La justice du droit commun ne s’applique pas au sein des armées, c’est une aberration d’une corruption inouïe avec des conséquences dramatiques, comme l’a amplement démontrée la dernière guerre d’Irak, avec ses militaires tortionnaires </span><span style="font-size:130%;">de la pire engeance</span><span style="font-size:130%;">, venant d'une "démocratie" prétendument respectueuse des droits de l'homme, et créant des zones de non-droit permettant d’incarcérer n’importe qui sans avoir besoin d'aucuns motif légal ; de ces différentes prisons réparties dans les pays les plus totalitaires et au sein desquelles ces militaires fascistes se sont librement livrés aux pires tortures avec la bénédiction de leur gouvernement corrompu.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il convient d’affirmer sans réserve ni équivoque possible que l’administration militaire ne peut, pas plus qu’aucune autre, s’exonérer du respect des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme. Que leurs membres ne sont pas en dehors du droit commun, et que la justice doit s’exercer selon les principes constitutionnels pour chacun d’eux, comme pour n’importe quel membre du corps social. La DDHC de 1789 doit figurer dans les casernes et ses droits doivent y être intégralement respectés.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, figure depuis en vérité très peu de temps dans les commissariats, je ne suis pas certain qu’elle figure dans toutes les gendarmeries, l’armée n’ayant jamais eu une grande appétence à se soumettre aux principes de cette Déclaration. Combien de ces agents de la force publique connaissent et le contenu de cette Déclaration, et les devoirs qu’elle leur impose et qui sont pourtant naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles ? L’ignorance, l’oubli et le mépris des droits de l’homme que cultivent à dessein tous les gouvernements corrompus, sont ici la cause manifeste des nombreux malheurs publics. L'incroyable privilège de l’irresponsabilité juridique qui a été concédé à l’ensemble de ses agents, est le plus sur moyen de faire perdurer et cette corruption, et les malheurs publics. La culpabilité de l’ensemble de la technostructure devient à ce niveau d’avancement dans les articles de la DDHC, accablante, asservissante et un flagrant constat de l’imposture et de la forfaiture de nos gouvernements. Cette ignorance des droits de l’homme et cette irresponsabilité des agents de la technostructure, vis-à-vis des devoirs que ces droits impliquent, est à l’origine de cette chaîne de fonctionnaires, qui, sous l’occupation, exécutaient stupidement et servilement des ordres arbitraires et tyranniques les plus inhumains, avec pour médiocre excuse l’obéissance aveugle, sans morale ni conscience à des supérieurs. La force publique lorsqu’elle est dévoyée, est sans morale en temps de paix, elle devient inhumaine, barbare et monstrueuse en temps de guerre. Et contrairement à l’idée courte que s’en font les fonctionnaires, du premier Vizir jusqu’au dernier sbire de cette chaîne corrompue, tous sont responsables, coupables et condamnables en fait, et ils devraient l’être en droit, si la justice faisait loyalement et honnêtement sont office.</span>..<br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-contribution-commune-sans-justice.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-liberte-dopinion-selon-la-ddhc-de.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-corruption-des-gouvernements-selon.html"><br /></a></div><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-90913026657813227822009-03-09T10:35:00.005+01:002009-03-23T15:02:36.292+01:00La liberté d'opinion selon la DDHC de 1789<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWdksABRYN88xZnrOp4Yj7_Yvwmw-cf4oOTZP9eKm2QzAYHSaTIcQtjxm7XkU93v2Uyi3A2G4nz2HtfTkkADAbmTJ0LaEH9DoOMs_mt3wc2SHaoRcL84Z9ODVkrds0XHTfR9Wp8rGYF_8/s1600-h/Gaulois+4.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 286px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWdksABRYN88xZnrOp4Yj7_Yvwmw-cf4oOTZP9eKm2QzAYHSaTIcQtjxm7XkU93v2Uyi3A2G4nz2HtfTkkADAbmTJ0LaEH9DoOMs_mt3wc2SHaoRcL84Z9ODVkrds0XHTfR9Wp8rGYF_8/s320/Gaulois+4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298946565289818098" border="0" /></a></div><span style="font-size:130%;"><br /></span><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);font-size:180%;" >La libre communication des pensées et des opinions.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 11 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Non seulement nous avons le droit d’avoir des opinions, mais l’article 11, y ajoute le droit de les communiquer librement. Cet article vient en réalité préciser et renforcer le contour de l’article précédent. Ce dernier établit, en parfaite cohérence avec l’ensemble des droits précédemment énoncés, que l’égalité des droits vaut l’égalité des cultes, mais aussi l’égalité des opinions. Mirabeau indiquait au sujet de cette liberté d’opinion et de conscience lors des discussions parlementaires, que le mot même de tolérance, est en soi intolérant. Il précisait : <span style="font-style: italic;">Je ne tolère pas le droit de mes concitoyens : je le respecte, je reconnais qu’il est égal au mien et qu’il limite le mien.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Soulignons, lors de ces discussions parlementaires, qu'il a été précisé que défendre les actions de trouble à l’ordre et la tranquillité publique était défini comme un devoir incombant aux gouvernements auxquels il appartient de veiller dans les rues, dans les places, autour des maisons, autour des temples pour empêcher que l’action de certains membres du corps social puisse nuire aux autres, sans que les agents chargés de cette surveillance n’aient à se mêler des opinions des uns ou des autres, mais uniquement du respect de la loi, dont la DDHC en est l’architecture essentielle, et la justice l’instrument de son application au quotidien. N’oublions pas que la liberté de conscience et la libre communication des pensées avaient notamment à cette époque pour objet de rétablir les non-catholiques dans leurs droits, dont celui de pouvoir faire régulièrement enregistrer leurs naissances, leurs mariages et leurs morts, ce qui leur était refusé jusqu’à l’Édit de Versailles de 1787. Après cet Édit, ils ne pouvaient encore recevoir la croix comme indignes, et ils étaient réduits, comme des criminels, à se dérober à la tyrannie de la loi, ou plutôt à rendre la loi ridicule par son injustice, en l’éludant ou la violant chaque jour.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’article en exergue de ce commentaire dit que chacun est libre de communiquer des pensées et des opinions. Cette liberté suppose qu’il est tout aussi possible de n’en rien faire. Je veux dire par là que si la communication est un droit, la possibilité de refus de communication en est la contrepartie légitime. Ainsi, nul n’est tenu de révéler ses opinions, ses croyances, ses convictions politiques, ce droit étant de même nature que ceux qui précèdent, aucun gouvernement n’est fondé à connaître les convictions politiques et/ou religieuses des citoyens, comme hélas cela a été très longtemps pratiqué, au point qu’il fut un temps où la carte d’identité portait la mention de l’appartenance religieuse, comme c’est encore le cas pour de nombreux États, y compris Européens. Ceci pour dire combien nos gouvernements corrompus se sont peu préoccupés du respect de la Déclaration des Droits de l’Homme depuis ce 26 août 1789, que ce soit dans l'esprit comme dans la lettre.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">...<span style="font-style: italic;"> tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.</span> Ici il est question de la libre communication effective de ses pensées et opinions, mais aussi de ce qui se rapporte entre autres à la liberté de la presse. Dans leur grande sagesse, et bien qu’ils aient longuement abordé le sujet, nos illustres parlementaires n’ont pas retenu comme droit spécifique cette seule notion de liberté de la presse, ce qui revenait à accorder sous forme de droit, un privilège de publication et de communication à une catégorie professionnelle. Chaque membre du corps social se voit attribuer, selon le principe d’égalité défini article premier, le droit de parler, d’écrire, d’imprimer librement et de publier (communiquer) ses pensées et ses opinions. La presse en fait partie, mais pas seulement. Depuis, nous avons eu l’avènement de la radio, de la télévision, d’internet, et force est de constater que l’intemporalité à laquelle sont parvenus nos pères fondateurs de la nouvelle citoyenneté, confère à leurs principes une adaptation parfaite, sans qu’il soit nécessaire d’en rien modifier.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Bien évidemment, mais c’est dans la parfaite cohérence de l’ensemble de cette Déclaration, ce droit n’est pas un droit sans limites, et surtout pas un droit de nuire à autrui. Conformément aux dispositions des précédents articles, la liberté est régie par des lois. Lois qui ne peuvent défendre que des actions nuisibles, et qui sont de l’ordre du droit commun. Ainsi, la liberté de communication de pensées et d’opinions ne peut devenir celle d’une intolérance, d’une calomnie, d’une menace, d’une injure, d’une diffamation, qui seraient autant d’actes nuisibles vis-à-vis d’autrui. L’abus de cette liberté doit être déterminée par la loi, et sur ce point je pense que nos gouvernements actuels s’efforcent de se tenir assez proches des devoirs que leur impose cette Déclaration, même s’il reste encore de nombreux progrès à réaliser, notamment auprès des grands médias plus ou moins sous contrôle des puissances financières ayant de forts liens avec le monde politique. Ce droit de libre communication, n’a pas été toujours rigoureusement respecté, l’histoire proche ou plus lointaine comporte de nombreux cas de censures arbitraires en totale violation avec les dispositions de la DDHC, qui rajoute aux notions de naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, celui de : droit le plus précieux de l’homme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La libre communication des pensées et des opinions, suppose que l’on soit capable d’avoir de l’une et de l’autre. La richesse de ces pensées et des opinions qui en constitueront les arborescences dépendra du niveau d’intelligence et de celui de l’éducation. Bien que cette faculté qu’est l’intelligence puisse se développer considérablement à l’usage, reste que chacun reçoit de la nature en rapport de son patrimoine karmique. L’égalité de droit sera donc proportionnelle au développement de cette faculté qui sera mise au service de l’utilité commune. Le savoir et les connaissances seront développés par la richesse des échanges (communications), qui viendront nourrir l’intelligence, offrant ainsi un puissant moyen d’élévation et de libération de la Conscience de l’individu qui pourra exercer librement ses facultés supérieures. Voilà sur quoi repose cette affirmation de droit le plus précieux de l’homme, celui de sa capacité à s’épanouir intellectuellement et spirituellement, épanouissement qui constitue toujours un affranchissement des servitudes subalternes qu’impose une nature humaine ignorante.</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Tout ce qui entrave cette libre communication des pensées et des opinions est donc en violation avec les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme. Il découle tout naturellement de ceci : que le maintien volontaire dans un état d’ignorance de l’ensemble du corps social de ses droits légitimes, est une des premières atteintes à cette libre communication des pensées et des opinions. Cette culture volontaire de l’ignorance et de l’oubli est celle de nos gouvernements corrompus, comme j’ai eu souvent l’occasion de le démontrer, et elle s’exerce au travers de l’administration qui en porte la plus grosse part de responsabilité, je veux parler de l’Éducation nationale. Cette dernière en maintenant la population dans un constant état d’ignorance de ses droits, la prive de cette liberté de penser et de sa faculté d’en effectuer la libre communication de ses opinions.</span><br /><br /><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/un-monde-juridiquement-feroce-et.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-theocratie-est-contraire-la-ddhc-de.html"><span><span style="font-size:130%;">Précédent article -------></span></span></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-theocratie-est-contraire-la-ddhc-de.html"><br /></a></div></div><br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-69099801374075678312009-03-03T10:22:00.005+01:002009-03-23T15:01:58.832+01:00La théocratie est contraire à la DDHC de 1789<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpUwYxKK71YTtyRzZOedye3bUWxQv2i1dvDPu6Bw2HzuOEZFw_-r2BNqXEvoEZj2Jyy142bf86ROqEwuKv1PNYh67jYij5m6lwHruQV_MhsSWwr4SclOLZF_P2YFR1VoJF2uuUQ9gdU3A/s1600-h/Gaulois+3.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 272px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpUwYxKK71YTtyRzZOedye3bUWxQv2i1dvDPu6Bw2HzuOEZFw_-r2BNqXEvoEZj2Jyy142bf86ROqEwuKv1PNYh67jYij5m6lwHruQV_MhsSWwr4SclOLZF_P2YFR1VoJF2uuUQ9gdU3A/s320/Gaulois+3.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298522417584326786" border="0" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);font-size:180%;" >La liberté d'opinion et de conscience est un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 10 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Avec cet article les membres de la Constituante nous indiquent qu’ils ont su tirer les leçons d’une histoire longue et tourmentée. Le poids écrasant que l’ordre religieux a fait peser sur l’ensemble du corps social, avec ses interdits, la culture de l’ignorance et le rejet de toute liberté en matière d’opinion religieuse et politique, puisque les deux ont été si longtemps intimement liés, et le sont restés bien après l’avènement de cette Déclaration, sont les pires entraves à cette liberté d’opinion et de conscience. Est-il nécessaire de rappeler les calamiteuses conséquences de l’inquisition, manifestation de la volonté de l’ordre religieux d’asseoir une autorité tutélaire absolue sur tous les pouvoirs politiques, éducatifs, culturels, judiciaires, économiques et même militaires. Sous le joug implacable de cette tutelle religieuse, la liberté d’opinion et de conscience n’existait pas, comme le symbolisent si remarquablement les affaires Galilée ou Giordano Bruno, entre de nombreuses autres. Il n’est pas ici question de faire le très long inventaire exhaustif des méfaits d’un gouvernement théocratique dirigé par un clergé dogmatique, vaniteux et corrompu, prétendant être le seul habilité à parler au nom d’un Dieu, dont il finit par manifester des expressions si lamentablement humaines et si peu divines qu’on est en droit de se demander s'il n’est pas (ce clergé) autre chose que le vice grossièrement travesti en vertu.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’ordre religieux n’est pas et ne sera jamais compatible avec les principes contenus dans la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen de 1789. Les expériences de gouvernance théocratique antérieures à cette Déclaration, sont toutes calamiteuses, ainsi que celles postérieures à cette Déclaration, y compris lorsqu’elle avance sous le masque de partis intitulés de façon paradoxale : <span style="font-style: italic;">démocratie chrétienne</span>. la religion n’a jamais été démocratique, pas plus que la “démocratie” n’a été une religion... Le religieux n’est pas une affaire d’ordre public, mais uniquement une affaire d’ordre privé, la conscience de chacun. Il y a une morale religieuse, comme il y a une morale propre à chaque individu. Chacune de ces morales peut être considérée comme légitime par ceux qui s’en réclament, mais aucune ne peut prétendre être opposable à autrui sans faire preuve d’une plus ou moins grande intolérance. La morale individuelle, comme la morale religieuse est celle que l’on s’impose à soi-même, mais surtout pas celle que l’on tente d’imposer aux autres, le plus souvent par des méthodes qui n’ont plus rien de charitables ou simplement humaines. Dans un état de droit, celui qui découle de la DDHC de 1789, la seule morale commune qui soit opposable aux autres membres du corps social, est ce que l’on appelle la Loi, et rien d’autre.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’expérience a amplement démontré que lorsqu’un ordre religieux, quel qu’il soit, ambitionne d’administrer la chose publique, la liberté d’opinion recule, la tolérance se réduit au fur et à mesure que s’étend l’emprise psychologique de cette religion sur l’ensemble de la population. Le dogmatisme devient rapidement la règle commune, et ce dogmatisme est le frère siamois du despotisme. Pour ceux qui en douteraient, qu’il me soit permis de rappeler que le clergé d’une religion s’arroge invariablement le privilège autoproclamé d’être le seul habilité de parler au nom et à la place de, ou d’un dieu... Insolente vanité qui ne repose que sur l’imposture caractérisée, sur la plus profonde ignorance philosophique et spirituelle des individus auxquels ce clergé s’adresse et dont il veille à le maintenir dans un état d’obscurantisme propre à lui faire gober les pires mystifications. Ce privilège n’étant qu’un droit contre nature et de surcroît parfaitement imbécile, il ne peut s’imposer que par l’appel à la foi aveugle des incultes, et par la violence de la loi du plus fort. Violence commençant en général par l’anathème et la menace d’une damnation éternelle aussi grotesque que les images diaboliques qu’elle brandit. Rapidement ce clergé en vient à décider ce qui est canoniquement vrai, de ce qui est diaboliquement hérétique, tant d’un point de vue artistique, scientifique, qu’en matière de littérature, de musique, d’architecture, de mode vestimentaire, de formes de langage, dont certaines sont rapidement jugées blasphématoires. Il en va ainsi jusqu’aux pensées les plus intimes que pourrait avoir un individu, non pas exprimées sous forme d’opinion, ce qui deviendrait pour lui rapidement dangereux, mais bien dans le secret de son for intérieur que ces sectateurs ont la prétention de vouloir débusquer, en utilisant pour y parvenir les pires monstruosités (torture, délation, abjuration publique etc...), dont est capable la nature humaine la plus vicieuse, comme le démontre le bilan accablant et catastrophique d’une inquisition qui n’est rien d’autre qu’un ignoble crime contre l’humanité.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Je passerai rapidement sur les inévitables abus dont se rend coupable un clergé au fait du pouvoir, que ce soit en matière de prélèvements fiscaux à son profit et non au bénéfice de l’utilité commune ; de moeurs dissolues, d’injustices croissantes ; de sources de conflits par activation et entretien des haines les plus sordides ; d’absence de liberté, qui ont été, il n’y a pas si longtemps que cela, jusqu’à interdire que soit enterré un individu considéré comme hérétique. Et en remontant un peu plus loin dans l’histoire, ce même ordre religieux dogmatique, tyrannique et despotique, imposant aux pouvoirs en place de déterrer les morts d’une famille dont un membre venait d’être déclaré comme hérétique, afin qu’ils ne puissent reposer en terre “chrétienne”...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ce que nos très éclairés parlementaires de la Constituante savaient comme une chose évidente et certaine, c’est que la liberté d’opinion et de conscience, - déclinaison de la liberté, droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible -, n’est véritablement possible que dans le cadre d’un gouvernement laïc, qui ne signifie pas pour autant athée. La laïcité est en réalité ce qui permet la cohabitation paisible de toutes religions qui redeviennent un élément propre à la sphère individuelle et privée. La laïcité de la DDHC est l’expression de la tolérance la plus large, celle permettant à chacun de faire ce qui ne nuit pas à autrui, dans le cadre défini par la loi qui rend la liberté possible. Les opinions religieuses sont donc toutes respectables, mais aucune ne possède cet attribut de la morale commune qu’est la loi, comme l’entendent les articles précédents de cette Déclaration, et qui seule la rend opposable à autrui. Les religions sont donc respectables à la condition de ne jamais chercher à s’imposer.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Chacun est donc libre d’avoir les opinions qui lui sont propres, qu’elles soient religieuses, politiques, culturelles, scientifiques, artistiques, cette liberté est un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Personne ne doit être inquiété pour ses opinions, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi</span>... Nous avons dans la fin de cet article un des éléments qui a été le plus trafiqué par tous les gouvernements corrompus et qui est celui de la notion du trouble à l’ordre public. Cet article précise que ce trouble à l’ordre public doit être défini par la loi ; loi qui par ailleurs ne peut défendre que des actions nuisibles à la société comme il a été précisé lors de l’article 5. Seulement, voilà, ce trouble à l’ordre public est bien commode à invoquer pour tout et n’importe quoi, lorsqu’il est volontairement maintenu dans un flou indéfinissable. Nos “élites” dévoyées se sont entendu pour en maintenir un contour parfaitement imprécis, embrouillé et inintelligible, au point qu’aujourd’hui personne n’est véritablement en mesure de donner une définition stricte, simple et claire de ce qu’est le trouble à l’ordre public. Clarté et simplicité qui font parties des acquis de la DDHC, comme je crois utile de le rappeler. Des magistrats l’estiment selon leurs humeurs du moment et leurs opinions qui n’ont plus rien à voir avec la Loi, mais le plus souvent avec la basse politique. Les forces de l’ordre l’invoquent à la moindre occasion, sans aucune référence légale pour mettre en détention provisoire n'importe quels individus qui useraient de sa liberté d’opinion pour exprimer ouvertement des indignations, devant des comportements de plus en plus fréquents et pour le moins arbitraires que pratiquent avec un zèle excessif les agents de la police et de la gendarmerie. Ces derniers n’hésitent plus à invoquer le trouble à l’ordre public, à tort et à travers, même lorsque des citoyens protestent contre l’abus manifeste de leurs pouvoirs que font ces agents de la technostructure. Leurs actions n’ayant plus de correspondance avec une ou des lois légitimes, sont donc des actes arbitraires justifiant le recours à la légitime résistance à l’oppression, droit défini à l’article 2, de cette Déclaration. Lorsque des forces de l’ordre sont autorisées à ne plus respecter la loi, <span style="font-weight: bold;">elles constituent en elles-mêmes un trouble à l’ordre public</span>. C’est aussi le cas pour tous les agents de n’importe quelle administration.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour donner une idée du dévoiement que nos gouvernements corrompus ont fait de cette notion de trouble à l’ordre public, je recopie ci-après une question adressée en 1999 au garde des Sceaux et publiée dans le JO du Sénat :</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Question écrite n° 18049 de M. Hubert Haenel (Haut-Rhin - UMP)</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" > * publiée dans le JO Sénat du 22/07/1999 - page 2469</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >M. Hubert Haenel demande à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, suite au récent débat au parlement sur le projet de loi renforçant la protection de la présomption d'innocence, de bien vouloir lui indiquer quelle(s) définition(s) elle donne de l'ordre public.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Réponse du ministère : Justice</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" > * publiée dans le JO Sénat du 14/10/1999 - page 3409</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Réponse. - Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que la notion d'ordre public, bien qu'elle soit interprétée par la jurisprudence et la doctrine de façon plus ou moins restrictive selon la matière considérée, constitue un concept traditionnel et fondamental de l'ensemble de notre droit, qu'il s'agisse du droit civil, du droit administratif ou du droit pénal. Les bases de données juridiques font apparaître que, depuis 1990, cette notion a été utilisée dans plus de 137 textes de nature législative ou réglementaire publiés au Journal officiel et qu'elle figure actuellement dans plus de 143 articles figurant dans une douzaine de codes différents. Ainsi, l'article 6 du Code civil interdit que des conventions particulières puissent déroger aux lois qui intéressent l'ordre public. L'article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales, relatif aux pouvoirs de police du maire, fait référence à l'ordre, ainsi qu'à la sûreté, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publiques. De même, les articles 421-1 et 431-13 du Code pénal utilisent la notion de trouble à l'ordre public pour définir les infractions terroristes ou les groupes de combat. La préservation des atteintes à l'ordre public constitue également une des hypothèses autorisant, en application des dispositions de l'article 78-2 du code de procédure pénale, les contrôles d'identité. Enfin, en vertu des dispositions de l'article 144 de ce même code, le trouble à l'ordre public constitue l'un des critères qui peuvent justifier le placement en détention provisoire d'une personne mise en examen. Dans cette dernière hypothèse, qui est à l'origine de la question posée par l'honorable parlementaire, la notion doit être interprétée strictement, puisqu'elle permet une atteinte particulièrement grave à la liberté individuelle. C'est la raison pour laquelle elle a été précisée par la loi du 30 décembre 1996, qui n'autorise le placement en détention que lorsque l'infraction, en raison de sa gravité, des circonstances de sa commission ou de l'importance du préjudice qu'elle a causé, a provoqué un trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public, trouble auquel la détention est l'unique moyen de mettre fin. L'objectif de préservation de l'ordre public comme justificatif de la détention provisoire a par ailleurs été jugé conforme à la convention européenne des droits de l'homme par la cour européenne dans ses arrêts Letellier et Kemmache des 26 juin et 27 novembre 1991. La cour a ainsi considéré que certaines infractions, en raison de leur gravité particulière, suscitent un trouble social tel que la détention provisoire est, pendant un certain temps, totalement justifiée. Elle a toutefois estimé qu'au fur et à mesure du déroulement de l'instruction préparatoire, ce motif perdait de sa pertinence - sauf à démontrer que la mise en liberté de la personne poursuivie troublerait réellement l'ordre public - dans la mesure où la détention provisoire ne doit en aucun cas servir à anticiper sur une peine privative de liberté. Pour tenir compte de cette jurisprudence, le projet de loi renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes qui est actuellement en cours d'examen par le Parlement, limite aux infractions les plus graves la possibilité de recourir au critère du trouble à l'ordre public pour motiver les décisions de prolongation des détentions provisoires. Le texte adopté par l'Assemblée nationale en première lecture n'autorise le recours à ce critère que pour prolonger les détentions en matière criminelle. Celui adopté par le Sénat prévoit, comme le projet initial du Gouvernement, que la détention ne pourra être prolongée en raison du trouble causé à l'ordre public que pour les crimes et les délits punis de plus de cinq ans d'emprisonnement. La position définitive se dégagera donc au cours des examens ultérieurs du projet de loi par le Parlement.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Que deviennent les jugements, les condamnations, les actes arbitraires qui ont été et sont pratiqués au non d’un trouble à l’ordre public ne reposant que sur les élucubrations des agents ignorants, oubliant et méprisants les droits de l’homme, et servant une technostructure dévoyée ?...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Rien, pour cause de super privilège qui veut que ces agents soient exonérés du droit commun, et que les actes arbitraires, en violation de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ne soient jamais sanctionnés par la loi, comme ils devraient OBLIGATOIREMENT l’être.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ne jamais donner de définition précise (et donc légale) à cette notion de trouble à l’ordre public, est ce qui permet à nos gouvernements corrompus de se servir des forces de l’ordre pour non plus faire respecter la Loi au sens où l’entend la DDHC, mais uniquement servir la tyrannie des despotes qui se manifeste toujours par la loi parfaitement scélérate du plus fort.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’une des premières vertus de cet article 10, est justement de pouvoir permettre d'exprimer librement une opinion pour dénoncer les violations constantes </span><span style="font-size:130%;">aux droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme</span><span style="font-size:130%;"> effectuées par une technostructure de plus en plus corrompue . Et vous devez toujours considérer qu’un droit naturel se perd de deux façons : la première parce qu’il est arbitrairement supprimé par un système despotique ; la deuxième parce que ceux qui en bénéficient le laissent tomber en désuétude par manque de pratique, ce qui survient pour cause d’ignorance, de faiblesse de conviction, ou pire encore, par lâcheté.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Tant qu’il vous est encore possible de le faire, chaque fois que l’occasion se présentera à vous, et peu importe son importance ou son insignifiance, soyez toujours les dignes héritiers de ce patrimoine en utilisant votre liberté d’opinion pour dénoncer les plus petites atteintes aux droits de l’homme, ne serait-ce qu'en manifestant votre opinion.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ce qui a fait, et qui fait la force de la Déclaration américaine de 1774, qui est reconnue comme soeur de la DDHC de 1789, - car elles sont issues toutes les deux de la même pensée philosophique ayant pour ancêtres communs Montesquieu, Turgo, Voltaire et autres Rousseau -, c’est que la première est prise au pied de la lettre par les gouvernements américains, alors que la nôtre a toujours été traitée avec la plus grande désinvolture, pour ne pas dire déloyauté par nos gouvernements.</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-liberte-dopinion-selon-la-ddhc-de.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/le-plus-ignore-oublie-et-meprise-des.html"><span><span style="font-size:130%;">Précédent article -------></span></span><br /></a></div>.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-77225896134270215692009-02-25T11:32:00.004+01:002009-03-23T15:01:16.624+01:00Le plus ignoré, oublié et méprisé des droits de l'homme<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL5cKeJeAfQvk2LfQzGDgXGw1T3UcogWg77hftBdVw99S1zh1kVZhfwyarn4N4iiaRxRi_YCVqjlXGv08sLi7a-UH6y0_1C8MM6CLV1Dc_tVlB9Z5gLOtf_JzOpmalnQHGf-8UpDmGL_8/s1600-h/Gaulois+5.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 222px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL5cKeJeAfQvk2LfQzGDgXGw1T3UcogWg77hftBdVw99S1zh1kVZhfwyarn4N4iiaRxRi_YCVqjlXGv08sLi7a-UH6y0_1C8MM6CLV1Dc_tVlB9Z5gLOtf_JzOpmalnQHGf-8UpDmGL_8/s320/Gaulois+5.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299257221629857938" border="0" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 0, 51);font-size:180%;" >La présomption d’innocence est incompatible avec la présomption de culpabilité.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 9 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cet article 9, dans la mémoire du corps social, est probablement celui qui cohabite avec la première partie du premier article. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits et ils sont présumés innocents...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque la Constituante a eu à débattre de cette disposition, il a été fort justement rappelé, qu’il était impossible à un individu accusé d’une action nuisible, de fournir les preuves de son innocence pour peu que son ou ses accusateurs se révèlent suffisamment instruits et cultivés au point d’être d’habiles sophistes. Il en était de même pour un individu devant tenter de fournir des preuves de son innocence lorsque l’accusateur se révélait être un borné, un obtus, un ignorant, un sectaire aux capacités intellectuelles de faible amplitude. Comme il est tout aussi impossible d’essayer de prouver son innocence devant des accusateurs de mauvaise foi, déloyaux ou sans scrupule ni moralité. Le seul remède efficace à cette source intarissable des malheurs publics, comme l’avait amplement démontré l’Ancien Régime, se trouve synthétisé dans la première phrase de cet article 9, véritable bénédiction pour l’humanité. <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Tout homme est donc présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable</span>. Encore une fois la simplicité de ce droit proclamé, est une merveille de clarté et de précision. Ce droit est un des rejetons du droit commun et de la suppression des privilèges. Il contient une filiation directe avec le droit de liberté et d’égalité, car cette présomption d’innocence est bien un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ce droit à la présomption d’innocence n’est donc plus réductible sous quelque forme que ce soit, par quelques lois scélérates que ce soient. Il ne souffre d’aucune exception ni d’aucune atteinte. Rien ne peut donc justifier que ce droit à la présomption d’innocence soit bafoué, et, paraphrasant Mirabeau, que ce soit depuis le premier Vizir jusqu’au dernier sbire, personne ne peut porter atteinte à ce droit de présomption d’innocence sans tomber sous le coup de l’arbitraire tel qu’il est défini à l’article 7, de cette DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pourtant, malgré son caractère naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, ce droit à la présomption d’innocence est probablement celui auquel porte le plus régulièrement atteinte l’ensemble de la technostructure. Nos gouvernements corrompus n’ont eu de cesse que de faire en sorte, par la multiplication de lois scélérates, que cette présomption d’innocence devienne inappliquée et inapplicable. En 1808 le code d’instruction criminelle prévoit que la détention préventive puisse devenir illimitée jusqu’à la fin du procès. La loi du 4 juillet 1865 étant le champ de la liberté provisoire, amusant euphémisme pour remettre en cause le principe de la liberté comme droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Pour éviter la présence d’un avocat lors des interrogatoires d’un suspect, comme la Loi du 8 décembre 1897 le permettait, le Parquet et la police mettent en place des enquêtes officieuses conduisant à des détentions arbitraires et de gardes à vue illégales. En 1943 une simple circulaire du Ministère de l’intérieur, proposera un cadre à la pratique de la garde à vue qui n’est pourtant pas légalisée. Ce n’est qu’en 1958 que le Code de procédure criminel se voit remplacé par le Code de procédure pénal qui comprendra quelques modestes garanties en matière de garde à vue, <span style="font-weight: bold;">adoptées par ordonnance.</span> Ce n’est qu’en 1970 que la détention préventive est transformée en détention provisoire avec un semblant de contrôle judiciaire dont l’inefficacité a été depuis révélée par une longue pratique. En 1981 la tristement célèbre loi sécurité et liberté étend les prérogatives de la police, et réduit la liberté des juges en matière de peine de substitution et de circonstances atténuantes. En 1985 une loi permet d’avoir auprès de chaque tribunal une chambre d’instruction composée de trois juges chargés de se prononcer sur les mesures privatives de liberté. En 1987, la loi du 30 décembre abroge la loi de 1985 avant même qu’elle soit en application... En 1989 la loi du 6 juillet abroge la loi de 1989 et redonne au seul juge d’instruction toute compétence en matière de détention provisoire... Je réduis volontairement l’énoncé qui pourrait être nettement plus long et fastidieux, des atermoiements et bidouillages des gouvernements corrompus pour tenter de paralyser ce droit de présomption d’innocence dans une camisole étroitement serrée, pour en arriver à l’adoption d’une loi le 15 juin de l’an 2000 ayant pour objet le renforcement et la protection de la présomption d’innocence...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il faudra m’expliquer pourquoi il est encore nécessaire, plus de 200 ans après la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, de promulguer une loi pour renforcer la présomption d’innocence. Ou alors, il convient d’admettre que l’existence même de ce type de loi, constitue un aveu de flagrant délit de violation, d’un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, par l’ensemble des membres d’une technostructure terriblement corrompue. Doit-on comprendre que ceux qui ont sollicité, expédié, exécuté ou fait exécuter des ordres, l’ont fait sur la base d’actes législatifs et exécutifs qui n’étaient pas en conformité avec la DDHC ? Si, comme le démontre l’existence de telles lois, la chose est rendue certaines, alors c’est que ceux qui ont sollicité, expédié, exécuté ou fait exécuter ces ordres arbitraires, sont la cause de la corruption des gouvernements et des malheurs publics, et sont donc éminemment condamnables.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">En vérité, du premier Vizir, jusqu’au dernier sbire de l’ensemble des administrations de la technostructure, plus personne ne respecte ce droit absolu de la présomption d’innocence, ce qui a pour effet de dévoyer le corps législatif et exécutif. L’administration judiciaire, dont les membres ont l’exorbitant privilège de savoir que leur responsabilité civile ou pénale ne pourra jamais être mise en cause, ne se prive pas de fouler aux pieds ce que la Loi constitutionnelle leur impose. Il n’y a plus dans ce pays que des magistrats instructeurs officiants uniquement à charge (présomption de culpabilité), utilisant les lettres de cachet de la détention provisoire sans limite ni véritable contrôle, comme moyen de torture psychologique et physique, pour obliger un accusé à passer aux aveux... Depuis le Moyen-Âge, nos petits juges n’ont pas fait beaucoup de progrès... Que dire des forces de polices ou de gendarmerie, qui se sont si souvent illustrées, dans des affaires mémorables et lamentables, par leur acharnement à faire de présumés innocents qui leur étaient malencontreusement tombés sous la main et leurs esprits étroits, sectaires, imbéciles, des présumés coupables, en violation délibérée de leurs droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles... Mais probablement que pour faire partie de ces administrations répressives, il n’est pas utile de connaître trop bien les pratiques de l’état de droit. Force est de constater que dans ces administrations, l’arbitraire est la règle, et les droits de l’homme une aimable plaisanterie de comptoir de bistrot...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La présomption d’innocence implique pourtant que l’accusé n’ait jamais à faire la preuve de son innocence. Qu’il échoit inévitablement à l’accusateur d’apporter la preuve de son accusation, et que ce droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible de présomption d'innocence ne souffre d’aucune tolérance ni exception. Un jour, assistant à une audience d’un tribunal correctionnel, j’ai entendu le Président de ce tribunal dire à la personne qui comparaissait devant lui, en présentation de son dossier en audience publique : “<span style="font-style: italic;">Je suis très hésitant concernant votre affaire, car je ne trouve pas de preuve convaincante de votre innocence, pas plus que les arguments de vos accusateurs ne soient déterminants pour vous reconnaître coupable</span>” ...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Monstruosité que n’a pas relevée l’avocat particulièrement incompétent , mais c'est hélas la règle, de cet accusé, car si l’accusation n’apporte pas de preuve incontestable de son accusation, le Président de ce tribunal aurait impérativement dû admettre comme acquise, l’innocence de l’accusé au nom même de ce droit de la DDHC. Au lieu de quoi, son ignorance, son oubli et son mépris des droits de l’homme ne lui a pas permis de rendre une justice conforme aux droits constitutionnels de ce citoyen.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Combien de jugement reposant sur ce type même de monstruosité, ont-ils été rendus depuis l’avènement de la DDHC, et surtout depuis la culture de la corruption issue des privilèges qui accordent à ces membres dévoyés de la technostructure d’avoir à ne jamais répondre de leurs actes professionnels devant la loi, ni de leur comportement inique et arbitraire ?...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Combien de loi, décrets, règlements sont en parfaite infraction avec cette disposition de l’article 9 ? Un nombre inimaginable... Combien d’individus ont dû subir la monstruosité d’un des actes les plus arbitraires qui soient, celui d’une injuste détention provisoire, parce que les individus qui en disposent ne sont pas civilement et pénalement responsables?...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Concernant ce droit à la présomption d’innocence, j’ai adressé à la commission de l’Assemblée nationale la proposition suivante :</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Septième et dernière proposition LE 5/10/2007 :</span><br /></div><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >La Déclaration des droits de l'homme stipule dans son article 9 :</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >"Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable."</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Ce droit à la présomption d'innocence, INALIENABLE - IMPRESCRIPTIBLE - NATUREL et SACRE, est, comme je l'ai expliqué dans mes précédentes propositions, parfaitement ignoré des pouvoirs législatifs et exécutifs, d'autant plus qu'il n'existe aucune condamnation spécifique de la violation de ce droit, ce qui permet aux agents de la technostructure de s'en donner à coeur joie, dans la multiplication des actes arbitraires.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Lors des débats préliminaires qui ont eu lieu avant l'adoption de cette Déclaration, il avait été établi qu'il était impossible à un individu, de parvenir à prouver son innocence surtout auprès d'un autre individu étant borné, sectaire et/ou malfaisant. Il convenait donc d'inclure dans la future Déclaration, que la présomption d'innocence devait être un droit : INALIENABLE - IMPRESCRIPTIBLE - NATUREL et SACRE.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Il découle de ce principe constitutionnel, que l'accusé n'ayant jamais à faire la preuve de son innocence, qui est un acquis naturel, il convient donc que ce soit l'accusation qui en fournisse la ou les preuves, et qu'en l'absence de cette ou ces preuves, l'état d'innocence prime.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Ce qui précède pourrait paraître comme une évidence primaire, hélas cette évidence est loin d'être la règle respectée. Ainsi, il est encore d'usage dans certaines juridictions de juger non pas selon les preuves, mais selon une INTIME CONVICTION.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Que vaut cette intime conviction lorsqu'elle vient d'individus ignorants, incultes, incompétents, paresseux, frivoles, atrabilaires, sectaires, malveillants, aigris et/ou inconséquents?...</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Elle vaut les très nombreuses erreurs judiciaires, les très nombreux dérapages au niveau de l'instruction, contre lesquels il n'y a pas eu de remède très efficace jusqu'à ce jour.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Ma septième et dernière proposition, qui est en parfaite conformité avec les nécessités de l'égalité de droit et de l'article 9 de la Déclaration des droits de l'homme consiste donc à SUPPRIMER tout jugement reposant sur une fallacieuse INTIME CONVICTION.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Je dédis ces sept propositions à la mémoire de ceux, qui bien souvent sont morts à la fleur de l'âge les armes à la main, pour que nous puissions hériter de ces DROITS INALIENABLES - IMPRESCRIPTIBLES - NATURELS et SACRES, sans autres efforts que celui qui consiste à en revendiquer le respect et l'application. N'ayons pas l'ingratitude de laisser tomber en désuétude, ce trésor de l'humanité, pour cause de manque de pratique !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La présomption d’innocence n’est pas une aimable tolérance ni une généreuse libéralité que voudrait bien nous accorder je ne sais quel gouvernement. C’est un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible qui, lorsqu’il n’est pas respecté, justifie l’accusation d’arbitraire, et le recours à la légitime résistance à l’oppression. Tous ceux ayant par leurs fonctions à se plier à ce droit de la présomption d’innocence, et qui ne le respecterait pas, doivent IMPERATIVEMENT se retrouver devant les tribunaux et être punis, qu’ils soient premier Vizir, magistrats, flics, journalistes ou dernier sbire. L’éthique de la plus saine et morale justice l’exige, car sans cette justice la pratique qui consiste à porter systématiquement atteinte à la présomption d’innocence est une atteinte aux droits de l’homme et à la liberté. Il est d’ailleurs amusant de voir que nos parlementaires incompétents, nos dirigeants corrompus, ignorants, oublieux ou méprisants les droits de l’homme, sont les premiers à venir devant les caméras de télévision, à une heure de grande écoute, pour se plaindre et s'indigner de la violation de leur présomption d’innocence, alors qu’ils sont restés si étrangement et globalement silencieux pendant que tant des nôtres en sont régulièrement et quotidiennement les victimes. Même si je considère qu’il peut être parfois salutaire que le tourmenteur soit à son tour un peu tourmenté de la même façon que ses victimes, je déplore pour eux que ce droit à la présomption d’innocence soit aussi méprisé par l’ensemble des associations politiques, des gouvernements, et des membres de la technostructure. Il serait peut-être temps que nous progressions enfin vers ce niveau supérieur de civilisation, et peu importe si cela risque de déranger des mauvaises habitudes, des facilités de procédures bâclées, des privilèges pompeusement appelés droits acquis.,. Il faudra bien finir par admettre que les droits de la DDHC de 1789, ne souffre d’aucune exception.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"> ... <span style="font-style: italic;">s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi</span>. Je ne m’attarderai pas sur la suite de cet article, à l’aune de cette précision il n’y a pas beaucoup de services des forces de l’ordre qui puissent sortir innocents de l’accusation d’usage de rigueurs excessives méritant d’être sévèrement réprimées par la loi. Seulement, voilà, comme je l’ai précédemment abondamment expliqué, non seulement il n’y a pas de loi pour réprimer ces rigueurs excessives, mais en plus, les membres de ces administrations, parmi lesquelles se retrouve la justice, bénéficient de l’insolent privilège de ne jamais pouvoir être traînés devant les tribunaux.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La seule façon que nous avons en France de faire respecter, dans des conditions nettement plus restrictives, la présomption d’innocence, nous le devons à la Déclaration européenne des Droits de l’Homme qui a heureusement repris ce droit. La France se trouve régulièrement condamnée devant cette juridiction européenne, preuve s’il en était besoin, que nos tribunaux, et leurs différents niveaux de recours sont dans l’incapacité de remplir correctement la mission de justice loyale qui est la leur.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le moyen le plus efficace de faire respecter la présomption d’innocence, c’est d’abord d’en connaître l’existence ; le fait qu’elle soit un droit Constitutionnel ; que ce droit est naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, et qu’il suffit de l’opposer à tous ceux qui viendraient à demander, sous quelque forme que ce soit, que vous prouviez votre innocence. Ne le faites jamais, et rappelez toujours les dispositions de cet article 9, de la DDHC et l’obligation qui incombe à n’importe quel accusateur de devoir fournir la preuve de son ou ses accusations. La paresse et les pratiques arbitraires depuis si longtemps utilisées par les agents instructeurs, font qu’avec une ignorance, un oubli et un mépris des dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ils instruisent uniquement en pratiquant la présomption de culpabilité avec des pressions relavant de la torture morale, afin d’obtenir des aveux à n’importe quel prix. C’est tellement plus simple que de faire des enquêtes sérieuses en respectant les droits fondamentaux des citoyens.</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">N'acceptez jamais la remise en cause de vos droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles. Lorsque chaque citoyen de pays deviendra le défenseurs de ses droits, alors l'arbitraire sera dans l'obligation de reculer.</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/03/la-theocratie-est-contraire-la-ddhc-de.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/les-regles-qui-conferent-la-legitimite.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-corruption-des-gouvernements-selon.html"><br /></a></div><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-67340086348980226942009-02-24T10:27:00.005+01:002009-03-23T15:00:26.327+01:00Lorsque la justice porte atteinte à la liberté.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpUwYxKK71YTtyRzZOedye3bUWxQv2i1dvDPu6Bw2HzuOEZFw_-r2BNqXEvoEZj2Jyy142bf86ROqEwuKv1PNYh67jYij5m6lwHruQV_MhsSWwr4SclOLZF_P2YFR1VoJF2uuUQ9gdU3A/s1600-h/Gaulois+3.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 272px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpUwYxKK71YTtyRzZOedye3bUWxQv2i1dvDPu6Bw2HzuOEZFw_-r2BNqXEvoEZj2Jyy142bf86ROqEwuKv1PNYh67jYij5m6lwHruQV_MhsSWwr4SclOLZF_P2YFR1VoJF2uuUQ9gdU3A/s320/Gaulois+3.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298522417584326786" border="0" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 51);font-size:180%;" >Les règles qui confèrent la légitimité à la loi.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;"> Article 8 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’article 5, de la DDHC nous déclare que la loi ne doit défendre que les actions nuisibles à la société. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’article 6, précise que la loi est l’expression de la volonté générale, ce qui exclut les lois correspondant à des volontés particulières : le fait du Prince ou celles de groupes venant s’opposer à la volonté générale. Cet article indique aussi que la loi ne doit pas permettre la restauration de privilèges en violation du principe du droit commun qui veut, qu’elle doit être, cette loi, la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’article 7, complète ce dispositif venant encadrer les limites de la loi par l’obligation qui incombe à tous gouvernements, de <span style="font-weight: bold;">PUNIR</span> ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, c’est-à-dire en premier lieu ceux qui portent atteinte à la DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Les principes énoncés dans ces articles, concernant les attributs que doit avoir la loi pour être en conformité avec le but de toute institution politique, - comme il est très précisément défini article 2 -, ne souffre d'aucune exception puisqu’ils sont naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Après la lecture attentive de ces articles, il ne peut venir à l’esprit de personne, l’idée que la loi acquiert sa légitimité par le seul fait qu’elle existe, comme essayent de nous le faire croire les gouvernements corrompus. La loi n’est légitime que si elle satisfait aux règles qui en définissent les champs du possible et qui sont proclamées comme droits et devoirs dans cette Déclaration qui en est bien l’esprit, la morale et la déontologie seule capable de la rendre vertueuse. Le contrôle de cette conformité déontologique n’est pas confié à l’unique responsabilité des gouvernements, cela aurait été le meilleur moyen de condamner cette Déclaration à la disparition rapide et irrévocable. Ce contrôle est de plein droit assuré par chaque membre du corps social en vertu des dispositions du préambule qui indique aussi clairement et simplement qu’il soit possible : </span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >“afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés”.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Les dispositions de ce préambule sont de même nature que les autres droits énoncés dans les articles de la DDHC, c’est-à-dire naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles ; ceci pour dire que chaque membre du corps social (chaque citoyen de ce pays) ne peut et ne pourra jamais être dépossédé de ce pouvoir de contrôle de la légitimité d’une loi en comparaison avec les dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Voilà un point sur lequel devraient sérieusement se pencher et les magistrats et les avocats, s’ils veulent un jour pouvoir prétendre être véritablement compétents et dignes d’exercer leurs activités selon l’éthique d’une conscience professionnelle soucieuse du respect d’une déontologie de haute élévation spirituelle. Déontologie si différente de celle qu’ils se sont forgée et qui se résume à la défense des privilèges des gouvernements corrompus pour les magistrats, et à l’exploitation financière des malheurs publics pour les avocats. Une autre forme de restauration des privilèges, puisqu’il n’offre qu’une justice de classe, uniquement favorable aux puissants, financièrement ou politiquement.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’article 8, nous indique dans son intitulé que : <span style="font-style: italic;">La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires</span>... Derrière cet énoncé qui pourrait s’assimiler à une Lapalissade, se cache une déclinaison d’une grande subtilité. Si la loi ne peut défendre que des actions nuisibles à la société, dont les plus nuisibles sont incontestablement celles qui portent atteinte aux droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme, les peines que doit établir la loi devront d’abord avoir pour but de faire cesser ces actions nuisibles, non pas uniquement envers certains privilégiés de la nomenklatura, mais vis-à-vis de chaque membre du corps social qui viendrait à en être victime. Cette précision me semble utile, car les dérives actuelles, venant de pratiques dévoyées, font que la justice n’a plus pour seule préoccupation que tout ce qui se caractérise comme trouble de l’ordre public, c'est-à-dire les pouvoirs et privilèges exorbitants des gouvernements corrompus, en oubliant systématiquement le but qui doit d’abord être le sien : la conservation des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme. En plus de faire cesser les actions nuisibles, la loi doit établir prioritairement comme peine légitime, la nécessité d’une complète réparation des préjudices occasionnés à la ou aux victimes. Là encore, il sera aisé de constater que la justice (administration composée d’irresponsables au sens strict défini par la DDHC), ne se préoccupe jamais de la légitime et complète réparation due aux victimes. J’ai même un jour assisté à une émission de télévision, durant laquelle un éminent magistrat était interrogé sur les carences de la justice dans certaines affaires médiatiques, celui-ci a clairement expliqué qu’il n’était pas dans les missions de la justice de se préoccuper prioritairement des victimes... Qu’un haut magistrat, représentant officiellement la doctrine de sa profession, puisse proférer une telle ânerie, si contraire à toute éthique, m’a laissé pantois d’indignation. Ceci révèle aussi, que la corruption des élites de la technostructure est telle, qu’elle peut se permettre d’imposer ses dogmes arbitraires en formant l’ensemble des futurs agents de cette administration selon des principes propres à la dictature des lois, selon ce qu’en disait Montesquieu.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’ai adressé à la commission de l’Assemblée nationale chargée d’étudier les simplifications des lois, et qui a sollicité l’avis des citoyens de ce pays, sept propositions. La sixième faisait état de cette nécessaire réparation que doit pouvoir attendre la victime de la justice :</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Sixième proposition LE 5/10/2007 :</span><br /></div><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >La Déclaration des droits de l'homme de 1789 précise dans son article 6 :</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >" La loi DOIT être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse."</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Force est de constater que ce droit (principe) INALIENABLE - IMPRESCRIPTIBLE - NATUREL et SACRE, est loin d'être respecté par le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Le pouvoir exécutif accorde attention, mansuétude, tolérance et compassion, et consacre d'importants moyens humains et financiers en faveur des coupables et délinquants, notamment par des dispositifs de contrôles, de suivi, d'assistance gratuite (avocats, psy, médecins, éducateurs, personnel administratif), d'hébergement, et pour les délinquants ados, de très coûteux centres de réinsertion, à l'efficacité discutable. Pendant ce temps la justice et le pouvoir exécutif dans son ensemble, n'accordent que mépris et désintérêt pour la victime, se souciant comme d'une guigne de lui apporter la juste et entière réparation des préjudices qu'elle a subi, c’est à peine si on lui accorde le droit d'exprimer sa douleur et son désarroi.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Cela commence dès le dépôt de plainte, où tout est fait pour décourager la victime de faire valoir ses droits à réparation, à croire que la meilleure solution, pour les agents chargés de recevoir cette plainte, est encore d'encourager le plaignant de n'en rien faire, histoire de limiter le travail et d’améliorer les statistiques.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Ensuite, lorsque la justice daigne prendre en considération cette plainte, avant qu'elle ne soit classée sans suite pour cause de surcharge de travail, lorsque le coupable du préjudice est identifié, il bénéficiera d'une prévenance à laquelle la victime ne pourra jamais prétendre.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Si, par chance extraordinaire, - car cela relève de plus en plus du hasard que du droit -, la victime voit le coupable de son préjudice condamné, qu'elle ne compte pas sur cette justice pour se préoccuper de sa juste et intégrale réparation, et dans l'hypothèse miraculeuse où cette réparation légitime serait accordée, qu'elle ne s'imagine pas qu'elle sera pour autant effective. Il lui faudra encore en assurer les frais et les complications d'un recouvrement aléatoire et fort complexe, qu'aucun dispositif réglementaire ne favorise, souvent le contraire, et sans aucune aide sérieuse de l'exécutif...</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Pendant ce temps, le coupable qui bénéficiera de la clémence judiciaire (sursis), sachant qu'il lui suffira d'organiser une pseudo insolvabilité, se retrouvera rapidement libre et en situation de poursuivre ses infractions, le risque encouru étant rendu, par l'inégalité des droits pratiquée par l'exécutif, parfaitement gérable et acceptable pour lui, en rapport des gains et profits possibles... Ainsi la délinquance ne craignant plus la loi qui punit, peut s'accroître comme une inéluctable pandémie.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Ma sixième proposition consistera donc dans la remise en application de l'égalité des droits, dans laquelle le citoyen (ne) DEMEURE, en IMPOSANT comme principe premier et incontournable, que la justice se préoccupe d'abord d'apporter la juste et intégrale réparation à la victime, et lorsque je dis intégrale je parle aussi des frais occasionnés pour obtenir réparation, et qui comprennent ceux des avocats, huissiers, médecins, expertises, etc... qu'une justice paresseuse a fâcheusement pris pour habitude de n'indemniser que de façon très partielle sous forme forfaitaire de l'article 700 du NCPC, et qui invariablement est toujours très en dessous des réalités objectivement observables, ne serait-ce qu’au regard des copieux honoraires d’avocats.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Lorsque la justice condamne un coupable à une juste et intégrale réparation, encore faut-il que cette condamnation soit rendue effective et applicable, ne serait-ce que pour avoir dans l'esprit des futurs coupables un aspect réellement dissuasif. Il convient donc de prévoir que l'indemnisation accordée à la victime sera assurée à l'initiative du condamné, et qu'en cas de défaillance (délai imposé) ce soit la toute puissante administration fiscale, dont on connaît la redoutable efficacité et l'importance des moyens dont elle dispose, qui se chargera d'en recouvrer la créance par tous moyens légaux et au profit de la victime.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Si une personne qui s'apprête à porter préjudice à autrui ou à un bien collectif, sait par avance qu'elle aura peu de chance d'échapper à la réparation intégrale, frais dommages et intérêts inclus, sans indulgence ni sursis, il est probable qu'elle y réfléchira FORTEMENT à deux fois. Si un jeune juridiquement incapable, sait que dans la même situation, les préjudices par lui causés, seront intégralement à la charge de ses parents, juridiquement responsables, là encore il est probable que l'effet dissuasif sera autrement plus efficace que les sermons creux radotés par des magistrats désabusés, à la bienveillance complice envers de multirécidivistes.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >En complément de cette sixième proposition, il pourrait être institué un principe de rédemption spontanée qui se manifesterait de la façon suivante :</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >“Lorsque le responsable d'un préjudice, parvient à fournir une réparation acceptable et acceptée par la victime, avant qu'un Tribunal ne se prononce sur le délit, il pourrait légitimement demander à être exempté de toute condamnation.</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:130%;" >Voilà qui rendrait, me semble-t-il, un peu plus d'humanité à la pratique de la justice, au salutaire retour au respect des Droits de l'homme, et à une légitime considération qui est due à la victime.”</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La nécessité d’établir des peines strictement et évidemment nécessaires, impose donc à la loi de faire cesser l’action nuisible, ainsi que de faire en sorte que la victime de cette action soit toujours parfaitement et intégralement restaurée dans ses droits. C’est, me semble-t-il, dans ce sens le plus en rapport avec l’éthique de cette Déclaration, qu’il convient d’entre : <span style="font-style: italic;">La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">...<span style="font-style: italic;">et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée</span>. Je ne reviendrai pas sur le principe de non-rétroactivité d’une loi, même si les gouvernements peu vertueux ont souvent la tentation de vouloir ignorer ce droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, ils finissent, bon gré mal gré, par s’y soumettre. Mais pour ce qui est d’une loi légalement appliquée, alors là c’est une toute autre histoire...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour qu’une loi soit légalement appliquée, il faut obligatoirement qu’elle respecte les principes définis par la DDHC de 1789 et qui définissent ses applications. Or, nous avons vu que la loi ne peut pas défendre ou interdire n’importe quoi ; qu’elle doit être l’expression de la volonté générale et non le fait du Prince ; qu’elle ne peut sous aucun prétexte porter atteinte aux droits proclamés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ; enfin, et c’est là un des plus importants critères déterminant la légalité de l’application de cette loi, elle doit scrupuleusement respecter le principe du droit commun tel que le définit la Déclaration dans son article 6 : <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Dès lors où une loi ne respecte pas ce sacro-saint critère du droit commun, elle caractérise un privilège et devient du même coup une loi scélérate justifiant sa propre déchéance et le recours à ce droit encore si méconnu de l’article 2, je veux parler de la résistance à l’oppression. Chaque membre du corps social est légitimement fondé à ne pas respecter l’arbitraire que constituerait une telle loi. Il doit le faire en dénonçant sans relâche et sans faiblesse la violation aux droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de cette Déclaration ; il doit invoquer avec la même détermination le non-respect du droit commun en citant les privilégiés qui s’en trouvent anormalement exclus, et <span style="font-weight: bold;">exiger</span> de la justice qu’elle l’exonère de toute punition en vertu des dispositions de cet article 8, et des précédents tant que durera ce privilège d’exclusion contraire au droit commun.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Une loi qui imposerait une responsabilité civile ou pénale d’un membre du corps social dans l’exercice de ses activités professionnelles, alors qu’il est établi que les magistrats et avec eux des millions de fonctionnaires, bénéficient d’un insolent privilège qui les dispense de se soumettre à ce type de loi, constitue un fait caractérisé d’une loi illégalement appliquée. Tous les magistrats qui, par ignorance, oubli ou mépris des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme, ont rendu des décisions de justice en rapport des lois illégalement appliquées, sont les premiers et les principaux responsables du développement constant de la corruption des gouvernements et des malheurs publics. Ils se rendent coupables d'exécuter des actes arbitraires. Toutes les associations politiques ayant établi et voté ces lois scélérates, sont coupables de sacrilège et d’indignité. Tous les gouvernements corrompus (et l’ensemble de la technostructure administrative), ayant sollicité, expédié, exécuté et fait exécuter l’application de ces lois scélérates, dans l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles, sont coupables d’arbitraire, de forfaiture et doivent être passibles de punissions. Infractions qui ne bénéficient d’aucune prescription au terme des dispositions de la DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous remarquerons que nos pères fondateurs de cette admirable Déclaration, à l’inverse de nos fumeux légistes modernes, ont su avec une incroyable élégance, simplicité et clarté, définir les droits et les devoirs de la loi sans jamais faire l’impasse sur la plus extrême rigueur et précision. Le tout sans un mot de trop, sans une phrase de trop et pourtant sans qu’il n’y manque rien. Lorsqu’une pensée est juste en vertus, elle est toujours simple, élégante, belle et d’une efficacité inégalable. Comme j’ai souvent l’occasion de le rappeler : la simplicité est toujours le sommet de la sophistication vertueuse.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Incontestablement plus nous avançons dans le développement des articles de la DDHC, plus il ressort que la pleine jouissance des droits de cette Déclaration repose sur une justice dont le premier but doit être la conservation de ces droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles. Sans cette justice vertueuse, il ne peut pas y avoir de liberté.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Et dans l'état actuelle de la justice, cette liberté reste un droit à conquérir.</span><br /><br /><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/le-plus-ignore-oublie-et-meprise-des.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/pourquoi-une-declaration.html"><span style="font-size:130%;"></span></a><span style="font-size:130%;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-justice-corrompue-est-une-atteinte.html">Précédent article -------></a><br /></span></div>.<br /><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-46911131080346571312009-02-21T11:18:00.004+01:002009-03-23T14:59:32.565+01:00La justice corrompue est une atteinte à la Liberté.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguxCtOlqUfI9mejgofK6xgj9LUqB7HxuHFLvpGMa0XYmTGIoNb6S6iKQTj7FspdHgvFTPekNx86d-k8QlbUFoyS7MyoGIicFCBmkj5U4t9UYi_9Sz4rXE60-QUjn8xtNYTAH50Ou9LROA/s1600-h/Gaulois+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 254px; height: 265px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguxCtOlqUfI9mejgofK6xgj9LUqB7HxuHFLvpGMa0XYmTGIoNb6S6iKQTj7FspdHgvFTPekNx86d-k8QlbUFoyS7MyoGIicFCBmkj5U4t9UYi_9Sz4rXE60-QUjn8xtNYTAH50Ou9LROA/s320/Gaulois+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298143256873310306" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >La démonstration implacable de la corruption généralisée de la technostructure.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 7 — <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous devons remarquer le processus infiniment subtil de la DDHC. Chaque article valide et renforce les droits énoncés par les précédents, puis il procède à leur extension dans une cohérence redoutable.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nos illustres parlementaires étaient en état d’inspiration lumineuse, lors de l’élaboration de cette Déclaration. Cette inspiration lumineuse ne voulant pas dire qu’ils étaient des naïfs inconséquents, des rêveurs irresponsables ou des romantiques déconnectés des dures réalités. Ils connaissaient manifestement la capacité de corruption de tout pouvoir, et la corruption absolue d’un pouvoir de même nature. Aussi, en fin stratège, il ne se sont pas contentés de proclamer des droits <span style="font-style: italic;">stricto sensu</span>, mais ils ont fait en sorte, par la succession habile et l’énoncé de chaque article, de ne plus rendre possible les débordements inéluctables que nous devons toujours attendre de tous les pouvoirs politiques. L’histoire antérieure à cette Déclaration ne leur laissait aucun doute sur l’inévitable tentation totalitaire de ces pouvoirs, comme faisant partie de leur propre nature. L’histoire postérieure à cette Déclaration n’a fait que confirmer la parfaite justesse de leur clairvoyance et de leur connaissance du côté obscure de la nature humaine.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Chaque article de la DDHC vient donc poser les bornes que ne doit jamais franchir un gouvernement légitime et les lois qui lui servent d’alibi à ses actions. Dans l’esprit de nos pères illustres, gouverner c’est servir et libérer, dans celui de nos gouvernements corrompus, gouverner c’est se servir et asservir. Nous pouvons d’ailleurs aisément constater, par le délire de la multiplication des lois scélérates, que nos gouvernements actuels ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’exprimer la pleine mesure de leur corruption.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Par l’énoncé de chacun de ses articles, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, impose des droits et devoirs aux citoyens (la liberté n’est possible que parce qu’il y a des règles qui en définissent la pratique), mais elle impose autant de droits et devoirs aux associations politiques qui produiront les gouvernements ayant en charge la noble servitude qui leur incombe. Elle verrouille l’inaliénabilité et l’imprescriptibilité de ses droits et de ses devoirs. La redondance de certaines précisions n’ayant pour but que d’en renforcer la pérennité. Ainsi, la liberté pour un membre du corps social est un droit naturel, sacré, inaliénable, imprescriptible, mais ce n’est pas le droit de faire tout et n’importe quoi. Pas plus que pour un gouvernement, la liberté ne signifie pas qu’il puisse, ne serait-ce que de temps à autre, porter atteinte par des lois illégitimes à un seul des droits que contient la DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Bien évidemment, comme je l’ai déjà amplement démontré, nos gouvernements ont tous rapidement succombé à leurs péchés originels, celui du totalitarisme, de l’arbitraire et du despotisme. Pour y parvenir tout en donnant l’illusion d’être des ardents défenseurs de la DDHC, ils ont mis au point une stratégie reposant sur la duplicité de langage, la déloyauté, l’hypocrisie, la trahison et un cynisme le plus méprisant qui soit, celui d’une pseudo noblesse de caste regardant avec une condescendance hautaine les gueux de la roture. Cette stratégie ayant porté ses fruits amers, tous nos gouvernements corrompus se transmettent précieusement cet héritage, en essayant chaque fois d’en renforcer les effets. Avec cet article 7, adossé aux commentaires que j’ai développé lors des précédents, je vais démontrer <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">de façon indiscutable</span>, et l’existence de cette stratégie liberticide préméditée, et les moyens mis en oeuvre pour parvenir à gouverner sans avoir à se préoccuper le moins du monde des impérieuses obligations qu’impose le contenu de la DDHC. Car si nos pères fondateurs de la nouvelle citoyenneté étaient inspirés et intelligents, il ne faudrait pas croire que cette intelligence est en soi une vertu. Pour preuve, il y a autant d’intelligence possible dans l’évolution que dans l’involution. Ce qui rend l’intelligence sage, c’est lorsqu’elle s’exerce dans la pratique des vertus, rien d’autre !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Revenons au début de cet article 7. Il nous dit : <span style="font-style: italic;">nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites</span>. Cela n’aurait pas une grande signification si cette proclamation était isolée et sans lien avec les articles précédents. À la limite elle voudrait aussi dire que les gouvernements peuvent tout se permettre sous réserve qu’ils aient préalablement défini une loi permettant leurs actions. Comme il est facile pour un gouvernement de faire une loi, surtout lorsqu’il a pris soin de solidement vassaliser ceux qui sont chargés de la voter, il n’y aurait donc aucune limite à l’exercice du pouvoir. La liberté d’un gouvernement, capable de gérer cette petite formalité dérisoire, deviendrait la loi du plus fort. Seulement, voilà, cet article, pas plus que les suivants, ne peut se lire sans tenir compte du contenu du préambule et des articles qui le précèdent. Nous avons vu, lors de l’étude de l’article 5, que la loi n’avait pas tous les droits, et que ses droits étaient limités par les dispositions de cette Déclaration. Il découle de ce qui précède que si des lois disposent de procédures d’accusation, d’arrestation et de détention, elles doivent en respecter les droits naturels, sacrés, inaliénables et imprescriptibles de l’homme, dont les articles suivants en définissent admirablement le contour. Rappelons que les lois qui déterminent l’accusation, l’arrestation et la détention d’un individu ne doivent pas permettre la pratique de triste mémoire des lettres de cachet. Hélas, il est facile de constater qu’aujourd’hui, à cause de nombreuse lois scélérates de nos gouvernements corrompus, un simple petit juge d’instruction, en complicité totale avec sa hiérarchie au sommet de laquelle se trouve le très politique ministère de la justice, n'importe quelle personne peut se retrouver durablement derrière les barreaux sans autre forme de procès que celui de la décision d’un magistrat utilisant cette loi du plus fort qu'est la détention provisoire sans limite, qu’il utilise en remplacement des moyens de tortures qui sévissaient au moyen-âge. Cette détention provisoire dont la limite est laissée à l’appréciation arbitraire et sans véritable contrôle (pour cause de solidarité de caste), à des individus exerçant une activité professionnelle (justice) sans responsabilité civile et pénale, est l’un des plus puissants outils de la stratégie de nos gouvernements corrompus. Cette détention provisoire qui était énoncée à son début comme devant être l’exception, par ignorance, paresse, incompétence, corruption politique et irresponsabilité, est devenue la règle. Je ne dis pas qu’elle ne se justifie pas dans certains cas, je dis simplement qu’il est hélas démontré que trop de personnes que la justice à reconnue innocentes, ont du subir une atteinte à leur dignité, l’opprobre de leur semblable, et parfois la ruine de leur situation familiale, sociale et professionnelle, simplement à cause d’un petit juge caractériel, incompétent et irresponsable (au sens légal du terme), auquel des lois scélérates ont permis l’exercice de pratiques liberticides.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’aurai l’occasion, à la suite des prochains articles, de revenir sur cette lamentable réactualisation, sous une forme cyniquement moderne, des lettres de cachet, je ne m’étends donc pas d’avantage.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"> Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis</span>... Par ce passage je vais pouvoir démontrer ce que j’annonçais précédemment à savoir : la stratégie préméditée mise en place par les gouvernements corrompus pour s’affranchir des devoirs que leur impose la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Comme vous le constaterez cette stratégie perverse est d’une redoutable efficacité, elle repose sur le maintien du peuple dans l’ignorance de ses droits, car sans cette ignorant le délit de corruption serait flagrant et accablant.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Faire des lois liberticides n’est pas quelque chose de très compliqué. Il faut simplement faire en sorte que les associations politiques n’aient plus pour but principal la conservation des droits naturels, sacrés inaliénables et imprescriptibles de l’homme, la chose est depuis longtemps entendue. Une fois cette opération réalisée, cela offre l’avantage de n’offrir à l’expression de la volonté générale, que le choix entre des partis politiques qui malgré des faux-semblants de différences apparentes, ont en réalité la même coloration philosophique, celle du pouvoir absolu. La chose est rendue d’autant plus facile à réaliser que les gouvernements veillent à maintenir l’ensemble du corps social dans la plus parfaite ignorance de ses droits, de ses libertés et de ses pouvoirs souverains, principal rôle dévolu à la pernicieuse Education nationale. Les représentants de l’expression générale étant élus sur des promesses qui ne sont jamais des engagements inviolables, sont à leur tour maintenus dans l’ignorance - être parlementaire ne veut pas dire, être intelligent, ni être instruit, ni être compétent, la réalité le démontre chaque jour -, et soigneusement encadrés par une technostructure qui leur impose ses règles et sa très forte domination. Avec un tel aréopage d’ignorants ou d’ambitieux, - les deux ne sont pas incompatibles -, est constituée cette personne morale que nous appelons le législateur. Comme l’histoire le démontre, en dehors de cette noble Constituante de 1789, la règle imposée veut que ce corps de parlementaires, se dirige comme un troupeau de moutons, incapables, pour cause d’ignorance caractérisée, de remplir loyalement la mission et le mandat que l’expression générale leur a confiés et qui est et reste la conservation des droits naturels, sacrés, inaliénables et imprescriptibles de l’homme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Avec ce dispositif, maintenu en l’état d’un gouvernement corrompu à un autre, il est donc facile de faire voter n’importe quelle loi. Ainsi, la plus totalitaire de nos administrations, je veux parler de l’administration fiscale, est-elle capable de faire voter dans les 10 jours, un amendement qui sera collé dans ce que la technostructure appelle si poétiquement de <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">lois fourre-tout</span>, dans le seul but d’invalider une décision de justice qui aurait pour effet de revenir sur le moindre dispositif qui lui assure sa toute-puissance despotique au travers de lois scélérates. Pendant ce temps, un parlementaire qui entend se préoccuper d’un problème à caractère humain qui frappe une partie de nos concitoyens, mettra des années pour tenter d’obtenir ou la modification d’une loi scélérate, ou l’étude d’une loi censée porter remède à ces difficultés. Loi qui, si elle est un jour votée, ne sera jamais appliquée pour faute de décrets d’application, que seul le gouvernement corrompu peut publier, ainsi la boucle de sécurité est bouclé, le totalitarisme peut s’épanouir sous des faux airs de "démocratie".</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Faire des lois scélérates est une chose, mais trouver les agents qui puissent en assurer l’application au quotidien en est une autre. Cette difficulté majeure résulte justement des dispositions de cet article 7, qui indique que : <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis.</span>.. Une loi scélérate est nécessairement un acte arbitraire (sauf pour les magistrats corrompus, ignorants et aveugles) ; un membre du corps social, correctement instruit de ses droits et devoirs, - et le devoir que contient ce passage n’est pas mince, puisqu’il consiste à ne pas donner suite à l’exécution d’une loi liberticide -, ne peut donc, sans se mettre dans l’illégalité, l’immoralité et l’indignité, être un agent servile au service d’une technostructure (administration) violant d’une façon flagrante et caractérisée des droits fondamentaux et les principes du pacte républicain. Afin d’obvier à cette difficulté, nous avons vu que nos gouvernements corrompus avaient institué, par des lois scélérates, le principe de l’irresponsabilité juridique pour l’ensemble de ses agents. En contrepartie de certains privilèges comme celui de cet affranchissement au respect du droit commun ; comme celui d’une garantie d’un emploi à vie ; comme celui de pouvoir faire supporter par la société civile les avantages d’une retraite généreuse prise bien avant les autres, tout en ne cotisant qu’à un taux inférieur à celui des autres membres du corps social, ces gouvernements corrompus peuvent donc exiger l’obéissance de leurs obligés. Les serviles agents de la technostructure corrompue, solidement encadrés par elle, - dossier d’avancement et de promotion servant de laisse passée au cou de chacun d’eux -, doivent solliciter, expédier, exécuter et faire exécuter des ordres arbitraires venant de ces innombrables lois scélérates. Chacun se donnant la bonne conscience d’obéir aux ordres des supérieurs sur lesquels ils se dégagent de toute responsabilité.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lors du procès de Nuremberg, les juges qui tentaient de comprendre comment le puissant mécanisme de la “solution finale” avait-il pu se mettre en place tant il demandait d’intervenant à tous les niveaux de multiples administrations, la réponse des fonctionnaires qui se trouvaient de près ou de loin, impliqués dans la sollicitation, l’expédition ou l’exécution d’ordres arbitraires et inhumains, a été qu’ils n’avaient fait qu’obéir aux ordres des supérieurs, se considérant comme n’ayant aucune responsabilité dans cette affaire...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Les dispositions de ce passage de l’article 7, prévoient en outre que ces ordres arbitraires doivent être punis. Ceci n’est pas exprimé sous forme de souhait, mais sur le mode impératif, c’est-à-dire un impérieux DEVOIR. Là encore, nous pouvons constater que ce droit naturel, sacré, inaliénable et imprescriptible de l’homme, dans la possibilité de se faire rendre justice, a été sournoisement détourné d’une part, par le privilège qui accorde aux agents de la technostructure de ne pas être individuellement civilement et pénalement responsables, et d’autre part, par le fait qu’il n’y a aucune disposition dans le Code Pénal qui permette de sanctionner les crimes et délits découlant de la violation de ce droit.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Les magistrats qui se trouvent être ces agents serviles de cette technostructure corrompue, n’ont plus, depuis fort longtemps, pour unique préoccupation la défense et la conservation des droits naturels, sacrés, inaliénables et imprescriptibles de l’homme. Ils ne sont préoccupés que par la défense de leurs privilèges et ceux de la technostructure. Ils rendent donc des décisions qui sont à la justice ce que la fausse monnaie est à la bonne. Cette absence de justice, par la non condamnation de la sollicitation, l’expédition et l’exécution des ordres arbitraires, est une atteinte directe au droit de liberté, car il n’y a plus de liberté lorsqu’il n’y a plus de véritable justice. Et comme rien n’est prévu pour que puissent être condamnés les magistrats (outre autres membres des administrations) qui se rendraient complices de ce type d’infraction, alors pourquoi s’en priveraient-ils, d’autant que cela pourrait nuire à leur avancement...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Voilà comment nos gouvernements corrompus maintiennent et renforcent ce puissant dispositif qui les affranchit des devoirs de leur charge. Voilà comment le despotisme peut avoir un développement si vivace et si puissant dans la patrie des droits de l’homme. Voilà pourquoi le respect de ces Droits n’est plus possible dans l’état actuel de pourrissement moral, juridique, administratif et politique.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">... <span style="font-style: italic;">mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.</span>.. Bien sûr que tout citoyen doit obéir à la loi, c’est même le fondement de sa liberté. À la condition que cette loi soit juste et ne soit pas en totale opposition avec la Loi des lois qu’est la DDHC. Un citoyen a le devoir d’obéir à la loi, mais il a aussi le droit de s’opposer aux lois scélérates de par les dispositions de l’article 2, qui stipule son droit imprescriptible de <span style="font-weight: bold;">résistance à l’oppression</span>.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Au fur et à mesure que l’on entre dans les structures qui charpentent cette sublime Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, on ne peut qu’être en admiration devant l’édifice grandiose qu’il révèle à l’entendement. Ce n’est plus une simple énumération de droits quelconques, c’est un puissant mécanisme philosophique et spirituel, comme un code génétique de la citoyenneté, dont les gouvernements corrompus sont les rejetons abâtardis par leurs tares héréditaires </span><span style="font-size:130%;">issues </span><span style="font-size:130%;">des gènes de l’ancien régime. Ce doit être un peu la même situation qui a dû prévaloir lors de la cohabitation éphémère entre l’homme de Néandertal et l’homme de Cro-Magnon... Il a fallu probablement plusieurs siècles avant que le premier disparaisse laissant la place au deuxième plus évolué.</span><br /></div><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/les-regles-qui-conferent-la-legitimite.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><br /><div style="text-align: right;"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/les-privileges-qui-portent-atteinte-la.html"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" ><span style="font-style: italic;">Précédent article ------></span></span></a><br /></div>.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-58429908731276290282009-02-19T10:04:00.003+01:002009-03-23T14:58:41.869+01:00Les privilèges qui portent atteinte à la DDHC de 1789.<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL17tlCEgc9Ri2qXLkKIr8LSxyR7ckj4s2WGaMLedTCWnAtl6MVljjUdE5nlIiDKny485epcL27SxyOHXMggzp4_zdZa4lTEgnuB5BZ4VGeVu89MhmK4QShf7lB6orlSZ8pPNv58x1luo/s1600-h/Gaulois+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 252px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL17tlCEgc9Ri2qXLkKIr8LSxyR7ckj4s2WGaMLedTCWnAtl6MVljjUdE5nlIiDKny485epcL27SxyOHXMggzp4_zdZa4lTEgnuB5BZ4VGeVu89MhmK4QShf7lB6orlSZ8pPNv58x1luo/s320/Gaulois+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5297026857482488290" border="0" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 51, 0);font-size:180%;" >Le non respect du droit commun, une pratique de république bananière.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 6 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Après les précisions apportées lors des commentaires de l’article précédent, celui-ci nous indique dans une formulation simple, claire et accessible au plus grand nombre, que la loi est l’expression de la volonté générale, ce qui exclut formellement qu’elle puisse être celle d’une caste de privilégié. Il me semble nécessaire de rappeler que même cette volonté générale ne peut toujours pas produire des lois qui portent atteinte à la DDHC, sous quelque forme que ce soit, ni interdire des actions qui ne seraient pas considérées comme nuisibles. Reste à déterminer comment s’exprime la volonté générale...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour la Constitution elle s’exprime au travers du vote des électeurs. À quelques périodes déterminées notamment pour élire les représentants qui recevront délégation de pouvoir. Puisque les lois qui seront votées par ces mandataires de la volonté populaire, doivent être en conformité avec l’expression générale pour être conforme à cet article 6, que deviennent les lois que ces représentants ont votées et qui ne sont pas en totale conformité avec cette Volonté Générale ?... Cette simple précision de cet article 6, condamne irrémédiablement à l’imposture, ceux qui se font élire sur des promesses qu’ils ne tiennent pas ou qu’ils considèrent comme de la bimbeloterie sans aucune valeur pour sauvages attardés, et avec laquelle on achète le vote des membres du corps social pour obtenir fallacieusement une distinction sociale qui ne sera plus au service de l’utilité commune, mais de celle d’une carrière politique, des intérêts souvent discutables d’un parti ou d’organisations aux desseins plus ou moins avouables. La chose pourrait paraître comme une hypothèse peu vraisemblable si, avec le temps et la corruption généralisée des élites, elle n’était en réalité devenue la règle que traduit cet aphorisme d’un vieux routard de la politique, ancien ministre de l’Intérieur, d’un cynisme provocateur tant il est d’un réalisme absolu : l<span style="font-style: italic;">es promesses n’engagent que ceux qui y croient</span>. Formule qui pour être précise dans ses sous entendus devrait plutôt se formuler de la façon suivante : Les promesses des associations politiques et qui servent à faire élire ses membres, n’engagent que les électeurs naïfs au point d’y croire malgré la régularité avec laquelle elle ne sont jamais tenues.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La “démocratie”, dont une grossière propagande affirme que c’est le moins pire des pires systèmes politiques, n’est plus depuis longtemps le reflet de la volonté populaire, cette fameuse expression générale, mais l’expression des illusionnistes, des camelots, des bonimenteurs, des mystificateurs, manipulateurs, truqueurs et autres arnaqueurs professionnels. Lorsque le mensonge, la dissimulation, le cynisme, la duplicité de langage, la tromperie, les faux-semblants et les affabulations sont les bases sur lesquelles repose l’accord de représentation de la volonté générale proposé aux votes des électeurs, les lois qui en découleront ne pourront jamais prétendre au respect des conditions posées par la DDHC. C’est pourtant sur ces bases, que se pratique ce que nos associations politiques nomment pompeusement la “démocratie”.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Pour qu’une loi soit véritablement l’expression de la volonté générale, elle doit être conforme avec le mandat qui a été confié à ceux chargés de manifester cette volonté. Ceci suppose que lors de l’élection de ces représentants, il ait été clairement établi entre ces derniers et le corps électoral, qui lui confient cette délégation, qu’une telle loi figurera dans son mandat. Si cette loi n’y figure pas, le respect de cet article impose que le corps électoral soit à nouveau consulté pour savoir si cette loi est bien l’expression de la volonté générale... Le contrat, qu’il soit écrit ou verbal, doit être dans tous les cas respecté. Ce qui semble être l’ordre des choses pour tout ce qui régit les rapports de la société civile, en matière politique cela devient l’exception rarissime... Là encore, nous pouvons constater les dérives qu’occasionne la corruption chronique des gouvernements dans la production de lois violant délibérément l’ensemble des articles de la DDHC. Il est vrai que pour respecter les règles et dispositions qui donneraient une parfaite légitimité à la loi, il faut cesser d’ignorer, d’oublier et de mépriser les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nos responsables politiques, encouragés en cela par l’ensemble des associations politiques, se sont depuis longtemps affranchis des nobles servitudes que leur impose la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. C’est tellement plus pratique, lorsque l’on parvient aux commandes du pouvoir de faire selon son bon plaisir sans avoir à sans cesse vérifier que les actes du pouvoir législatif et exécutif soient bien l’expression de la volonté générale ; que les lois ne sont que des interdits des actions nuisibles, et que l’ensemble soit au service de l’utilité commune ayant pour base la DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">En vérité, ce gouvernement démocratique loyal et vertueux n’a jamais existé, il a été rapidement remplacé par celui du fait du Prince, propre à l’ancien régime, grossièrement travesti façon <span style="font-style: italic;">drag queen</span> en République démocratique version bananière. Il y a un tel gouffre entre les principes de la DDHC et ceux que pratiquent nos gouvernements corrompus qu’il y a lieu de se demander s’ils sont amendables au point de devenir compatibles... Pourtant, la liberté et l'égalité ne saurait résider dans l’imposture, le despotisme et l’arbitraire...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation.</span>.. Ici la DDHC nous rappelle que délégation de pouvoir ne veut pas dire abandon de ce pouvoir. Même lorsque les citoyens ont confié un droit de représentation, ce n’est jamais à n’importe quelle condition, comme je viens de l’expliquer, et cela ne les prive pas de leur souveraineté. L’autorité suprême ne peut donc pas être celle d’un gouvernement, mais uniquement celle du peuple. Et cette autorité ne s’exprime pas uniquement en période électorale, mais tout le temps.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.</span>.. Quelle plus belle et simple définition pouvait-on donner du principe du droit commun, que par cette phrase claire dont la pureté confine à la perfection. Elle (la loi) sans qu’il puisse y avoir la moindre exception, sauf à reconstituer des privilèges, <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">est la même pour tous</span>. Ce droit commun, messieurs les politiciens, les technocrates, les magistrats ne souffre d<span style="font-size:180%;">'aucune exception !</span> C’est un droit naturel, inaliénable, sacré et IMPRESCRIPTIBLE. Alors, que viennent faire ces lois sournoises, ces règlements fallacieux qui permettent à des fonctionnaires de ne pas être civilement et pénalement responsables de leurs actes dans le cadre de leurs exercices professionnels, alors que pour n’importe quel autre type de citoyen cette règle de responsabilité civile et pénale est la règle commune ? Pourquoi un commerçant, un artisan, un chef d’entreprise, seraient-ils responsables civilement et pénalement de leurs actes professionnels, ainsi que de ceux des personnes qu’ils ont sous leur autorité, alors que n’importe quel magistrat se trouve en situation de pouvoir commettre les pires infractions, les pires incompétences, les pires erreurs, les pires imbécillités, et ils ne s’en privent pas, au point de ruiner complètement la vie de justiciables innocents, avec pour seule sanction, dans les cas les plus graves, une mutation à un poste supérieur comme cela se pratique dans ce milieu ? Pourquoi un fonctionnaire qui a manifestement démérité en commettant des fautes, ou en faisant preuve d’incompétence, de manque de talent, de dignité et de vertus, le tout ayant porté préjudice à autrui, n’est-il jamais convoqué devant les tribunaux pour répondre de ses infractions ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cela est possible parce que des lois scélérates exonèrent du respect du droit commun ces privilégiés de la nomenklatura d’une technostructure féodale.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’un des plus grands et des plus insupportables privilèges que nous devons aux gouvernements corrompus qui sont à l’origine des malheurs publics est bien celui qui viole d’une façon éhontée et scandaleuse ce principe imprescriptible du droit commun... <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Qu’elle protège ou qu’elle punisse, la loi est la même pour tous</span>, si ce n’est pas le cas cette loi est une loi scélérate et parfaitement illégitime. Elle porte gravement atteinte au pacte Républicain et aux libertés individuelles. Un magistrat, un fonctionnaire, un homme politique, un technocrate, tous doivent subir la règle du droit commun, et redevenir civilement et pénalement responsables. Mirabeau pendant les débats qui ont précédé l’adoption de la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen de 1789, avait fait cette déclaration si prémonitoire qu’elle est toujours d’actualité :</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >"Si la loi de responsabilité ne s’étendait pas sur tous les agents subalternes du despotisme, si elle n’existait pas surtout parmi nous, il n’y aurait pas de nation sur la terre plus faite que nous pour l’esclavage. Il n’y en a pas qui ait été plus insultée, plus oppressée par le despotisme.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Jusqu’en 1705 il existait une loi salutaire disant que tout détenu devait être interrogé dans les vingt-quatre heures de sa détention. En 1765 elle a été abolie. Un monceau de lettres de cachet a précipité une foule de citoyens dans les cachots de la Bastille.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Je le répète : notre liberté exige la responsabilité de toute la hiérarchie des mandataires. Tout subalterne est responsable, et vous ne serez jamais que des esclaves si, depuis le premier vizir jusqu’au dernier sbire, la responsabilité n’est pas établie."</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">À cause de ces lois scélérates, cette égalité devant la loi n’est plus respectée, rien que ceci est une manifestation caractérisée de l’immensité de la corruption de nos gouvernements, elle les rend tous parfaitement illégitimes, totalitaires et despotiques. Ce non-respect du droit commun est une épouvantable forfaiture qui condamne à l’indignité les associations politiques qui ont permis qu’il puisse exister, et qu’il soit appliqué.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il serait temps que cesse l’application de ces lois malfaisantes, et que l’égalité de droit soit enfin le seul principe ayant cours légal dans ce pays dont les dirigeants sont si prompts à vouloir donner des leçons en matière de droits de l’homme aux autres Nations.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Un magistrat, un avocat, un fonctionnaire, un homme politique doit pouvoir être traduit devant les juridictions civiles ou pénales, dès lors où sa responsabilité personnelle dans l’exercice de ses fonctions, se trouve engagée. Si la chose n’est pas possible pour ces petits protégés de l’ordre imposteur, alors elle ne doit l’être pour aucun citoyen de ce pays, et ce, en vertu des dispositions de la DDHC, naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible ! Il serait temps que les responsables politiques prennent conscience du sens précis de ces qualificatifs.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Si nos avocats n’étaient pas aussi incompétents et aussi corrompus que la technostructure qu’ils servent un peu trop servilement, il s’en serait trouvé un certain nombre ayant une conscience professionnelle pour entreprendre les procédures qui auraient dû amener à la condamnation de la violation de ce principe d’égalité universelle devant la loi. Mais je n’ai pas le souvenir que de telles actions aient été un jour entreprises... Voilà au moins qui démontre la justesse de ma considération envers cette corporation.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il n’y a pas besoin d’autres lois que les dispositions contenues dans cette Déclaration, pour imposer à des tribunaux, l’obligation d’invalider les lois scélérates qui violent la légalité républicaine. Et si les tribunaux commettent la forfaiture de ne pas respecter les principes de la DDHC, alors chaque citoyen est légitimement fondé à ne pas subir l’épouvantable oppression que de telles lois scélérates exercent sur eux aux bénéfices des privilégiés que de telles lois constituent.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lors de l’avènement du nouveau Code Pénal, il a été introduit dans ce dernier une novation qui est celle consistant à pouvoir rendre responsable une personne morale (société, organisation, association). Selon les dispositions de l’article 6, une loi doit impérativement être la même pour tous. Dès lors où il est établi qu’une personne morale est pénalement responsable, aucune ne doit pouvoir se soustraire aux dispositions de cette loi. Pourtant, dès le début de ce nouveau Code Pénal il est indiqué que l’État, et donc l’ensemble de ses administrations, ne pourra voir sa responsabilité pénale engagée en tant que personne morale vu que le législateur décrète arbitrairement que cette forme de personnalité morale bénéficie du privilège d’en être exclu. À qui fera-t-on croire sérieusement que d’une part, il ne s’agit pas là d’un exorbitant privilège et d’autre part, que les représentants de la souveraineté nationale ont bien reçu mandat pour voter ce type de lois scélérates comme étant l’expression de la volonté générale...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents</span>... La fin de cet article 6, est la sanction sans appel du principe de l’emploi à vie accordé aux fonctionnaires. Un fonctionnaire qui occupe une place ou un emploi public non pas en vertu de ses capacités et talents, mais parce qu’il profite d’un privilège de maintien à vie de son emploi, même lorsqu’il n’est plus d'aucun intérêt pour l’utilité commune (cas par exemple de milliers de profs sans affectation et qui sont intégralement rémunérés au préjudice de l’utilité commune) constitue une violation caractérisée au principe que contient le passage de cet article 6... La promotion des fonctionnaires non plus sur la base de leurs capacités, talents ou vertus, mais sur la base d’une progression automatique à l’ancienneté est encore un privilège, mais il y en a tant d’autres, qui viole les dispositions de la DDHC. Après la forfaiture de la violation délibérée du droit commun, nos fonctionnaires cumulent les indignités avec cette violation du principe d’égalité concernant l’admission par tout citoyen aux dignités, places et emplois publics. Lorsqu’une technostructure est dans l’obligation de supporter l’écrasant boulet de ces emplois dont elle n’a plus l’utilité, mais dont elle ne peut se séparer pour cause de privilégiature, elle s’empêche d’avoir recours aux véritables talents et vertus dont disposent certains citoyens qu’elle ne peut employer pour cause de thrombose que provoquent ces employés inutiles. (plus d’un million actuellement).</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Là encore, la démonstration est faite que d’une part les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme sont inapplicables lorsqu’existent le moindre privilège, et d’autre part que le non-respect du droit commun accordé aux fonctionnaires ainsi que la garantie de l’emploi à vie est illégitime, et ce, sans la moindre équivoque possible. Nous verrons un peu plus loin que nos fonctionnaires ne s’arrêtent pas à ce type de forfaiture, ils en ajoutent allègrement d’autres et pas des moins préjudiciables pour le corps social, lorsque l’on constate les conséquences désastreuses que cela produit par la multiplication des malheurs publics.</span><br /></div><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-justice-corrompue-est-une-atteinte.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-petite-flamme-de-la-ddhc-ne-doit-pas.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/de-lignorance-la-tyranie.html"><br /></a></div><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-82899857525764088502009-02-18T10:33:00.005+01:002009-03-23T14:58:02.016+01:00La petite flamme de la DDHC ne doit pas s'éteindre.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXmDa0iGnOtOt5V0NA-uYwuWQAo-nP5pBjnVYU2w_Y1LKJlWpy4kVZeXOiAJgEL2PjQG4DXdbyO3D_1iz94oHWx9sWXJce4N5LCcMBRhGfuqrymh83XfACEc1PQrET3a89KcR9JPCJg9Y/s1600-h/Gaulois+15.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 270px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXmDa0iGnOtOt5V0NA-uYwuWQAo-nP5pBjnVYU2w_Y1LKJlWpy4kVZeXOiAJgEL2PjQG4DXdbyO3D_1iz94oHWx9sWXJce4N5LCcMBRhGfuqrymh83XfACEc1PQrET3a89KcR9JPCJg9Y/s320/Gaulois+15.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5304075308979335362" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);font-size:180%;" >De la bonne ou de la mauvaise loi.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;"> Article 5 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous remarquerons dans le début de cet article 5, une expression qui, de mon humble avis, est restée fort méconnue de pratiquement tous les législateurs, celle qui proclame les limites du droit de la loi. La loi n’a plus tous les droits comme c'était le cas dans l'ancien régime ; il ne suffit plus qu’elle se manifeste, au travers des gouvernements issus des associations politiques, pour qu’elle soit automatiquement moralement et légalement respectable. Je rappelle, tant cette réalité est souvent ignorée, oubliée et méprisée, que la DDHC n’est pas qu’une Déclaration de principes, c’est aussi un droit positif et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’un droit constitutionnel, le code éthique de cette Constitution.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La loi n’a donc pas un champ d’application illimité. <span style="font-style: italic;">Elle n’a le droit que de défendre les actions nuisibles à la société</span>... Comment ne pas commencer par la plus nuisible de toutes ces actions et qui est celle qui résulte de l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme. À l’aune de ce critère, je me demande combien de lois toujours en application, seraient légitimement à considérer comme un abus de droit. Combien de ces lois, dont certaines ont été et sont toujours appliquées avec la plus extrême rigueur par une justice aveugle, dévoyée et corrompue, et ne sont pas autre chose que la manifestation caractérisée de l’arbitraire... Je ne ferai pas l’inventaire de ces lois iniques et illégitimes selon les principes proclamés par la DDHC de 1789, je pense qu’il s’agit là d’une action qui ne peut résulter que d’une volonté commune des membres du corps social et assimilable à un des redoutables travaux d’Hercule, celui qui consiste à <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">nettoyer les écuries d’Augias</span>. Ces lois qui sont directement en infraction avec les dispositions de cet article 5, mais aussi de l’ensemble de cette Déclaration, sont si nombreuses que l’on peut comprendre pourquoi des législateurs corrompus sont devenus incapables d’arrêter leur prolifération délirante. Comme le disait si pertinemment Jean-Jacques Rousseau : <span style="font-style: italic; color: rgb(153, 0, 0);">La multitude des lois annonce deux choses également dangereuses et qui marchent presque toujours ensemble, savoir que les lois sont mauvaises et qu’elles sont sans vigueur. </span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Si, comme je le crois sincèrement, les lois ne sont que l’expression du sens morale commun à une société, la majorité de celles qui gouvernent actuellement le pays, reflète une immoralité nauséeuse et une corruption généralisée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Une loi qui n’est pas rigoureusement conforme dans ses principes et dans son contenu aux dispositions de la DDHC, est nécessairement une loi mauvaise qui ne tire son efficacité que de la force et l’arbitraire. Nous retrouvons là, l’application de ce qu’annonçait Montesquieu par <span style="font-style: italic;">la dictature des lois</span>, qu’il convient d’entendre par lois illégitimes, celles qui outrepassent ses droits et son éthique en étant l’expression de la pire des corruptions : le vice pompeusement drapé dans l’apparence de la vertu.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La loi ne doit défendre que les actions nuisibles à la société, ceci tombe sous le coup du plus élémentaire bon sens commun des hommes libres et égaux en droits ; ce qui l’est moins ce sont ces lois qui interdisent des actions qui n’ont aucun caractère nuisible, ou pire encore, et il y en a beaucoup plus que ce que le simple citoyen peut raisonnablement imaginer, celles qui interdisent des actions utiles à la société comme : la possibilité de pouvoir faire condamner les individus qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, comme j’aurai l’occasion de le démontrer lors des commentaires d’un prochain article de la DDHC.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Concernant l’existence flagrante de lois qui violent le principe de cet article 5, je ne prendrai que quelques petits exemples parmi des milliers d’autres. Les médecins qui veulent promouvoir des thérapies alternatives sortant du dogme imposé par un système de santé totalitaire, asservi aux laboratoires, industries pharmaceutiques, et aux puissances financières, est invariablement mis à l’index par ses autorités de tutelles, avec condamnation en justice à la clé pour les plus convaincus de défendre l’intérêt vital de leurs patients, alors même que ces thérapies alternatives sont presque toujours moins nocives, moins coûteuses et souvent plus efficaces, que celles imposées, pour d’obscures raisons, par la dictature administrative et gouvernementale.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La loi interdit de faire la promotion du purin d’orties, dont les propriétés sont connues depuis la nuit des temps pour être : un engrais naturel, tout en étant un répulsif pour les pucerons et les acariens, sans avoir d’effet nuisible pour la nature. Cette même loi autorise, et surtout impose, par ailleurs l'utilisation de produits phytosanitaires d’une grande dangerosité tant du point de vue de l’utilisateur que du point de vue de la contamination des sols, des végétaux, des animaux et des nappes phréatiques...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La loi, toujours au service des puissances financières et industrielles apatrides, autorise l’utilisation sans aucun contrôle ni discernement d’innombrables molécules de synthèses (produits chimiques) dans l’agriculture, l’élevage, l’alimentation et la santé alors même que leur extrême nocivité est établi par leurs multiplications et leurs interactions dont on ignore encore tout. Ce que l’on sait par contre c’est qu’il y a bien un lien indiscutable entre le développement de l’utilisation de ces produits chimiques et le développement croissant dans la population, de cancers, d’allergies, de troubles comportementaux, de maladies nerveuses et psychiques. Nocivité qui s’étend aux nuisances que la diffusion de ces produits chimiques provoque en se répandant dans la nature, dans l’air, l’eau, les sols. Alors que dans le même temps cette loi interdit l’a commercialisation et l’usage de nombreux produits naturels dont les effets bénéfiques sont connus depuis toujours par la tradition populaire, ainsi que leur absence de nocivité et de nuisance concernant les personnes et l’environnement. Mais la nature est si généreuse qu’elle ne permet pas de canaliser les profits de ses richesses dans un ou quelques tiroirs-caisses de multinationales. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La loi des gouvernements corrompus, serviles agents des puissances financières et industrielles, interdit aux agriculteurs l’utilisation de semences naturellement reproductibles dont la nocivité n’est jamais en cause, bien au contraire, afin d’imposer l’utilisation des semences non reproductibles, mais brevetées, au préjudice des intérêts de l’agriculteur - que la loi maintient ainsi dans un quasi-servage vis-à-vis de puissants groupes financiers et industriels -, et au détriment de la biodiversité et de la santé des citoyens... Dans le même temps, cette loi accorde à des multinationales apatrides le droit de constituer des monopoles néfastes par l’autorisation d’utiliser des OGM dont la nuisance environnementale est certaine, et la nuisance économique maintenant indiscutablement démontrée. Non seulement elle accorde ce type de PRIVILEGE à ces puissances financières et industrielles, mais elle prive de liberté de choix ceux qui ne veulent pas subir le dictat de ces organisations totalitaires n’ayant pour règles que le profit sans la moindre conscience, y compris au détriment du bien commun, et que seuls des gouvernements corrompus peuvent accepter de servir autant par aveuglement, dogmatisme ou des raisons encore plus sordides.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">La loi interdit l’utilisation de carburants autres que ceux sur lesquels, en étroite collaboration avec les puissances industrielles auxquelles elle accorde de nombreux privilèges, elle permet aux gouvernements corrompus de prélever taxes, dimes et subsides visibles et invisibles...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Dernier exemple : pendant des décennies les lois fiscales, - dont il reste un grand nombre très discutable au regard des principes de la DDHC -, reposaient sur le confortable principe pour les fonctionnaires dépourvus de sens civique, que le contribuable devait faire la preuve de son innocence lorsqu’il avait à faire à cette administration. Il a fallu qu’une disposition législative soit prise sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing pour que la légalité constitutionnelle s’impose à cette administration si peu respectueuse des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme. L’ignorance des droits fondamentaux et la corruption sont à ce point généralisées dans ce pays, que personne à l’époque et depuis, ne s’est profondément indigné en constatant qu’il fallait une loi pour imposer à des agents de la plus puissante technostructure qu’ils acceptent de respecter la légalité républicaine, surréaliste non...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Que dire de ces magistrats et de ces tribunaux qui ont validé, pendant des décennies, l’application de ces lois iniques, véritables forfaitures et dénis de justice qui ont durablement frappé d’indignité ces fonctionnaires irresponsables, incompétents et corrompus, et occasionnées tant de malheurs publics...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Je ne m’étendrai pas davantage sur les pratiques délictueuses de la loi, tel qu’il est aisé de le constater sans qu’il soit nécessaire d’avoir un esprit particulièrement tordu. Plusieurs ouvrages ne parviendraient pas à en venir à bout. Les exemples cités comportent en eux-mêmes de nombreuses déclinaisons ayant nécessité de nombreuses lois liberticides. Ces lois qui sont en violation avec les principes de cet article 5, de la DDHC, sont en vérité des lois restaurant des privilèges. Elles n’ont pas pour préoccupation d’interdire des actes nuisibles à la société, puisqu’elles prennent délibérément le parti de ce qui est le plus nuisible à la société, mais celui de détourner la souveraineté populaire au bénéfice d’une caste ou d’une nomenklatura de privilégiés, comme nous pouvons chaque jour en constater le résultat indiscutable.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ces lois, dont l’intention manifeste n’est plus de défendre des actes nuisibles à la société, sont en violation flagrante avec les principes clairement exposés de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Leur existence est une remise en cause de la souveraineté populaire, du principe de liberté et celui de bonne justice. C’est une nuisance caractérisée à l’utilité commune. Elles engendrent inévitablement des actes du pouvoir législatif et exécutif contraires à la légitimité de ces pouvoirs, et par là, ces lois ne sont que des manifestations de l’arbitraire et du despotisme. De par les multiples dispositions de la DDHC, ces lois liberticides sont illégales, et chaque citoyen de ce pays est parfaitement fondé à leur opposer ce droit constitutionnel de résistance à l’oppression. La désobéissance à ces lois scélérates devient alors l’obéissance et le respect à <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">la loi des lois</span> qu’est cette Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Certains pourraient se dire : mais si une loi est déclarée conforme par tel comité, tel grand conseil machin chose, telle juridiction suprême, il faut donc en subir les effets en courbant l’échine... Ce serait oublier un peu vite que ces comités, conseils et juridictions ne dépossèdent jamais le peuple de sa souveraineté imprescriptible ; et comme le décrit si précisément le préambule de la DDHC, chaque membre du corps social possèdera toujours de façon irréductible cette faculté de comparer les actes du pouvoir législatif et exécutif avec le but que doit avoir toute institution politique et qui est celui de conserver les droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas</span>... Non seulement la loi n’a pas le droit d’interdire n’importe quoi, ce que nos gouvernements corrompus ignorent, oublient ou méprisent avec une constante régularité, mais en plus la liberté n’est pas ce que la loi autorise de faire, comme me l’a un jour stupidement et péremptoirement déclamé un fonctionnaire du Ministère des Finances, mais tout ce qu’elle n’interdit pas de faire, et tout ce qu’elle ne peut pas interdire sous peine d’outrepasser ses droits.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Chacun pourra comprendre l’absolue nécessité qu’il peut y avoir à parfaitement connaître non seulement le contenu de la DDHC, mais aussi ses applications pratiques. Défendre ses droits c’est d’abord en avoir pleinement conscience. Les opposer à ceux qui tentent d’y porter atteinte devient un devoir tant pour soi, que pour la préservation de ces droits qu’il faut pouvoir transmettre intactes aux générations futures. La liberté est un droit, et sa défense un devoir qui souvent demandent du courage, de l’audace et de l’endurance, mais c’est encore moins cher payé que d’en être privé.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette liberté est difficile à défendre lorsque l’on n’est pas nombreux à en relever le flambeau, mais que les consciences des membres du corps social s’éveillent à la réalité puissante de leurs droits, et la liberté deviendra rapidement plus redoutable que toutes les forces d’oppression qui tentent de la maintenir sous camisole.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Un jour, l’ensemble des citoyens de ce pays, découvrira que leur plus puissante protection contre la tyrannie, le despotisme des lois iniques et d’une justice corrompue, réside dans cette admirable Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. À condition que, comme l’indique le préambule, l’ayant constamment à l’esprit ils fassent sans cesse l’effort de comparer les actes législatifs et exécutifs pour s’opposer ouvertement à ceux qui ne respecteraient pas leurs droits constitutionnels et leur souveraineté.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Beaucoup d’injustices ont déjà été commises par les gouvernements corrompus, et nombre de malheurs publics auraient pu être évités si les membres du corps social n’avaient pas été si ignorants de leurs droits, et donc impuissants à pouvoir les revendiquer. Mais rien n’est jamais définitif, heureusement pour nos descendants la petite flamme des Droits de l’Homme n’est toujours pas éteinte, il suffit donc d’en réactiver la toute-puissance en prenant chacun conscience du devoir de transmission de cette flamme qui nous incombe. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Savoir recevoir un si précieux héritage en lui accordant la considération et le respect qui lui reviennent est une bonne chose : prendre conscience des responsabilités que nous avons d’en répandre les bienfaits, chaque fois que l’occasion nous en est donnée, est une chose supérieure puisqu’elle concourt à l’utilité commune.</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/les-privileges-qui-portent-atteinte-la.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/pas-de-liberte-sans-justice-selon-la.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/de-lignorance-la-tyranie.html"><br /></a></div><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-73620682549384537412009-02-17T09:35:00.006+01:002009-03-23T14:57:23.696+01:00Pas de liberté sans justice selon la DDHC<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxBwt-fkZPq4DLxydQn4ujgVaDK_chEhjwcFwcrN3oCHJZ1msayIjSlLIZPGAdttav1sall0dopuLaiTYBSPyr5zDTn4f5uwTYC7pPQyMdO2-C57QStADNjnX-qpZTjC_zRmX8aiKkz9g/s1600-h/Gaulois+13.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 263px; height: 289px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxBwt-fkZPq4DLxydQn4ujgVaDK_chEhjwcFwcrN3oCHJZ1msayIjSlLIZPGAdttav1sall0dopuLaiTYBSPyr5zDTn4f5uwTYC7pPQyMdO2-C57QStADNjnX-qpZTjC_zRmX8aiKkz9g/s320/Gaulois+13.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5303690281472776994" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center; color: rgb(255, 102, 0);"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" >La liberté, droit, devoir et vertus.</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;"> Article 4 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.</span><br /><br />Avant d’aborder cet article 4, je reviendrai un instant sur cette notion de liberté. De par les dispositions de l’article premier et du préambule, la liberté est un droit naturel qui s’établit dès la naissance d’un individu. <span style="font-style: italic;">Les hommes naissent et demeurent libres</span>... Comme le disait Montesquieu :<span style="font-style: italic;"> La loi ne crée ni l’égalité ni la liberté, elle les proclame, plus simplement elle les déclare</span>. Nous ne tenons donc pas notre liberté de la loi, ; en dehors de son devoir à proclamer ce droit à la liberté, le seul pouvoir que possède la loi c’est d’y porter éventuellement atteinte. Sachant cela, nos illustres parlementaires historiques ont fait en sorte de dresser des limites infranchissables pour la loi et ces limites sont les précisons de : <span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);">naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">.</span><br /><br />La jouissance de ce droit à cette liberté, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, ne peut exister pour un quelconque membre du corps social que parce qu’il y a des règles qui en permettent cette jouissance. Tout comme le chaos n’est pas dépourvu de règles, comme le révèle la structure fractale d’un système chaotique. Un corps social qui n’aurait pas de lois permettant une juste pratique de la liberté se verrait régi par un système fractal propre au chaos et qui s’appelle la loi du plus fort. Système qui, lorsque sévissait la barbarie, s’est imposé sous la forme d’un corps social féodal avec une succession de rapports de suzeraineté croissante. Était d’autant plus libre celui qui était le plus fort, et cette liberté du vassal s’arrêtait à celle de son suzerain, et ainsi de suite. La liberté que proclame la DDHC de 1789 dans son premier article n’est plus celle du chaos, mais celle de la loi morale qui ne fait que constater une réalité parfaitement naturelle. Cette liberté n’étant plus un rapport de force, devient dans son principe supérieur un rapport d’intelligence sociale celui qui se pratique dans une société franchissant un degré plus élevé de civilisation.<br /><br />Dans son article 2, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, fait un devoir à toute association politique de conserver, notamment à la liberté, son statut de droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, et comme cette liberté ne dépend plus de la seule force manifestée, mais de lois humaines en conformité avec celles de la nature, la nécessaire connaissance de ces lois devient donc l’ardente obligation du citoyen qui veut jouir de sa liberté. Ici nous noterons le rapport direct qu’il y a entre ignorance et asservissement, et connaissance et liberté. L’enseignement de ces lois devient une indiscutable et noble servitude à laquelle tout gouvernement, que produisent les associations politiques, doit satisfaire sous peine de corruption caractérisée, d’exercice d’arbitraire et de pratiques d’oppression.<br /><br />Par l’article 4, la DDHC étend les champs du possible de la liberté en traçant l’amplitude maximum de son horizon. Nous retrouvons là encore, dans la simplicité et la pureté de la rédaction de cet article 4, tout le génie, l’inspiration et la générosité de nos parlementaires historiques. La première phrase de cet article est à elle seule un véritable axiome : <span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);">La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui</span>... Nous sommes, comme je le signalais précédemment, véritablement sortis du chaos de la loi du plus fort, puisque maintenant la liberté doit pour être correctement pratiquée, se préoccuper du respect de la liberté des autres membres du corps social. Nul doute, que si nos petits enseignants de l’Éducation nationale avaient satisfait aux obligations morales d'une élémentaire conscience professionnelle, en effectuant une transmission correcte de cet enseignement des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme, nous aurions aujourd’hui un plus grand nombre de citoyens de ce pays suffisamment éclairés pour être respectueux du droit des autres. Ce respect de la pratique de la liberté des autres devenant une des premières préoccupations concernant la sauvegarde et la conservation de leur propre liberté. Au lieu de quoi, ils se lamentent (nos enseignants) du manque de respect de leurs élèves ; d’un manque de considération et des parents et de leurs élèves, et de l’ensemble des membres du corps social. Avant que de se lamenter sur les conditions difficiles qui découlent de cette ignorance généralisée, ils feraient mieux de comprendre qu’ils ont été et sont toujours les premiers responsables et coupables de cet appauvrissement social, de cette privation de liberté résultant du maintien dans l’ignorance de ses droits d’un peuple que les gouvernements ont l’obligation d’instruire correctement..<br /><br />Pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, implique un minimum de sens moral, nous n’en sommes pas encore aux vertus, mais c’est le début du chemin qui y mène. J’ai eu l’occasion de signaler précédemment, que ce droit à la liberté n’était pas égalitaire dans le sens aveugle du terme, mais que cette égalité de droit était fonction de l’utilité commune. La parfaite cohérence de la DDHC se retrouve ici lorsqu’elle proclame la nécessité de se préoccuper de la non nocivité de la pratique de notre liberté. Cette notion, hautement spirituelle, fait incontestablement appel au sens des responsabilités que doit assumer individuellement un citoyen, ce qui est légitimement un degré d’évolution supérieur par rapport à celui d’un individu égoïste uniquement préoccupé de ses intérêts personnels sans aucune préoccupation sociale et du bien commun. Ce qui différencie le citoyen de l’individu ordinaire c’est que le premier pratique sa responsabilité vis-à-vis d’autrui en respectant les règles de civilité telle que celle définie par le début de cet article 4, alors que le deuxième en est encore au stade primaire de l’irresponsabilité et de la pratique de la loi du plus fort. Si certains doutaient de la nature vertueuse et Providentielle de cette Déclaration, le cheminement que je viens de faire au travers de ces quatre premiers articles, est la démonstration évidente et incontestable de sa rigueur morale et de son éthique irréprochable.<br /><br />Le citoyen se prévalant de la légitimité de ses droits proclamés par la DDHC, doit ici prendre la pleine mesure de ses devoirs. Il lui incombe, sans que cela puisse être jamais remis en question, de se préoccuper dans l’exercice de toutes formes de liberté, <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">de ne jamais nuire</span>... Principe que nous retrouvons à l’identique dans le serment d’Hippocrate que doivent prêter les disciples d’Hermès que sont les médecins. Servir l’utilité commune et ne pas nuire, deux principes figurant dans toutes les grandes traditions philosophiques et spirituelles comme étant le plus haut niveau d’élévation d’un initié. Non seulement la DDHC assure la liberté sur le plan politique et civil, mais elle porte indiscutablement en germe les principes d’une véritable libération spirituelle, c’est en cela qu’elle est digne de son invocation initiale qui sollicitait l’inspiration et les lumières de l’Être Suprême.<br /><br />Imaginez que ce principe de l'exercice de la liberté dans le respect de celle des autres soit largement partagé dans sa pratique par l’ensemble des membres du corps social... Combien de conflits de voisinages se trouveraient immédiatement résolus, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir l’administration judiciaire pour résoudre ce type de conflit... Combien ce sens de la responsabilité volontairement pratiqué par chacun, placerait les rapports sociaux sur le plan de la courtoisie et de l’élégance au lieu de se généraliser sur le plan de l’agressivité, du rapport de force, de l’invective et de la menace auxquels nous condamne la corruption des gouvernements... La civilisation que contient l’application des dispositions contenues dans la DDHC de 1789, est de nature diamétralement différente de celle que nous inflige celle des gouvernements qui n’ont pour préoccupation que d’en réduire la portée du contenu ou d’en entraver l’application.<br /><br />... <span style="font-style: italic;">ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits</span>... Bien que, comme je l’ai signalé, la première phrase de cet article 4, soit aussi complète qu’un axiome, nos pères fondateurs de la nouvelle citoyenneté, sans craindre d’être redondants, précisent, comme s’ils redoutaient de ne pas être parfaitement compris par le plus grand nombre, ce qu’il convient d’entendre par ce droit à la liberté. Le citoyen ne peut plus se contenter de jouir de sa liberté, enfin l’idée qu’il s’en fait, sans se préoccuper de savoir si cette liberté peut être pratiquée par ses semblables à l’identique, et qu’elle ne constitue pas en elle-même une entrave pour les autres à faire de même. Dans toutes les grandes initiations philosophiques et spirituelles, dignes de ce nom, il est pratiqué en pleine conscience et responsabilité le libre arbitre. Ce libre arbitre est une faculté supérieure de la Conscience, elle implique un niveau très élevé de Connaissances, et l’exercice d’une volonté constante. Personne ne doit porter atteinte à ce libre arbitre, mais en retour, l’exercice de ce libre arbitre ne doit pas être la cause de l’entravement ou de la limitation du libre arbitre d’autrui. Ceci résulte du fait que les lois d'évolution, celles de la Divine Providence, se reçoivent par adhésion volontaire, à l’inverse de celles du Destin qui se subissent selon les implacables lois de causalité. Là encore, je ne peux que faire le parallèle entre ce qu’exprime de plus vertueux cette DDHC, et les plus hauts degrés de l’initiation philosophiques et spirituels. La corruption des gouvernements a pour conséquence inéluctable d’asservir chaque jour davantage l’ensemble des membres du corps social. La DDHC de 1789 ne produit que la libération et des citoyens et du corps social lui-même, son contenu est de nature évolutive, alors que les lois des gouvernements corrompus sont de nature involutive.<br /><br />Si nous devons juger l’arbre à ses fruits, l’homme à son parcours et les gouvernements à leurs histoires, force est de constater que la liberté telle qu’elle s’exprime dans nos sociétés modernes ne produit que de la violence, de l’agressivité, de l’intolérance, du sectarisme, de l’irrespect, des nuisances généralisées, du matérialisme égotique, de la domination et de l’asservissement. Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement perspicace pour constater que cette liberté-là n’est pas autre chose que la loi du plus fort, l’ancienne féodalité qui a su si bien tenir le terrain et usurper le pouvoir que devait, et que doit, lui faire perdre la DDHC. Cette liberté primaire, j’allais dire de primates ignorants et égoïstes, est exactement aux antipodes de la liberté parée des vertus et de la noblesse que lui confère cette Déclaration.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.</span>.. Redoutable précision que celle-ci. La loi ne peut pas porter atteinte aux droits imprescriptibles de l’homme, ce fait est clairement établi et ne souffre d'aucune exception. Mais elle doit délimiter les différentes formes que prendra l’exercice de cette liberté. Étant entendu qu’il s’impose à la loi de respecter le principe qui veut que l’exercice d’une liberté, respectant le principe d’égalité, ne puisse empêcher quiconque de jouir de cette liberté... L’exercice du législateur devient terriblement subtil et périlleux, pour peu qu’il soit ignorant, corrompu ou les deux à la fois. Ce n’est pas parce que l’exercice est difficile et sophistiqué qu’il fallait d’un revers de la main s’affranchir des servitudes qu’impose la DDHC, comme le font et l’on fait tous les gouvernements. La loi doit avoir les mêmes devoirs que ceux qui sont imposés à l’ensemble du corps social. Parmi ces devoirs, résultant de cet article 4, nous avons le principe qui consiste à se préoccuper constamment à ne pas nuire, et celui de permettre à chacun de pouvoir exercer les mêmes libertés en rapport de l’égalité de droit basé sur le principe de l’utilité commune. Il est évident que cet exercice deviendra rapidement impossible si les gouvernements succombent à la restauration des privilèges. Définir par des lois l’exercice de la liberté cohabitant avec la préservation des privilèges, c’est vouloir faire cohabiter des paradoxes ingérables. Un privilège s’exerce toujours au détriment des autres, il contient en germe une nuisance sociale, il viole le principe d’égalité reposant sur le bien commun ; il constitue une épouvantable oppression ; il est l’expression même de l’asservissement, de l’arbitraire et de la corruption, rien d’autre qu’un vice.<br /><br />Petite précision de passage : qu'est-ce qui distingue un privilège d'un légitime droit acquis par une distinction basé sur l'utilité commune ?<br /><br />Le droit légitime repose sur une pratique effective au service de l’utilité commune ; il devient un privilège lorsque ce droit est maintenu alors que le service a disparu, ou qu’il n’a jamais existé. Exemple : maintenir à leur poste des fonctionnaires dont le service au bien commun ne s'exerce plus, ou dont l'utilité commune a disparue, (et il y en a en France plus d'un million en sur nombre) est un épouvantable privilège : celui de la garantie de l'emploi à vie.<br /><br />La précision qui termine ce remarquable article 4, indique aussi que si la loi détermine les bornes de la jouissance de la liberté, cela implique obligatoirement qu’il ne puisse y avoir de liberté sans justice. Lorsque la justice de classe, comme nous la connaissons hélas actuellement, succombe à l’indignité de ne pas remplir ses obligations - en matière de strict respect des droits proclamés par cette Déclaration pour l’ensemble des membres du corps social -, elle ne fait plus que défendre des privilèges résultants de lois iniques dont les applications sont autant d’actes d’arbitraire et d’oppression que cette justice a pourtant le devoir de sanctionner, comme le précise l’article 7 de la DDHC.<br /><br />Lorsque la justice ne respecte pas la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, elle commet un déni de justice, un sacrilège déshonorant et elle devient directement complice et coupable de l’arbitraire et de la corruption.<br /></span></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-petite-flamme-de-la-ddhc-ne-doit-pas.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/la-realite-du-coup-detat-permanent.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/de-lignorance-la-tyranie.html"><br /></a></div><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3266006492309339782.post-29342885790485341442009-02-13T16:22:00.006+01:002009-05-15T10:23:17.178+02:00Le principe du coup d'Etat permanent.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwwW9erlzgWZ_5d-rwcMuxGrHJ1I_NCp8uRz7TshyGOriLWUKqYW3NoAlOnE8txgWPNjlC4Kb-aR10R5FOX21pADD5hT_YZHNmyzV2YLV_4Wj_lTuHj1L-HzKJ2RvIIF_YTt__121JeCI/s1600-h/Gaulois+12.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 219px; height: 299px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwwW9erlzgWZ_5d-rwcMuxGrHJ1I_NCp8uRz7TshyGOriLWUKqYW3NoAlOnE8txgWPNjlC4Kb-aR10R5FOX21pADD5hT_YZHNmyzV2YLV_4Wj_lTuHj1L-HzKJ2RvIIF_YTt__121JeCI/s320/Gaulois+12.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5302307032677523538" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center; color: rgb(51, 255, 51);"><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 204, 0);font-size:180%;" >L'origine de la légitimité de l'autorité en politique, et les limites de sa portée.</span><br /></div><br /><span style="font-size:130%;">Article 3 - <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cet article de la DDHC de 1789, fait passer le principe de la souveraineté royale exprimé selon la célèbre formule de Louis XIV : l’État c’est moi ! À celui de la souveraineté du peuple qui se formule tout aussi simplement par : l’État, c’est nous !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Un corps, un individu ne peuvent donc plus légitimement exercer une autorité qui relèverait du fait du Prince et des privilèges. Les articles de la DDHC se suivent et se complètent et se renforcent mutuellement. Dans le premier article, il est proclamé que la Liberté est un droit naturel, inaliénable et sacré ; qui devient article 2, un droit naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Ce droit à la liberté n’est donc plus une tolérance provisoire accordée par une souveraineté péremptoirement déclarée de droit divin, mais devient une imprescriptible obligation imposée à tout corps ou individu qui viendrait à exercer une autorité. Cette autorité qui s’exercerait sur tout ou partie des membres du corps social, toujours selon l’article premier proclamant l’égalité des droits, doit donc pouvoir être accessible à tous citoyens qui se révèleraient capables d’en assumer les responsabilités uniquement basées sur le principe de l’utilité commune et de leurs compétences à y satisfaire. Comme cette autorité, même lorsqu’elle est individuelle, ne peut s’imposer aux membres du corps social que par la technostructure gouvernementale, elle ne peut donc s’affranchir, sauf à déchoir de sa légitimité, du respect de la souveraineté nationale, cette autorité suprême, comme le proclame cet article 3, qui par son imprescriptibilité et son inaliénabilité, ne peut plus être détrônée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cette souveraineté nationale se caractérise d’abord par une Constitution dont la clé de voûte, pour ce qui est de la Constitution française, est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, cette <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Loi des lois</span>. Quelle que soit la façon dont une Constitution définit par ses lois et règlements, la façon par laquelle cette souveraineté populaire se manifeste ou se délègue à un individu ou un groupe d’individus, cette souveraineté populaire étant un des droits de la DDHC, il est donc naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Aucune délégation d’autorité ne voudra donc jamais signifier un abandon de cette souveraineté...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Ceci pour dire, que le peuple, quelle que soit la délégation accordée, peut à tout moment la reprendre et exercer sa pleine souveraineté. De surcroît, cette délégation d’autorité ne pourra jamais s’étendre jusqu’à la remise en cause et de cette souveraineté populaire, et des dispositions de la DDHC réputées IMPRESCRIPTIBLES.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">J’appuie volontairement lourdement sur les qualificatifs spécifiques de la DDHC, pour la bonne raison qu’ils ont été jusqu’à ce jour parfaitement ignorés, oubliés ou méprisés, ce qui a concouru indéniablement à l’aggravation du malheur des peuples et à la corruption des gouvernements. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Il appartient donc aux associations politiques, ayant pour noble servitude la conservation des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles de l’homme, de faire en sorte que les lois et règlements permettent à tout individu ou groupe d’individus, qui par distinction sociale se trouvent, par délégation partielle, investis d’une autorité, que cette autorité soit conforme aux dispositions de la DDHC, et qu’elle soit bien une émanation de la souveraineté populaire. Nous verrons d'ailleurs que des précisions très subtiles données par l’article 6, viennent habilement compléter les dispositions de cet article 3, qui est tout sauf un lieu commun.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Compte tenu de ce qui précède, il n’est guère contestable que les dispositions de l’Article 16, de la Constitution de 1958, qui restaure le fait du Prince en donnant les pleins pouvoirs, qui peuvent être d’une durée illimitée, à un seul individu (Président de la République) ne soient qu’une violation caractérisée de la souveraineté populaire et des dispositions de la DDHC, notamment en matière du droit à la liberté réputé naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible... Il est d’ailleurs heureux de constater qu’il se trouve des femmes et des hommes politiques qui encore aujourd'hui en réclament la suppression, comme cela a été le cas lors de la dernière campagne pour l’élection présidentielle de 2007, puisque la suppression de cet article 16, figurait dans les programmes de Mme Ségolène Royale et de M. François Bayrou.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’ancien Président Francois Miterrand, considérait cet article 16, comme l’expression d’un coup d’État permanent. Dommage qu’une fois en charge des responsabilités suprêmes sa corruption politique l’ait empêché de mettre ses actes et ses décisions en harmonie avec ses convictions... Sauf, si ces convictions n’étaient qu’un artifice servant à duper le corps électoral en lui laissant croire à des vertus qui n’étaient que singées en apparence et venant dissimuler une “éthique” nettement plus vicieuse.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Petit rappel de cet article 16 de la Constitution de 1958, réactualisé en 2008.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Art. 16. - Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel.</span> <span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" ><br /><br />Il en informe la Nation par un message.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil Constitutionnel est consulté à leur sujet.</span> <span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" ><br /><br />Le Parlement se réunit de plein droit.</span> <span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" ><br /><br />L' Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.</span> <span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" ><br /><br />Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous noterons ici : que lorsque des dispositions, comme celle figurant dans la Constitution de 1958, sont manifestement en contradiction avec la DDHC de 1789, elles portent en germe de redoutables conséquences qui pourraient aller jusqu’à la guerre civile.<br /><br />Les multiples tripatouillages concernant les règles électorales, qui ne sont pas très souvent en harmonie avec l’esprit et la lettre de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, surtout lorsqu’ils tentent d’entraver l’égalité de droit en matière d’admissibilité à toutes dignités, toutes places et tous emplois publics, ont souvent pour objectif politique la neutralisation de la souveraineté populaire, pour lui substituer une autorité qui n’en émane pas expressément. Nous devons cette aliénation partielle, et parfois totale, de la souveraineté populaire au fait que la plus part des associations politiques n’ont plus pour but premier, ni pour morale la conservation des <span style="color: rgb(255, 0, 0);">droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles</span> de l’homme.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Lorsque par des manoeuvres sournoises et régulières, les gouvernements corrompus se succèdent en organisant une consanguinité successorale, il est difficile de prétendre que l’autorité qu’ils exercent soit une véritable délégation d’une souveraineté populaire clairement exprimée. Lorsque les associations politiques qui sont les organes de contrôle des gouvernements, n’ont plus pour but essentiel le respect, la défense et la conservation des Droits de l’Homme, il est manifeste que l’autorité issue de ces associations n’émane plus expressément de la Nation au sens ou l’entend la DDHC. Lorsque l’autorité est la conséquence d’un ou de nombreux privilèges, conformément aux dispositions des article 2 et 3, elle n’est qu’une imposture et une oppression. Enfin lorsque cette délégation d’autorité est issue d’une élection ne permettant plus de transmettre la souveraineté populaire qu’à des membres d'associations politiques corrompues, ayant sournoisement organisées à leur profit le processus (détournement) électoral, il est difficile de se sentir concerner par cette imposture prétendument démocratique ...</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Dans une telle occurrence, ne pas voter par profonde conviction politique est encore le plus sage comportement citoyen. Et lorsque ce refus de vote, basé sur la prise de conscience de la véritable corruption du système politique, se généralisera, il sera tout aussi redoutable et efficace qu’une Révolution sans en avoir les inconvénients.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Nous aurons l’occasion de constater, lors des prochains articles de la DDHC, que les administrations de ce pays, qui ne reposent que sur le principe des privilèges accordés à leurs fonctionnaires, ces derniers exercent des autorités contraires à la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, et qu’ils n’ont donc aucune légitimité, ce que confirme sans équivoque possible les dispositions de l’article 16 ce cette déclaration qui vient renforcer cet article 3 ; mais n’anticipons pas trop rapidement.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Une délégation de pouvoir venant d’une autorité illégitime, n’a aucune valeur politique, juridique et éthique.</span><br /></div><br /><br /><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/pas-de-liberte-sans-justice-selon-la.html"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" ><--------Article suivant.</span></a><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);"><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/le-mepris-de-la-ddhc-par-la-justice.html">Précédent article -------></a><a href="http://justice-liberte.blogspot.com/2009/02/le-mepris-de-la-ddhc-par-la-justice.html"><br /></a></div><br />.Le Gaulois librehttp://www.blogger.com/profile/15499322295779090187noreply@blogger.com1